Spelade

  • La fusion nucléaire, l'hydrogène ou une nouvelle invention miraculeuse : l'innovation technologique est-elle notre seule chance pour faire face à la crise climatique ? Le débat fait rage entre les "techno-solutionnistes" et les "techno-critiques". Une conversation qui renvoie tant à notre modèle économique qu'à des choix de société, note l'ingénieur Philippe Bihouix. Est ce que l’innovation technologique est une des clés de la réussite pour faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre ? Quels problèmes posent les technologies qu’on utilise et celles qu’on imagine utiliser dans le futur ? Et comment imaginer un monde avec un autre rapport à l’innovation et à la technologie ?


    Philippe Bihouix est ingénieur, il a notamment a écrit en 2014 L’Age des Low Tech (Seuil) et vient de publier, avec Sophie Jeantet et Clémence De Selva, La Ville stationnaire (Actes Sud), un ouvrage sur la question de l’étalement urbain. Il est aujourd’hui directeur général d’AREP, la plus grande agence d’architecture de France, qui est une filiale de la SNCF.


    Un épisode produit par Adèle Ponticelli avec l’aide d’Esther Michon, réalisé par Alexandre Ferreira. Musique originale : Amandine Robillard 


    « Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Le Monde.fr, Apple Podcast, Acast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.


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  • La violence masculine, un phénomène “naturel” et inévitable chez les mammifères ? Souvent rebattue pour justifier la domination genrée dans nos sociétés, cette rengaine s’appuie sur des comparaisons simplistes entre humain·es et animaux. Loi de la jungle, rivalité des mâles, instinct dominateur… Ces notions tirées des études comportementales des animaux restent largement mal comprises et véhiculent des clichés récupérés par des discours sexistes et transphobes.


    Qu’est-ce que c’est, vraiment, un mâle alpha ? Comment l’androcentrisme influence nos croyances scientifiques ? Qu’est-ce que l’observation des primates peut nous apprendre de l’espèce humaine ? 


    Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit le primatologue Frans de Waal. Passionné par les comportements des grands singes et leur culture, l’invité prend nos biais culturels à bras le corps dans son ouvrage Différents : le genre vu par un primatologue (éd. Les Liens qui libèrent, 2022). En restituant les résultats de son étude de la vie sociale des bonobos, chimpanzés et autres babouins - espèces avec lesquelles nous partageons 96% de notre patrimoine génétique - Frans de Waal nous offre de nouveaux angles de vue sur les questions de pouvoir, de fluidité de genre, d’éducation ou encore de sexualité.

     

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION 

    Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/male-alpha-gros-beta 


    CRÉDITS  

    Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le jeudi 3 novembre 2022 dans les locaux des Éditions Les liens qui libèrent (Paris, 11e). Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn et Justine Taverne. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.


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  • Le mot nécropole vient du grec "necros", qui signifie mort ou cadavre, et de "polis", qui fait référence à une cité-état. Il signifie donc littéralement « «cité des morts » ou des cadavres et provient à l'origine d'une zone de l'antique Alexandrie, appelée Nécropolis justement, une zone où précisément l'on enterrait les morts.

    Ainsi une nécropole désigne un vaste ensemble de tombeaux et de sépultures regroupés en un même lieu. On l'utilise le plus souvent pour désigner les grands lieux de sépulture des civilisations antiques, mais techniquement nos grands cimétières modernes pourraient également être désignés de la sorte.

    Vous le savez, de nombreuses cultures anciennes ont eu pour tradition d'enterrer leurs morts avec des objets dont ils pouvaient avoir besoin dans l'au-delà, de sorte que dans des nécropoles on a pu découvrir quantité de textiles, bijoux, et autres objets funéraires. Des objets qui à chaque fois, permettent d'identifier certaines caractéristiques au sein d'une civilisation ou d'une société donnée, par exemple, des principes idéologiques ou des croyances...

