Avsnitt

  • La romanciĂšre Catherine Cusset a rencontrĂ© la cĂ©ramiste Kristin McKirdy, laurĂ©ate du prix Liliane Bettencourt dans la catĂ©gorie « Talents d’exception » en 2009.

    DiplĂŽmĂ©e de UCLA, Kristin McKirdy dĂ©veloppe une dĂ©marche d’artiste plasticienne centrĂ©e sur l’art de la cĂ©ramique. Avec un goĂ»t prononcĂ© pour les formes archaĂŻques ou anthropomorphiques et le polissage Ă  la pierre ou au mĂ©tal, ces techniques se retrouvent souvent dans ses sculptures. Elle est Ă  ce jour une figure emblĂ©matique de la cĂ©ramique contemporaine.

    Vision(s) est en pause ! Avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilitĂ© de partager un contenu qui pourrait vous intĂ©resser ! Ce sont 8 Ă©pisodes tirĂ©s la nouvelle saison du podcast « Des Ailes aux talents », qui met Ă  l’honneur neuf laurĂ©ats du Prix Liliane Bettencourt. Chaque Ă©pisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumiĂšre l’artisanat d’art. Je suis curieux d’avoir vos retours. On se retrouve trĂšs rapidement en octobre. Merci et bonne Ă©coute !


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Le photographe et Ă©crivain Philippe Bordas a rencontrĂ© le MaĂźtre d’art Fanny Boucher, hĂ©liograveuse de renom spĂ©cialisĂ©e en gravure taille-douce et fondatrice de l’Atelier HĂ©liog. Elle est Ă©galement LaurĂ©ate du prix Liliane Bettencourt, catĂ©gorie « Talents d’exception » (2020).

    Suite Ă  son diplĂŽme de l’École supĂ©rieure des arts et industries graphiques, Fanny Boucher fonde en 2000 l’Atelier HĂ©liog, dĂ©diĂ© aux techniques de la gravure taille-douce et plus particuliĂšrement l’hĂ©liogravure au grain, alors en passe de disparaĂźtre. Ayant acquis depuis le prestigieux titre de MaĂźtre d’art, elle diffuse et transmet ce prĂ©cieux savoir-faire Ă  l’international.

    Vision(s) est en pause ! Avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilitĂ© de partager un contenu qui pourrait vous intĂ©resser ! Ce sont 8 Ă©pisodes tirĂ©s la nouvelle saison du podcast « Des Ailes aux talents », qui met Ă  l’honneur neuf laurĂ©ats du Prix Liliane Bettencourt. Chaque Ă©pisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumiĂšre l’artisanat d’art. Je suis curieux d’avoir vos retours. On se retrouve trĂšs rapidement en octobre. Merci et bonne Ă©coute !


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Saknas det avsnitt?

    Klicka här för att uppdatera flödet manuellt.

  • La romanciĂšre LĂ©na Ghar a rencontrĂ© AurĂ©lie LanoiselĂ©e, brodeuse et laurĂ©ate du prix Liliane Bettencourt dans la catĂ©gorie « Talents d’exception » en 2009.

    FormĂ©e Ă  l’École supĂ©rieure des arts appliquĂ©s DuperrĂ© Ă  Paris, AurĂ©lie LanoiselĂ©e oriente ses recherches vers la broderie haute couture. Ses expĂ©rimentations, qui bouleversent les codes de la broderie traditionnelle par l’utilisation de matĂ©riaux modestes combinĂ©s Ă  des matĂ©riaux prĂ©cieux, ont inspirĂ© Christian Lacroix et Christophe Josse, et menĂ© Ă  diffĂ©rentes collaborations avec les maisons Carven, Givenchy et Dior.

    Vision(s) est en pause ! Avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilitĂ© de partager un contenu qui pourrait vous intĂ©resser ! Ce sont 8 Ă©pisodes tirĂ©s la nouvelle saison du podcast « Des Ailes aux talents », qui met Ă  l’honneur neuf laurĂ©ats du Prix Liliane Bettencourt. Chaque Ă©pisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumiĂšre l’artisanat d’art. Je suis curieux d’avoir vos retours. On se retrouve trĂšs rapidement en octobre. Merci et bonne Ă©coute !


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Comme beaucoup, j’ai dĂ©couvert le travail de Charlotte Abramow avec son projet Maurice, tristesse et rigolade, une sĂ©rie photographique touchante dĂ©diĂ©e Ă  son pĂšre, victime Ă  ce moment-lĂ  d’un cancer et d’un coma. Le projet est en grande partie mis en scĂšne et pourtant, je n’ai rarement Ă©tĂ© aussi touchĂ© par certaines images. Cela se joue sur des dĂ©tails : un sourire, un regard, une main posĂ©e dĂ©licatement sur le visage, un nez qui dĂ©passe de la couette du lit. C’est un projet qui change le regard sur la maladie et qui fait du bien. Une façon de faire face, de la douleur Ă  la rĂ©silience artistique. De ce fait, je n’étais pas trĂšs surpris, en rencontrant Charlotte, de retrouver la mĂȘme part d’humanitĂ©, de sensibilitĂ© et d’humour chez elle.

    Dans cet Ă©pisode, la photographe et vidĂ©aste belge commence par nous raconter ses premiers souvenirs liĂ©s Ă  la photographie, influencĂ©e par sa mĂšre qui capturait des moments familiaux avec un appareil argentique Nikon. À 13 ans, Charlotte dĂ©couvre la photographie de maniĂšre autodidacte, capturant des images simples sur son Skyblog. C'est en dĂ©couvrant les Ɠuvres de Paolo Roversi qu'elle ressent un vĂ©ritable Ă©lectrochoc artistique, qui la pousse Ă  explorer plus profondĂ©ment ce mĂ©dium. Son parcours la mĂšne Ă  l'Ă©cole des Gobelins Ă  Paris, oĂč elle affine ses compĂ©tences techniques et dĂ©veloppe son style singulier.

    Charlotte nous parle également de ses collaborations avec la chanteuse AngÚle, des premiÚres images jusqu'à la réalisation de clips. Charlotte explique comment elle a abordé la vidéo, un médium nouveau pour elle, en s'inspirant de sa maniÚre de photographier. Cette transition vers la vidéo a élargi son champ d'expression artistique, lui permettant de raconter des histoires de maniÚre encore plus immersive.

    Enfin, l’artiste aborde des sujets plus larges tels que l'importance de la couleur dans son travail, son rapport au corps et Ă  la fĂ©minitĂ©, ainsi que son engagement pour une reprĂ©sentation diversifiĂ©e et inclusive. Elle Ă©voque Ă©galement ses projets Ă©ducatifs, comme le manuel Sex Education avec Netflix, qui visent Ă  transmettre des notions essentielles de respect et de consentement Ă  travers l'image.

    Cet Ă©pisode est une plongĂ©e captivante dans le parcours et les inspirations de Charlotte, une artiste qui photographie avec le cƓur et qui transforme la rĂ©alitĂ© en poĂ©sie visuelle.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • J’ai toujours trouvĂ© les photographies d’Emma Le Doyen intrigantes, accessibles et esthĂ©tiques Ă  la fois. C’est ainsi que la photographe dĂ©finit aussi ses images : elle recherche la beautĂ© dans le quotidien, les choses Ă  la fois simples et “pudiques”. Dans ce podcast, je la trouve spontanĂ©e, surprenante, touchante et drĂŽle.

    On dĂ©couvre sa grande passion pour les dĂ©finitions, son histoire de vie — de son enfance immergĂ©e dans un milieu artistique (et non intellectuel, selon elle) Ă  un parcours scolaire chaotique — qui finalement la dirige vers ce qu’elle aime par-dessus tout : crĂ©er, que cela soit au dĂ©part en dessinant qu’en photographiant. D’ailleurs, l’artiste Ă©voque l’une de ses premiĂšres expĂ©riences en photographie de nuit avec ses amies ainsi que son amour pour la photographie argentique, qu’elle dĂ©couvre d’abord en noir et blanc puis en couleur.

    Emma nous entraĂźne Ă©galement dans ses projets personnels, ses obsessions et ses rĂ©flexions sur la mĂ©moire, le temps et l'authenticitĂ© de ses souvenirs capturĂ©s en images. Durant toutes ces annĂ©es, elle continue de dĂ©velopper et nourrir un travail personnel qui se concentre principalement sur des projets au long cours oĂč le temps est en effet essentiel. On pense au livre HĂ©catombeTV, oĂč elle photographie pendant prĂšs de 10 ans toutes les tĂ©lĂ©visions cathodiques abandonnĂ©es dans la rue. Il y a aussi son projet de cƓur, Marcelle, sur sa grand-mĂšre, qu’elle documente pendant prĂšs de 11 ans.

    Tous les projets photographiques personnels en cours d’Emma sont souvent empreints d’une forme de mĂ©lancolie douce, comme si les reliques pouvaient devenir remĂšdes. Dis moi au revoir, son premier projet auto-Ă©ditĂ© paraĂźtra courant octobre 2024. C’est le rĂ©cit poĂ©tique et mĂ©taphorique de la vie d’un sentiment amoureux. Et c’est aussi dans cette dynamique qu’elle reprend un travail plastique et ajoute le dessin Ă  sa pratique quotidienne.

    Au dĂ©but, je parlais de photographies “esthĂ©tiques” pour dĂ©crire le travail de l’artiste. Dans le podcast, elle nous rappelle l’une de ses dĂ©finitions : L'esthĂ©tique (ou thĂ©orie des arts libĂ©raux, gnosĂ©ologie infĂ©rieure, art de la beautĂ© du penser, art de l'analogon de la raison) est la science de la connaissance sensible.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Il y a un mot qui me vient immĂ©diatement pour dĂ©crire Jonathan Bertin : passionnĂ©. De ses premiers pas en photographie, au tĂ©lĂ©phone, oĂč il capture de maniĂšre compulsive des scĂšnes du quotidien, il en vient aujourd’hui, avec son dernier livre sorti chez Four Eyes Editions, Ă  se consacrer pendant plus d’un an de maniĂšre viscĂ©rale Ă  un courant artistique bien connu : l'impressionnisme. Quand on s’intĂ©resse Ă  la photographie et Ă  la culture photographique, on peut difficilement passer Ă  cĂŽtĂ© du travail de Jonathan, que cela soit sur ses diffĂ©rents rĂ©seaux (Instagram, Youtube, Twitch) ou dĂ©sormais en librairie et dans les salles d’exposition. Oui, Jonathan est un photographe qui vient de l’univers Instagram et oui, l’influence a eu et a encore une grande place dans son quotidien. Il l’assume : il faut savoir raconter ses images. Quand on regarde de plus prĂšs, comme je l’ai fait ces derniĂšres annĂ©es, on ne peut pas le rĂ©sumer Ă  cela. Jonathan est un obsessionnel et un rĂȘveur, deux qualitĂ©s souvent prĂ©sentes chez un artiste.

    Dans ce podcast, Jonathan nous emmĂšne dans son univers, soulignant l'importance des couleurs dans sa pratique. Ayant grandi en Normandie, il a rapidement Ă©tĂ© influencĂ© par son environnement familial riche en crĂ©ativitĂ©, sans pour autant avoir reçu une Ă©ducation centrĂ©e sur la culture ou l’histoire de l’art. Il partage Ă©galement son expĂ©rience des voyages, soulignant Ă©voquant combien explorer de nouveaux environnements nourrit son inspiration et enrichit sa vision artistique. La Covid-19 a Ă©tĂ© une pĂ©riode marquante pour lui, le forçant Ă  redĂ©couvrir la beautĂ© de son quotidien et Ă  ajuster sa mĂ©thode de crĂ©ation et d'inspiration.

    Le podcast aborde également l'impact des réseaux sociaux sur sa carriÚre son parcours, un outil qui a façonné ses débuts et lui a permis de partager sa passion avec une large audience. Jonathan évoque ses influences, notamment le photographe Ernst Haas ou plus récemment Jack Davison, et explique comment ces inspirations ont enrichi sa pratique. Il décrit son projet récent Impressionism, qui vise à capturer de maniÚre innovante en photographie le mouvement, la lumiÚre et les couleurs. Jonathan termine en partageant ses réflexions sur l'importance de rester curieux, d'expérimenter sans cesse et de voir le monde avec un regard toujours renouvelé. Un podcast passionnant.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • J’ai eu le grand plaisir de dĂ©couvrir le travail de CĂ©cile Smetana, photographe documentaire franco-danoise, Ă  l’occasion de cet entretien. En faisant mes recherches, j’apprends qu’elle dĂ©bute comme photojournaliste dans des zones de conflits et de crises, principalement en Afrique centrale, mais qu’elle s’est Ă©loignĂ©e du photoreportage depuis plusieurs annĂ©es, partageant aujourd’hui son travail entre projets personnels et commandes commerciales. Cette rupture avec une certaine tradition du photojournalisme s’est imposĂ©e Ă  CĂ©cile comme une nĂ©cessitĂ© pour trouver son identitĂ© de photographe. Ne souhaitant plus documenter ces territoires Ă  travers le prisme de la violence ou de la misĂšre, elle envisage aujourd’hui son Ă©criture documentaire du point de vue de la subjectivitĂ© et de l’intime. Dans ses projets personnels, qu’elle continue de rĂ©aliser auprĂšs de communautĂ©s africaines, en Afrique centrale et dans d’autres rĂ©gions du monde, la photographe cherche Ă  transmettre les histoires individuelles des personnes qu’elle rencontre sur place et avec qui elle noue une relation. ‹En parcourant son travail, je suis effectivement frappĂ©e par la douceur et l’intimitĂ© qui en Ă©manent. Ses images, majoritairement des portraits, sont calmes, empreintes d’une intemporalitĂ© presque magique. Les personnes qu’elle photographie irradient de lumiĂšre et apparaissent souvent en prĂ©sence d’élĂ©ments naturels et de paysages Ă©vanescents, comme dans un rĂȘve. On sent une proximitĂ© et un dialogue avec les sujets, qui laissent s’exprimer la subjectivitĂ© dans la prĂ©sence et le regard.

    Pour lire le texte en entier : https://www.visions.photo/podcasts/cecile-smetana

    _

    [EN]

    I had the great pleasure to discover the work of CĂ©cile Smetana, a French-Danish documentary photographer, on the occasion of this interview. During my research, I learnt that she began her career as a photojournalist in conflict and crisis zones, mainly in Central Africa, but that she moved away from photojournalism several years ago and now shares her work between personal projects and commercial commissions.

    CĂ©cile felt that this break with a certain tradition of photojournalism was necessary to find her own identity as a photographer. No longer wishing to document these territories through the lens of violence or misery, she now envisages her documentary approach from a subjective and intimate point of view. In her personal projects, which she continues to carry out among African communities, in Central Africa and in other regions of the world, the photographer seeks to convey the individual stories of the people she meets locally and with whom she develops a relationship. Looking through her work, I was struck by the gentleness and the intimacy emanating from it. Her images, mostly portraits, are calm and filled with an almost magical timelessness. The people in her photographs glow with light and often appear in the presence of natural elements and evanescent and dreamlike landscapes. Her photographs convey an intimate dialogue with their subjects, allowing them to express their individuality freely, both through their presence and eyes.

    To read the full text : https://www.visions.photo/podcasts/cecile-smetana-en

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par Lily Lajeunesse, produit par Aliocha Boi/Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Je tombe sur le travail de CĂ©line Clanet l’étĂ© dernier, Ă  Arles. Dans l’une des nombreuses librairies des Rencontres, le gros livre de sa sĂ©rie Ground Noise, prĂ©sentĂ©e en mĂȘme temps Ă  CroisiĂšre, attire tout de suite mon attention. Avec sa couverture soignĂ©e et Ă©trange, son titre Ă©nigmatique appelle Ă  une Ă©motion synesthĂ©sique, l’idĂ©e Ă©vocatrice d’un son pour dĂ©crire ses photos. Difficile de rĂ©sister Ă  la tentation d’ouvrir le livre, puis de courir voir l’exposition. Devant les images, je me sens transportĂ© dans un univers Ă  la fois fascinant et dĂ©rangeant, oĂč les registres microscopiques et cosmiques se rejoignent dans un noir et blanc intense qui scelle des sensations secrĂštes, presque mystiques.

    IntriguĂ© par une telle approche oĂč le documentaire, l’expĂ©rimental et le poĂ©tique cohabitent, je commence Ă  m’intĂ©resser Ă  ses autres projets. Je dĂ©couvre ainsi ses longues annĂ©es d’immersion en Laponie et la rencontre avec le peuple SĂĄmi (MĂĄze, Kola, Pasvik). Puis, ses travaux de commande, toujours sur le fil d’une recherche personnelle et d’une exploration du lointain, du secret, du cachĂ©, ou de l’inconnu (AccĂšs rĂ©servĂ©, Les Chapieux
). Enfin, Les Ăźlots farouches, le projet avec lequel CĂ©line participe Ă  la grande commande nationale du ministĂšre de la Culture et de la BnF, Radioscopie de la France, qui affirme une fois de plus son intĂ©rĂȘt pour des sujets et des histoires liĂ©es Ă  la nature, avec une sensibilitĂ© vĂ©ritablement Ă©cologique, presque militante.

    CĂ©line Clanet reviendra dans cet Ă©pisode de Vision(s) sur l’ensemble de son parcours, de ses recherches et ses explorations, sur les raisons profondes de ses choix, sur ses intuitions, ses questionnements, ses doutes
 PortĂ© par sa voix douce et ferme, nous dĂ©couvrons une photographe gĂ©nĂ©reuse et bienveillante, dotĂ©e d’une extrĂȘme luciditĂ© sur le mĂ©tier de photographe et d’une grande maturitĂ© intellectuelle, qui ne cesse de s’interroger sur les mĂ©thodes et le sens mĂȘme de sa dĂ©marche.

    Dans le texte qui accompagne le livre de sa sĂ©rie Kola, la photographe Ă©crit s’ĂȘtre immergĂ©e dans l’histoire et le paysage qu’elle souhaitait raconter « comme on enfonce un pied dans une neige dont l’épaisseur reste inconnue ». En effet, cette formule est trĂšs Ă©vocatrice de la conception qu’a l’artiste de la photographie en gĂ©nĂ©ral : une photographie comme une aventure, fondĂ©e avant tout sur le sentiment d’excitation et sur le plaisir tout personnel de la dĂ©couverte. Pour elle, cela semble ĂȘtre un moyen de vivre des expĂ©riences uniques, un prĂ©texte pour explorer des espaces singuliers, trouver des refuges silencieux dans le chaos du monde et Ă©tancher une certaine soif d’absolu. Et en mĂȘme temps une idĂ©e de la photographie qui contient aussi toute la dimension du risque : quand le pied va-t-il toucher le sol sous la neige, et que va-t-il trouver au fond ? Le dialogue avec CĂ©line Clanet est une occasion pour se confronter Ă  ce vertige.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par par Nando Gizzi, produit par Aliocha Boi/Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • « J’aime bien dire que je suis un punk romantique ». Romantique pour le choix des couleurs et des sujets : photographies de paysage, d’enfants, de fleurs
 Punk pour le cĂŽtĂ© expĂ©rimental : les flous, les dĂ©formations, les accidents. Paul Rousteau m’accueille un jour de pluie dans son atelier Ă  POUSH, un lieu qui rassemble de nombreux artistes Ă  Aubervilliers. Au moment oĂč on enregistre le podcast, Paul prĂ©pare une exposition dans la galerie parisienne Romero Paprocki. Il reprend la peinture, son premier amour, en mĂ©langeant les mĂ©diums et les expĂ©rimentations.

    Le podcast dure environ une heure et l'artiste me parle notamment de son Ă©ducation “à la marge”, dans l’école alternative Steiner-Waldorf, accusĂ©e de nombreuses fois de dĂ©rives sectaires. Pourtant, c’est selon lui ce qui forme aujourd’hui son Ɠil. Puis, il y a la dĂ©couverte des peintres impressionnistes, trĂšs prĂ©sents et ancrĂ©s dans son travail. Il dĂ©couvre la photographie dans un dictionnaire des maladies car sa mĂšre est infirmiĂšre. « Le musĂ©e des horreurs », affirme-t-il. Les sujets traitĂ©s dans l’entretien sont variĂ©s : son rapport au nu, aux couleurs, son utilisation de filtres et de diffĂ©rents accessoires, l’importance des mĂ©diums et de la retouche
 Il Ă©voque ses diffĂ©rents divers projets, notamment Eden, Visions of Joy ou le plus rĂ©cent Seascapes.

    Enfin, nous Ă©changeons autour de sa commande pour Roland Garros et de son utilisation quelque peu polĂ©mique de l’IA. C’est l’occasion de parler de ce sujet, qui inquiĂšte de plus en plus une majoritĂ© des photographes. Ce qui ne semble pas ĂȘtre le cas de Paul. Un Ă©change gĂ©nĂ©reux et intĂ©ressant, rythmĂ© en arriĂšre-plan par les coups de pinceaux frĂ©nĂ©tiques d’un autre artiste partageant l’atelier.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Pour vous inscrire, c'est ici : https://www.visions.photo/live-2

    Vision(s) fĂȘte ses 5 ans le 25 mai !


    Au programme :‹‹

    — Live #2 : une discussion d’environ une heure autour des nouveaux enjeux de la photographie documentaire avec William Keo et et Mathias Benguigui.‹

    — Un endroit spĂ©cialement conçu pour Ă©changer autour de l’édition photographique et une signature de livres en partenariat avec la librairie La ComĂšte.‹

    — Un bar et restaurant pour pouvoir ensuite Ă©changer.

    — Un DJ Set de 22h à minuit avec Neil Bopperson pour danser !‹‹

    Les lives sont gratuits mais l’inscription est obligatoire et les places sont trĂšs limitĂ©es. DĂšs 21h, c'est entrĂ©e libre pour tout le monde !

    đŸ€ Merci Ă  nos partenaires :


    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion, qui nous suit sur le podcast et sur cette nouvelle aventure.

    La ComĂšte, la librairie photographique de Picto.

    Quai de la Photo, centre d’art flottant dĂ©diĂ© Ă  la photographie Ă  Paris oĂč on auront lieu ces premiers lives.


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Pour accĂ©der Ă  la version sous-titrĂ©e, cliquez ici.

    Pour cet entretien, j’ai retrouvĂ© Lucia dans les locaux de l’agence Belleville oĂč je travaille, Ă  deux pas du parc des Buttes Chaumont. C’était un samedi matin trĂšs ensoleillĂ© et on a longuement discutĂ©, libres de nous Ă©terniser dans ces bureaux vides. J’ai Ă©tĂ© particuliĂšrement frappĂ©e par la curiositĂ© insatiable de Lucia, ses inspirations et intĂ©rĂȘts multiples, son appĂ©tence pour tout ce qui l'entoure. Chacune de ses rĂ©ponses soulevait dans ma tĂȘte une nouvelle question, nous faisant rebondir d’un sujet et d’une idĂ©e Ă  l’autre trĂšs rapidement. Au point de dĂ©laisser assez vite - j’avoue - la liste des questions que je m’étais imprimĂ©e. Sans doute aussi parce que c’était la premiĂšre fois que j'interviewais une artiste de mon Ăąge et que j’étais particuliĂšrement curieuse de comprendre son rapport Ă  ce monde dans lequel notre gĂ©nĂ©ration vit, Ă©volue, s’engage, crĂ©e
 Et que la photographie, cet art du dĂ©tail qui permet de transmettre un regard personnel, est une matiĂšre particuliĂšrement riche quand il s'agit d’interroger et d'interprĂ©ter ce monde justement. MĂȘme quand elle montre des choses « simples », du quotidien. Des couverts et une assiette qui traĂźnent Ă  la fin d’un repas, des jambes croisĂ©es sous une table, le geste d’une premiĂšre bouchĂ©e


    _

    [EN]

    For this interview, I met Lucia at the Belleville agency where I work, a stone's throw from the Buttes Chaumont park in the 19th arrondissement. It was a sunny Saturday morning and we had a long chat, happily lingering in these empty offices. I was particularly struck by Lucia's insatiable curiosity, her many inspirations and interests, and her appetite for everything that surrounds her. Each of her answers raised a new question in my head, and we bounced from one subject to another very quickly. In fact, I must admit that I quickly abandoned the list of questions I'd printed out for myself. Probably also because it was my first interview with an artist of my age and I was particularly curious to understand her views on the world in which our generation lives, evolves, commits and creates
 And because photography, with its eye for detail and its ability to convey a personal vision, is a particularly rich medium when it comes to questioning and interpreting this very world. Even when it shows 'simple', everyday things. Cutlery and a plate lying around at the end of a meal, legs crossed under a table, the gesture of a first bite...

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et écrit par Lily Lajeunesse, produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • J’ai rendez-vous dans un studio photo du 18Ăšme arrondissement, situĂ© sur les hauteurs de Montmartre. Grand, cheveux bruns presque rasĂ©s, Remi Besse m’accueille avec un grand sourire. D’une voix calme, il me propose d’enregistrer le podcast dans l’une des piĂšces situĂ©es au fond du studio. Son regard reste paradoxalement alerte et les yeux sont rivĂ©s en permanence sur son tĂ©lĂ©phone portable. Il semble toujours attendre un appel, un message, un projet
 Remi me donne l’impression d’un passionnĂ© et d’un vrai boulimique de travail.

    RĂ©alisateur et photographe basĂ© Ă  Paris, l’artiste signe depuis plusieurs annĂ©es des images pour l’industrie de la mode et plusieurs figures majeures du champ musical. C’est d’ailleurs en regardant un clip pour IDK et Kaytranada — dans lequel des livreurs en vĂ©lo survolent les routes et les toits de Paris — que je redĂ©couvre rĂ©cemment son travail. Sa photographie est souvent mĂ©langĂ©e Ă  la peinture, qu’il dĂ©couvre d’ailleurs trĂšs tĂŽt lors de sa formation aux Arts DĂ©coratifs de Paris.

    Dans ce podcast, nous parcourons le fil conducteur de son travail, ses premiĂšres influences (d’une fameuse pochette des Strokes aux clips de Jonathan Glazer) et nous parlons de l’importance du collectif. Remi nous dĂ©crit certaines photographies et rencontres importantes et Ă©voque Ă©galement sans tabou la « concurrence » dans son milieu.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • AprĂšs le premier Live autour de la thĂ©matique de la photographie plasticienne, j’avais envie de prolonger en podcast avec le travail trĂšs intĂ©ressant de Manon LanjouĂšre.

    Plongé dans des espaces intimes, physiques, ou métaphysiques, le travail pluridisciplinaire de Manon Lanjouère interroge nos imaginaires et révèle un séduisant alliage de sciences et de poésie. Ces deux disciplines disposées sur un même plan dégagent une inquiétante étrangeté plastiquement attractive. La recherche scientifique, dans les domaines de l’astronomie, de la météorologie ou encore de l’océanographie, est souvent le point de départ et la source de ses projets.

    En s’inspirant de la littérature et textes de vulgarisation scientifique et en empruntant les codes liés au monde scientifique tels que le systématisme protocolaire, les expériences, la collecte d’échantillons ou encore le matériel de laboratoire, bien qu’il ne s’agisse le plus souvent que de transpositions, de conversions ou de ré-interprétations, les productions de l’artiste nous plongent alors au centre d’événements naturels qui ne pourraient avoir lieu qu’en rêve. Des phénomènes naturels qui bien qu’expliqués scientifiquement gardent pourtant sur nous un pouvoir de fascination important.

    Derrière chaque histoire, la tentative de comprendre l’interaction entre le paysage et l’humain reste centrale. Manon Lanjouère est dans une constante interrogation sur notre rapport à la Terre, au vivant, à l’Univers et questionne la frontière entre artificiel et naturel à l’ère de l’anthropocène.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • AprĂšs avoir publiĂ© un podcast avec Yan Morvan, un photographe en activitĂ© depuis plus de 50 ans, j’ai voulu questionner Louis Lepron, journaliste et photographe rĂ©cent. Il ne s’agissait en aucun cas de les comparer mais il est intĂ©ressant, dans le fil chronologique des podcasts publiĂ©s, de constater, malgrĂ© une diffĂ©rence d’expĂ©rience notable, que les photographes se posent toujours autant de questions. Certes, ce ne sont pas toujours les mĂȘmes, mais la photographie, comme tout art, appelle au questionnement, interpelle et fait douter.

    Louis est restĂ© pendant plus de 10 ans au sein du mĂȘme mĂ©dia, Konbini, dans lequel il rĂ©alisait d’ailleurs dĂ©jĂ  beaucoup de photos, la plupart du temps aprĂšs les interviews. Il y a un peu plus d’un an au moment oĂč l'on enregistre ce podcast, il dĂ©cide de tout quitter pour devenir indĂ©pendant et tenter sa chance dans la photographie, passion quasi viscĂ©rale depuis de nombreuses annĂ©es. Les questionnements et le parcours qui en dĂ©coulent depuis sont trĂšs intĂ©ressants et peuvent toucher un grand nombre de personnes.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • En prĂ©parant l’entretien, Yan Morvan, photographe depuis plus de 50 ans, me glisse au tĂ©lĂ©phone qu’il s’intĂ©resse Ă  « la comĂ©die humaine ». Un concept intĂ©ressant vu son parcours. Photojournaliste, artiste, enquĂȘteur, Ă©crivain..., Yan n’aime pas qu’on le range dans une case, ça tombe bien. Je comprends au fur et Ă  mesure de l’entretien qu’il est un vrai passionnĂ©, collectionneur d’images et d’histoires.

    Dans ce podcast riche en contenu et anecdotes, Yan Morvan Ă©voque ses dĂ©buts Ă  LibĂ©ration et ses premiers projets, notamment sur les Blousons Noirs Ă  Paris. Il revient sur certains moments charniĂšres de sa carriĂšre : la photographie de Lady Di, la guerre au Liban et la pĂ©riode Newsweek, sa rencontre avec Guy Georges, sĂ©rial killer, autrefois indic pour la police. Nous parlons de son rapport Ă  la photographie, notamment de son intĂ©rĂȘt pour la chambre photographique 20x25, utilisĂ©e pour la sĂ©rie au long cours Champs de Bataille.

    Pendant toute sa vie de photographe, Yan Morvan s’est intĂ©ressĂ© aux obsessionnels et aux personnes « Ă  la marge ». Il continue aujourd’hui en traitant le sujet du crack Ă  Paris, entre deux commandes de presse en Ukraine ou en Palestine. DerriĂšre son cĂŽtĂ© provoc, le photographe est finalement un grand sensible. Je pense qu’on le comprend dans ce podcast. Du moins, je l’espĂšre.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Pour vous inscrire, c'est ici : https://forms.gle/qDKLjErbmuKL1EpH8

    AprĂšs presque 5 ans de podcasts, nous avions envie de nouveaux dĂ©fis. Nous voulions organiser plusieurs Ă©vĂ©nements pour se rencontrer et pour se rĂ©unir autour d’une passion commune : la photographie.

    On est désormais fiers de vous présenter les Lives Vision(s) !

    Au programme :

    — Une discussion d’environ une heure autour d’une thĂ©matique prĂ©cise avec deux invitĂ©(e)s.

    — Un endroit spĂ©cialement conçu pour Ă©changer autour de l’édition photographique et une signature de livres en partenariat avec la librairie La ComĂšte.

    — Un bar et restaurant pour pouvoir ensuite Ă©changer et faire la fĂȘte.

    — Et plein de belles surprises


    Le premier Live qui aura le lieu le vendredi 29 mars dÚs 19h aura comme thématique la photographie plasticienne avec deux artistes invitées : Laure Thibergien et Alice Pallot.

    Les lives sont gratuits mais l’inscription est obligatoire et les places sont trĂšs limitĂ©es.

    đŸ€ Merci Ă  nos partenaires :


    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion, qui nous suit sur le podcast et sur cette nouvelle aventure.

    La ComĂšte, la librairie photographique de Picto.

    Quai de la Photo, centre d’art flottant dĂ©diĂ© Ă  la photographie Ă  Paris oĂč on auront lieu ces premiers lives.


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Edouard Jacquinet fait partie de ces gens qui se posent Ă©normĂ©ment de questions. Comme je suis dans le mĂȘme cas, j’arrive Ă  le comprendre trĂšs rapidement. Au dĂ©part, sa sensibilitĂ©, son regard et la profondeur de ses sĂ©ries m’interpellent tout de suite. Son dernier projet, Charly Martins, l’histoire de sa rencontre avec un crooner singulier, que j’ai dĂ©couvert sous la forme de livre Ă  Arles l’étĂ© dernier, me touche aussi beaucoup. J’avais envie d’en savoir plus.

