Avsnitt

  • Dans cet Ă©pisode de "Raconte-moi une OPEX", CĂ©line, infirmiĂšre militaire, partage son parcours et son expĂ©rience, notamment sur son dĂ©ploiement en Afghanistan en 2010. EngagĂ©e Ă  21 ans au sein du rĂ©giment mĂ©dical en tant que brancardier secouriste, CĂ©line a ensuite Ă©voluĂ© vers la carriĂšre d'infirmiĂšre diplĂŽmĂ©e d'État, tout en restant au service de l’armĂ©e, une vocation qui est nĂ©e d’un dĂ©sir de servir son pays aprĂšs l'obtention de son baccalaurĂ©at.

    Lors de son dĂ©ploiement en Afghanistan, CĂ©line a Ă©tĂ© affectĂ©e Ă  Kaboul, oĂč elle s’est occupĂ©e des blessĂ©s militaires et civils, qu’ils soient français, afghans ou d'autres nationalitĂ©s. Elle Ă©voque les dĂ©fis d'un hĂŽpital militaire en pĂ©riode d’intenses attaques terroristes et dĂ©crit son adaptation Ă  une culture totalement diffĂ©rente de celle de la France. Sur le terrain, elle a Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  de nombreuses situations d’urgence, oĂč elle a pris en charge des victimes de guerre, une expĂ©rience qui l’a profondĂ©ment marquĂ©e.

    L’infirmiĂšre militaire revient aussi sur la gestion du stress post-traumatique (SPT), un syndrome qui l’a touchĂ© plusieurs annĂ©es aprĂšs son retour d’Afghanistan. Ce n’est que 10 ans aprĂšs avoir quittĂ© l’Afghanistan, lors de la prise de Kaboul par les talibans qu’elle regarde aux informations, que ses symptĂŽmes se sont intensifiĂ©s, rĂ©vĂ©lant un stress post-traumatique non traitĂ© pendant des annĂ©es. Ce retard dans la reconnaissance de sa blessure est un exemple de la difficultĂ© qu’ont certains militaires Ă  exprimer leurs souffrances psychologiques.

    GrĂące Ă  l’aide de l’ONaC-VG et d’associations comme les Gueules CassĂ©es, CĂ©line a pu obtenir une reconnaissance officielle de sa blessure de guerre et un accompagnement administratif essentiel. Elle insiste sur l’importance de ces structures pour aider les soldats blessĂ©s, notamment dans leurs dĂ©marches pour la pension d’invaliditĂ© militaire ou l’aide sociale. GrĂące Ă  eux, CĂ©line a Ă©galement pu faire reconnaĂźtre sa fille comme Pupille de la Nation, un symbole fort de reconnaissance pour les sacrifices rĂ©alisĂ©s par les militaires blessĂ©s.

    Aujourd'hui, CĂ©line continue de bĂ©nĂ©ficier d’un suivi rĂ©gulier, tant pour son stress post-traumatique que pour ses dĂ©marches administratives. Elle reste Ă©galement en contact avec des associations de militaires, soulignant l’importance de la solidaritĂ© entre blessĂ©s. Cet Ă©pisode est aussi l’occasion d’insister sur l’importance de la prise en charge de la blessure post-traumatique, notamment en intĂ©grant davantage de psychiatres dans les structures de soin des armĂ©es.

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    Un résumé de l'opération Pamir en Afghanistan (2001-2014)


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  • Jean-Marie, ancien sous-officier ayant servi sur de nombreux territoires, nous partage son parcours militaire au sein de l’armĂ©e de Terre.

    EngagĂ© sur un coup de tĂȘte en 1975, il se spĂ©cialise rapidement dans le dĂ©minage, une vocation qui l'amĂšne Ă  intervenir en France, en Martinique et sur plusieurs thĂ©Ăątres d'opĂ©rations extĂ©rieures (OPEX).

