Spelade
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Au début des années 60, le gouvernement canadien a forcé les Innus de Pakuashipi à quitter leur territoire. Deux ans après cette déportation, ils sont revenus sur leurs terres ancestrales, défiant l’autorité d’Ottawa. Les Innus n’obtenant plus d’aide du fédéral, Anne Panasuk croit que les enfants disparus sont morts faute d’avoir reçu des soins appropriés.
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Tous les témoignages que reçoit Anne Panasuk décrivent le même scénario : des enfants autochtones sont envoyés à l’hôpital et ne reviennent jamais. Certains y sont morts, sans que leurs parents aient été avisés, tandis que d’autres ont été placés en adoption. Les Innus de Pakuashipi, qui ont mis au jour cette affaire, demandent une enquête publique.
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Après la diffusion de son reportage sur les enfants disparus de Pakuashipi, Anne Panasuk est contactée par des Attikameks qui rapportent des histoires similaires vécues dans leur communauté. La journaliste se rend à Manawan, à 250 km au nord de Montréal, où elle constate que le même scénario d’horreur s’est produit.
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Les enfants disparus de Pakuashipi ont tous été envoyés à l’hôpital de Blanc-Sablon, à la frontière entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador. Anne Panasuk apprend qu’il reste des traces de leur passage dans les archives de l’établissement. La journaliste se rend sur place en compagnie de femmes innues proches des enfants disparus.
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Au début des années 70, neuf enfants d’une toute petite communauté de la Basse-Côte-Nord, Pakuashipi, ont disparu. « Dans une communauté d’alors 80 personnes, [c’était] une véritable saignée », souligne la journaliste Anne Panasuk. Contactée par des membres de la famille de ces enfants disparus, elle se lance dans une quête pour savoir ce qui leur est arrivé.