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Aujourdâhui, je reçois Albert Moukheiber, qui est docteur en neurosciences et psychologue clinicien. Jâai dĂ©couvert le travail dâAlbert lors dâune confĂ©rence nommĂ©e « Climat, tous biaisĂ©s? » au festival Et maintenant, organisĂ© par Arte et France Culture, lors de laquelle il exposait le lien entre le fonctionnement de notre cerveau et lâinaction climatique.
La thĂ©orie dĂ©montrĂ©e Ă©tait la suivante : nos biais cognitifs ont un rĂŽle Ă jouer dans notre façon dâapprĂ©hender le changement climatique, et dâagir (ou pas) pour le contrer.
En invitant Albert dans le podcast, jâai souhaitĂ© en apprendre plus sur ce lien. Mais Ă ma grande surprise, son analyse sâest Ă©tendue bien au delĂ de notre cerveau. Pour lui, nous avons une cognition incarnĂ©e, câest Ă dire un cerveau, dans un corps, dans un environnement. Un sujet aussi vaste que lâĂ©cologie doit se traiter dans lâintimitĂ© de nos cerveau, mais aussi, de maniĂšre politique.
Lien vers la conférence « Climat, tous biaisés ? » : https://www.youtube.com/watch?v=wfiE1uj7Y6o/
Lien vers le Linkedin dâAlbert Moukheiber : https://www.linkedin.com/in/albert-moukheiber/
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Ce vendredi commence (déjà ) la Fashion Week de NY. Elle sera suivie des semaines de la mode de Londres, Milan, et enfin, Paris.
Pendant un mois, les marques de mode féminine présenteront leurs nouvelles collections à la presse, aux acheteurs et au grand public.
La Fashion Week de Paris est considérée par beaucoup comme le clou du spectacle du Fashion Month. Pendant quelques jours, la capitale vibre au rythme de la mode, et fait converger création, entertainement et business.
DerriÚre cette semaine hautement médiatisée, se cache la discrÚte et honorable Fédération de la Haute Couture et de la Mode.
Aujourdâhui nous rencontrons sa responsable RSE, LĂ©onore Garnier, qui nous parle de son parcours, de la fĂ©dĂ©ration, et de traçabilitĂ©.
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Saknas det avsnitt?
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Cet Ă©pisode est le premier dâune trilogie dĂ©diĂ©e au sujet de la traçabilitĂ©. Quâest-ce que la traçabilitĂ© ? Quel est son rĂŽle au sein de la responsabilitĂ© sociale et environnementale des entreprises ?
Pour tenter de rĂ©pondre Ă cette question complexe, je suis allĂ©e Ă la rencontre dâexperts. Notre premiĂšre invitĂ©e sâappelle Sylvie BĂ©nard, alias « la dame Ă la licorne ».
PremiĂšre directrice de lâenvironnement au sein du groupe de luxe LVMH, elle fait figure de vĂ©tĂ©ran dans le milieu du dĂ©veloppement durable. Aujourdâhui, elle transmet son expertise Ă des clients par le biais de son entreprise de conseil âLa dame Ă la Licorneâ, et prĂ©side lâorganisation Paris Good Fashion.
Pour Substance, nous avons discuté de son métier, son évolution, mais aussi de traçabilité.
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Substance a Ă©tĂ© crĂ©Ă© avec un double objectif. Le premier est dâĂ©duquer sur lâimpact social et environnemental de la mode, en dĂ©mocratisant ce sujet trĂšs complexe.
Le second est de montrer quâun autre rapport Ă la consommation est possible, et souhaitable. Les interviews dâartistes dans les mĂ©dias de mode sont habituellement de simples prĂ©textes Ă des shoppings list. Ici, Ă lâinverse, on a choisi dâinterroger le musicien Saint DX sur son travail, son processus crĂ©atif, mais aussi sur les objets de son quotidien (instruments, vĂȘtementsâŠ) avec lesquels il a un rapport Ă©motionnel.
Saint DX a été interviewé dans un café parisien par la journaliste Alix Van Pée.