    Parmi les missions les plus marquantes de sa carriĂšre, il Ă©voque son engagement lors de la guerre du Golfe en 1990, oĂč il est envoyĂ© en urgence pour dĂ©miner des puits d'eau Ă  KoweĂŻt City. Il dĂ©crit les conditions difficiles de son intervention, souvent avec un Ă©quipement limitĂ©. Au travers de son tĂ©moignage, l’ex-soldat souligne l'importance de la cohĂ©sion et de la prĂ©paration mentale pour gĂ©rer la peur face au danger.

    Avec beaucoup de pudeur, il raconte Ă©galement ses missions au Kosovo en 2000, oĂč il a travaillĂ© en collaboration avec des Ă©quipes belges, et quelques annĂ©es auparavant au Cambodge, oĂč la densitĂ© de mines dissĂ©minĂ©es sur le terrain reprĂ©sentait un danger constant pour la population locale. Une mission essentielle pour permettre de restaurant une vie plus normale pour les habitants, mais extrĂȘmement dangereuse comme lorsqu’il a dĂ» neutraliser une mine artisanale camouflĂ©e dans un arbre, un souvenir qui l'a profondĂ©ment marquĂ©.

    AprĂšs 27 ans de service, et de nombreuses opĂ©rations en France et Ă  l’étranger, le militaire dĂ©cide de prendre sa retraite. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’il dĂ©couvre l'ONaCVG (Office national des combattants et des victimes de guerre), avec lequel il entretient des relations rĂ©guliĂšres, notamment Ă  travers des programmes de mĂ©moire oĂč il tĂ©moigne auprĂšs des jeunes de son expĂ©rience.

    Enfin, Jean-Marie insiste sur l'importance de transmettre son histoire aux nouvelles générations, afin de perpétuer la mémoire des conflits récents et des opérations extérieures notamment celles auxquelles il a participé.

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    Pour en savoir plus sur la mission des casques bleus français au Cambodge, suivez ce lien


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  • De l'engagement au soutien : Le parcours d'un ancien combattant

    Guillaume, ancien militaire devenu policier municipal, partage son expérience au sein de l'armée de Terre et son chemin vers la reconnaissance en tant qu'ancien combattant. Son récit offre un aperçu poignant des défis auxquels sont confrontés les soldats, tant sur le terrain qu'à leur retour à la vie civile.

    EngagĂ© Ă  20 ans, peu aprĂšs les attentats du 11 septembre 2001, Guillaume Ă©tait motivĂ© par le dĂ©sir de dĂ©fendre ses valeurs et celles de son pays. Son parcours l'a menĂ© de l'armĂ©e de terre aux opĂ©rations extĂ©rieures (OPEX) en Afrique, notamment au SĂ©nĂ©gal et en CĂŽte d'Ivoire, oĂč il a servi comme dans patrouilles de reconnaissance blindĂ©es.

    Les missions en OPEX l'ont exposé à des situations dangereuses et traumatisantes. "Sur le coup, l'entraßnement fait qu'on n'a pas peur," explique-t-il. "Mais la peur, je l'ai ressentie aprÚs." Cette expérience a laissé des séquelles psychologiques, aboutissant à un syndrome post-traumatique (SPT) qui n'a été diagnostiqué et traité que des années plus tard.

    Guillaume souligne l'Ă©volution positive dans la prise en charge psychologique des militaires. "À l'Ă©poque, on n'en parlait pas," dit-il. "Maintenant, c'est suivi. C'est une blessure reconnue."

    Aujourd'hui ressortissant de l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaC-VG), Guillaume apprécie le soutien et l'accompagnement reçus. "Ils m'ont bien accompagné, ils m'ont écouté," affirme-t-il. Sa carte du combattant, qu'il garde toujours dans son portefeuille, est pour lui "un sésame universel".

    Bien qu'il reste discret sur son passĂ© militaire dans son travail actuel, Guillaume s'efforce d'aider les jeunes anciens combattants. "J'essaie de transmettre les infos aux jeunes qui pourraient ĂȘtre anciens combattants mais qui ne le savent pas," explique-t-il, soulignant l'importance de connaĂźtre ses droits et d'obtenir le soutien nĂ©cessaire.

    Le témoignage de Guillaume met en lumiÚre les sacrifices des militaires et l'importance cruciale du soutien institutionnel aprÚs leur service. Il rappelle que derriÚre chaque ancien combattant se cache une histoire de courage, de sacrifice et de résilience.

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  • Quelles sont les rĂ©actions et les questions que l’on se pose lorsque l’on est dĂ©signĂ© pour partir en mission Ă  l'Ă©tranger pour dĂ©fendre son pays, parfois au pĂ©ril de sa vie ? Dans cet Ă©pisode de "Raconte-moi une OPEX", le nouveau podcast de l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), nous plongeons dans le quotidien des soldats français dĂ©ployĂ©s en opĂ©rations extĂ©rieures (OPEX). À travers des questions posĂ©es par des jeunes lycĂ©ens et collĂ©giens, nous dĂ©couvrons des rĂ©cits poignants et authentiques d’hommes et de femmes qui ont choisi de consacrer leur vie au service de la France.

    L'invité de cet épisode est l'adjudant-chef Benoßt, un militaire engagé depuis 1993. AprÚs avoir servi dans les transmissions pendant 18 ans, il a rejoint les actions civilo-militaires à Lyon. Au cours de sa carriÚre, il a été déployé dans de nombreux théùtres d'opérations, notamment en Bosnie, au Kosovo, au Tchad, en Afghanistan, au Liban, en Centrafrique et plus récemment au Mali. C'est lors de cette derniÚre mission qu'il a été gravement blessé, une expérience qu'il partage avec beaucoup d'émotion.

    Au fil de cet épisode Benoit aborde plusieurs thématiques clés : ses motivations lors de son engagement dans l'armée, les défis et les dangers rencontrés en OPEX, et la maniÚre dont il a surmonté sa blessure. Il évoque également le rÎle crucial de l'ONaCVG dans la reconnaissance et le soutien des militaires blessés. Ce témoignage permet de mieux comprendre le sacrifice et la résilience de ceux qui servent notre pays, et l'importance de les soutenir à leur retour.

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  • Quelles sont les rĂ©actions et les questions que l’on se pose lorsque l’on est dĂ©signĂ© pour partir en mission Ă  l'Ă©tranger pour dĂ©fendre son pays, parfois au pĂ©ril de sa vie ? Dans cet extrait du premier Ă©pisode de "Raconte-moi une OPEX", le nouveau podcast de l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), nous plongeons dans le quotidien des soldats français dĂ©ployĂ©s en opĂ©rations extĂ©rieures (OPEX). À travers des questions posĂ©es par des jeunes lycĂ©ens et collĂ©giens, nous dĂ©couvrons des rĂ©cits poignants et authentiques d’hommes et de femmes qui ont choisi de consacrer leur vie au service de la France.

    L'invité de cet épisode est l'adjudant-chef Benoßt, un militaire engagé depuis 1993. AprÚs avoir servi dans les transmissions pendant 18 ans, il a rejoint les actions civilo-militaires à Lyon. Au cours de sa carriÚre, il a été déployé dans de nombreux théùtres d'opérations, notamment en Bosnie, au Kosovo, au Tchad, en Afghanistan, au Liban, en Centrafrique et plus récemment au Mali. C'est lors de cette derniÚre mission qu'il a été gravement blessé, une expérience qu'il partage avec beaucoup d'émotion.

    Au fil de cet épisode Benoit aborde plusieurs thématiques clés : ses motivations lors de son engagement dans l'armée, les défis et les dangers rencontrés en OPEX, et la maniÚre dont il a surmonté sa blessure. Il évoque également le rÎle crucial de l'ONaCVG dans la reconnaissance et le soutien des militaires blessés. Ce témoignage permet de mieux comprendre le sacrifice et la résilience de ceux qui servent notre pays, et l'importance de les soutenir à leur retour.

    Retrouvez dĂšs mardi 25 juillet l'interview complĂšte de l'Adjudant-chef Benoit sur votre plateforme favorite : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, etc.


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