    Réparties sur les cinq continents, les principales nécropoles sont pour la plupart associées à de grandes civilisations antiques qui ont profondément marqué l'histoire. C'est le cas des grandes pyramides de Gizeh en Égypte, figurant parmi les Sept Merveilles du monde antique, ou bien de la nécropole romaine d'Aoste.

    Cependant, certaines des plus grandes nécropoles ont des origines encore mystérieuses. C'est le cas de la nécropole de San Agustín en Colombie, qui est la plus grande nécropole d'Amérique et le site archéologique le plus important de ce pays.

    Ici soulignons d'abord que San Agustín est situé dans le département de Huila dans le Massif colombien, l'une des six régions touristiques du pays, non loin de la cordillère des Andes. Pour info c'est là que naît le principal fleuve de Colombie, le fleuve Magdalena, qui traverse le pays sur 1600 km, traversant 22 des 32 départements et qui a été l'épine dorsale de la culture, du commerce et de l'histoire de la Colombie.

    Si je vous en parle, c'est que les parcs archéologiques de San Agustín sont classés au patrimoine mondial depuis 1995 par l'UNESCO. Pourquoi ? Car c'est tout simplement le "plus grand ensemble de monuments religieux et de sculptures mégalithiques d'Amérique du Sud". 150 sculptures sur environ 78 hectares. C'est l'une des principales manifestations de la sculpture préhispanique dans le nord du continent sud-américain.

    C'est le long de la route qui traverse l'immense parc, une des principales destinations émergentes en Colombie, transformée grâce à la paix, que l'on découvre ces statues sculptées dans la pierre par une ancienne communauté. Elles représentent des figures humaines, des animaux, des divinités et des monstres, les plus grands d'entre eux mesurant 7 mètres de haut.

    Mais ce n'est pas tout. Dans ce complexe de 5 parcs archéologiques, se trouvent des endroits incroyables comme Lavapatas, un grand système de canaux sur pierre sculptée avec là encore des figures humaines, des amphibiens et des reptiles.

    Cependant, la connaissance de cette culture préhispanique aujourd'hui appelée augustinienne est limitée. La nécropole a été découverte en 1914 par l'explorateur allemand Konrad Preuss et un certain nombre de ces statues se trouvent aujourd'hui au Musée Ethnologique de Berlin. Par ailleurs aucun document écrit ne donne davantage d'explications quant à ces vestiges archéologiques.

    Aussi, avec tout sa splendeur, San Agustín reste l'un des plus grands mystères des civilisations précolombiennes.
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  • "Simone Veil, seul l'espoir apaise la douleur" est un podcast original réalisé à partir d’un témoignage exceptionnel de Simone Veil, recueilli en 2006 et resté inédit jusqu'à aujourd'hui. 

    Le 18 janvier 1945, devant l’avancée de l’Armée rouge, les Allemands évacuent le camp de Bobrek. Simone, sa mère et sa sœur sont emmenées dans une marche de la mort vers les camps d’Auschwitz, puis de Gleiwitz. On les pousse ensuite dans un train qui les achemine dans des conditions infernales vers le camp de Dora, et enfin, celui de Bergen-Belsen. Elles y arrivent toutes les trois le 30 janvier. Le camp est ravagé par le typhus. La mère de Simone en meurt sous ses yeux, alors que sa sœur est tout juste sauvée par l’arrivée des Alliés, le 15 avril. 

    On croit parfois, à tort, que le retour des rescapés marque la fin de l’enfer. Pour Simone, c’est le moment terrible du deuil de ceux qui ne reviennent pas, c’est le silence pesant qu’on impose alors aux rescapés. Viendront ensuite le temps de l’amour, puis la construction d’une famille et de la carrière politique que nous connaissons. La douleur ne la quittera jamais, mais elle devient la source de son ultime détermination : témoigner et transmettre. 