    Dans ce podcast, Edouard creuse son parcours non linĂ©aire, protĂ©iforme. Il Ă©voque ses deux projets principaux, son envie presque viscĂ©rale de photographier, son rapport au temps
 Il traite aussi de sujets plus globaux, par exemple, son questionnement autour du rapport Ă©goĂŻste dans la crĂ©ation ou du lien qu’il tisse avec la solitude — thĂ©matique rĂ©currente dans son travail. Quand la chanson de Charly Martins, Nous Allons Nous Revoir, retentit au milieu du podcast, j’en ai des frissons. J’espĂšre que ce podcast vous touchera aussi.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Un bob bien ancrĂ© sur la tĂȘte, un short et une paire de Converse colorĂ©e. Il faisait chaud ce jour-lĂ . Quand je vois Jonathan LLense monter sa rue du 20Ăšme arrondissement avec un grand sourire — quoiqu’un peu essoufflĂ© — je comprends rapidement l’ironie et l'impression de fugacitĂ© qui Ă©manent de ses photographies. J’ai dĂ©couvert son travail il y a quelques annĂ©es pendant PhotoSaintGermain, oĂč il prĂ©sentait Uncertain Life & Sure Death Ă  la Galerie du Crous. Sorti d’ailleurs Ă©galement en livre aux Éditions FP&CF, il prĂ©sentait son ressenti Ă  l’égard d’un pays qu’il ne connaissait pas du tout : l’Inde. J’ai ici volontairement omis d’utiliser le mot « sĂ©rie » ou « projet », qu’il abhorre absolument. Parlons plutĂŽt d’un « regroupement d’images » ou de « moments ».

    Jonathan LLense joue avec le quotidien et l’ordinaire et impose toujours un pas de cĂŽtĂ©. Lors de ses diffĂ©rents voyages, par exemple en Inde ou Ă  Tahiti (rĂ©sultat d’un livre sorti en 2023 dans la collection de Louis Vuitton Fashion Eye), l’artiste joue avec les reprĂ©sentations et les clichĂ©s et les dĂ©tournent Ă  sa façon. Ses photographies ne sont jamais littĂ©rales, elles titillent le spectateur et appellent au questionnement. Conscient des codes de l’art contemporain et de la photographie dite « amateure », il utilise la plupart du temps un flash direct et Ă©crasant. Comme le dit Patrick Remy, directeur artistique de son nouveau livre, « ses images dressent le catalogue de ses obsessions (
) il aime triturer, façonner les Ă©lĂ©ments, pour mieux arranger le rĂ©el Ă  l’envi ».

    Ce podcast, accompagnĂ© par l’habillage sonore du dernier projet de Pierre Rousseau, MĂ©moire de Forme, est, comme son travail, intriguant et sans concession.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Pierre Rousseau.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • C’est un samedi aprĂšs-midi de dĂ©but d’étĂ©. J’arpente une ruelle du 20e arrondissement oĂč la photographe et rĂ©alisatrice Nolwenn Brod habite.

    Tout ici est particuliĂšrement silencieux et calme, Ă  l’image du temps suspendu que l’on retrouve dans ses sĂ©ries. Je me souviens de la dĂ©licatesse et de la pudeur du projet Le temps de l’immaturitĂ©, que j’avais vu Ă  la Galerie du jour en 2021 ; du ton discret et de la sobriĂ©tĂ© presque religieuse de la sĂ©rie Les Hautes solitudes, exposĂ©e aux Champs libres Ă  Rennes en 2023.

    « ObsĂ©dĂ©e par les signes », comme elle-mĂȘme se dĂ©finit, Nolwenn Brod tisse ses rĂ©cits photographiques en suivant la puissance des dĂ©tails et des formes, Ă  la recherche d’un rythme qui place au centre la rencontre — ce qui se passe entre elle et l’autre. Elle l’appelle « interstice ».

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un texte et podcast réalisé par Nando Gizzi, produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Gaspar Claus et son projet Adrienne, disponible ici.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Un photographe sur les traces du loup de l’Aubrac. C’est le titre intrigant d’un article de M le magazine du Monde dans lequel j’ai dĂ©couvert le travail de Julien Coquentin. Photographe depuis plusieurs annĂ©es en parallĂšle de son travail d’infirmier, qu’il a aujourd’hui quittĂ©, Julien consacre sa photographie Ă  des rĂ©alisations Ă  mi-chemin entre le documentaire et une certaine forme d’intimitĂ©.

    Habitant dans l’Aveyron et moi Ă  Paris, nos chemins se croisent finalement lors de la premiĂšre semaine des Rencontres d’Arles. Il est environ 15h, les cigales chantent Ă  tue-tĂȘte et la chaleur bat son plein. Je suis trĂšs heureux de rencontrer un homme humble et gĂ©nĂ©reux. Nous discutons pendant plus de deux heures de son parcours, de sa double vie, de ses diffĂ©rentes sĂ©ries photographiques (TĂŽt un dimanche matin, Saisons noires, Tropiques et la derniĂšre, Oreille CoupĂ©e), de sa relation quasi-fusionnelle avec son Ă©diteur David FourrĂ© et de ses diffĂ©rents livres
 Son timbre de voix, doux et posĂ©, nous accompagne pas Ă  pas. Un podcast qui s’écoute comme un conte, au rĂ©cit bien construit et touchant.

    đŸ€ Partenaire

    MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et Ă©changer du matĂ©riel photo et vidĂ©o d’occasion.

    🎙 CrĂ©dits

    Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Adam Badí Donoval et son projet Sometimes Life Is Hard And So We Should Help Each Other, disponible ici.

    ✹ Liens

    Instagram - Vision(s)

    Site - Vision(s)


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.