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Quand jâai commencĂ© Ă travailler sur le thĂšme du coton, une scĂšne de film sâest tout de suite imposĂ©e Ă ma mĂ©moire. Dans Twelve Years a Slave, le film de Steve McQueen sorti en 2014, il y a cette scĂšne oĂč lâon voit des esclaves d'origine Africaine qui chantent leur dĂ©sespoir dans les champs de coton du Sud des Etats-Unis. Câest comme ça que je mâimagine la naissance du Blues. Des esclaves dĂ©sespĂ©rĂ©s, des sonoritĂ©s africaines qui vont progressivement Ă©voluer pour donner naissance au Jazz, Ă la Soul, au RnB, au Rock, au Hip-Hop, au Rap⊠En bref, Ă la musique moderne.
Jâai dĂ©cidĂ© dâen parler avec Patrice Blanc-Francard. Patrice est un journaliste musical. Il travaille entre la radio, la tĂ©lĂ©vision et la presse Ă©crite depuis les annĂ©es 60. Et il est surtout spĂ©cialiste du Jazz, et amoureux du Blues.
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Mara Poggio est business manager de lâĂ©conomie circulaire au CETI, le Centre EuropĂ©en des Textiles Innovants. DerriĂšre ces termes techniques se cache une ingĂ©nieure passionnĂ©e par le recyclage de textiles, notamment du coton. De passage Ă Paris pour une confĂ©rence, elle prend le temps dâexpliquer en dĂ©tail comment son organisation souhaite redonner vie Ă nos vieux sweat-shirts en coton.
Mara Poggio a été interviewée dans un café parisien par le journaliste Jean-Baptiste Semerdjian.
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Quand jâai commencĂ© Ă mâintĂ©resser Ă la mode durable, jâai rapidement Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă une marĂ©e dâinformations. De la part des mĂ©dias, des associations⊠Mais aussi et surtout de la part des marques. Le champ lexical de la transition Ă©cologique est aujourdâhui omniprĂ©sent dans la communication des marques. Mais comment sây retrouver parmi tous ces adjectifs ? Bio, Ă©cologique, Ă©co-responsable, green, naturel, sustainable⊠Que valent toutes ces appellations ? Heureusement, je ne suis pas la premiĂšre Ă me poser toutes ces questions. Mon invitĂ©e, Marie NGuyen, avait dĂ©jĂ observĂ© la difficultĂ© de la dĂ©marche. Câest pour rĂ©pondre Ă ce besoin quâelle a crĂ©Ă©, avec son associĂ© Antoine la marketplace WeDressFair. BasĂ©s Ă Lyon, ils facilitent le travail aux consommateurs en leur proposant une sĂ©lection de marques qui rĂ©pondent Ă une charte environnementale et sociale trĂšs exigeante. On a parlĂ© de cette charte, de leur mission Ă©ducative, mais aussi du fait de lancer une entreprise rentable et vertueuse.
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Le coton est aujourdâhui encore la fibre naturelle la plus utilisĂ©e dans lâindustrie du textile et de l'habillement. ApprĂ©ciĂ©e pour sa douceur et sa capacitĂ© dâabsorption, sa culture est aujourdâhui de plus en plus dĂ©criĂ©e. En cause, son Ă©norme consommation d'eau et de pesticides. Comment cette fibre a-t-elle conquis le monde ? Quelles en sont les problĂ©matiques actuelles, et quelles sont les solutions disponibles ? On va tenter de rĂ©pondre Ă toutes ces questions de maniĂšre transversale, et Ă©tudier le coton sous toutes ses coutures.
De quoi parle-t-on quand on parle de coton ? La question peut sembler naĂŻve. Mais force est de constater que mĂȘme au sein des professionnels de lâindustrie de la mode, on a une idĂ©e assez floue des matiĂšres et de leur production. En tous cas, en ce qui me concerne, jâavais besoin dâun cours de rattrapage. Pour y voir plus clair, jâai fait appel Ă Karine Seigneret, qui est ingĂ©nieure textile, et formatrice en matĂ©riaux innovants et dĂ©veloppement durable.