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    Ce podcast a été réalisé à partir du témoignage de Simone Veil recueilli par  Catherine Bernstein  le 9 mai 2006, dans le cadre du projet « Mémoires de la Shoah », une initiative de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de l’INA. Autrice : Léa Veinstein avec le concours de avec Dominique Missika - Musique originale : Michaël Liot - Réalisation : Make some Noise - Voix : Isadora Dartial - Un podcast INA.   

  • Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l’actualité du jour. Rapide, facile, accessible.


    🔗 DES LIENS POUR EN SAVOIR PLUS


    8 MILLIARDS : ONU, Science et Vie, 20 Minutes


    ACCORD ROYAUME-UNI/FRANCE : Le Monde, 20 Minutes


    TURQUIE : 20 Minutes, Le Monde


    IRAN : Le Monde, TF1 


    GRÈVE ÉTUDIANTS EN MÉDECINE : L’Etudiant, Le Figaro Etudiant


    ÉLECTIONS DE MI-MANDAT : Europe 1, Le Figaro


    MATHÉMATIQUES OBLIGATOIRES : Le HuffPost, Ouest-France


    SACHA MEILLEUR DRESSEUR : BFM, Le HuffPost


    Écriture : Blanche Vathonne - Paul Bonnaud - Hugo Travers

    Montage : Léo Henry


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  • POUR SOUTENIR LE PODCAST RENDEZ-VOUS SUR WWW.PATREON.COM/CLEMENTINESARLAT

    Devenir mère, dans un monde qui a oublié de nous prendre en considération, peut vite devenir un très gros fardeau. C’est exactement ce qu’a ressenti Astrid Hurault de ligny qui a créé le compte : le regret maternel, sur les réseaux sociaux.

    Regretter d’être mère n’est pas un thème nouveau, vous avez déjà sûrement entendu l’actrice Anémone en parler publiquement en 2011. Mais sa voix, à l'époque, n'avait pas forcément trouvé un écho auprès de la société.

    La sociologue Orna Donath a, elle, écrit un livre en 2015 sur son regret d’avoir été mère…

    Aujourd’hui la parole se libère petit à petit autour de ce thème et le tabou ultime d’avouer ne pas aimer ce rôle, commence à se dissiper.

    C’est exactement pour ça qu’Astrid, française vivant à Quebec a écrit cet ouvrage. Parler pour exorciser, parler pour visibiliser, parler pour ne pas devenir folle.

    A travers son livre on comprend que ce regret n’est surtout pas choisi, qu’il faut apprendre à vivre avec, que le regard que la société nous renvoie peut peser et qu’il faut apprendre à trouver des stratégies pour apercevoir la lumière dans ce qui peut être un tunnel de la maternité.

    Astrid raconte, décortique et pose un regard lucide sur la charge mentale qui est, selon elle, le facteur numéro 1 à ce regret auprès de nombreuses mères.

    Merci à elle pour son témoignage lumineux qui j’espère aidera celles et ceux qui en ont besoin!

    Je vous souhaite une très bonne écoute

    C’était Astrid Hurault de Ligny, autrice.

    Je suis Clémentine Sarlat, vôtre hôte. Si vous avez aimé cet épisode n’hésitez pas à mettre 5 étoiles ou le partager sur les réseaux sociaux @ lamatrescence

    Le podcast vient de reprendre après une longue pause bébé, si vous cherchez un thème particulier, allez sur le site www.lamatrescence.fr pour trouver votre bonheur et le mettre dans vos oreilles. Il y a déjà plus de 110 épisodes.

    Cet épisode a été produit par Mini Minois

    Prenez soin de vous

    A la semaine prochaine

  • Graham Hancock is a researcher, journalist, and author of over a dozen books including "Fingerprints of the Gods" and "America Before: The Key to Earth's Lost Civilization." Check out his new Netflix series, "Ancient Apocalypse," on November 11. Randall Carlson is a researcher, master builder, architectural designer, geometrician, and host of the podcast "Kosmographia." www.grahamhancock.com www.randallcarlson.com Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices