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    Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !


    Le site de la collection Neuflize OBC : https://accueil.collection.neuflizeobc.fr/


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  • Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !


    1’30 – Caroline Stein évoque son parcours initial en littérature.

    8’00 – Caroline raconte sa première embauche chez les éditions Somogy, travaillant sur des catalogues d'expositions et son introduction au milieu muséal.

    9’53 – Elle décrit son immersion dans les institutions culturelles et les festivals à travers ses projets, dont Chroniques Nomades à Honfleur.

    11’00 – Caroline parle de son travail avec le collectif Planches Contact et sa collaboration avec des photographes sur des projets comme Made in China et Made in France.

    19’50 – Caroline explique la dynamique de Tendance Floue, un collectif inspiré par Magnum.

    23’30 – Elle décrit sa rencontre avec Jean-François Camp au festival photo de Vannes et son travail sur une exposition réalisée dans des conteneurs puis ses années chez le laboratoire Dupon.

    30’00 – Son arrivée chez Neuflize OBC en 2017, où elle intègre la banque pendant sa réorganisation et participe à la célébration des 20 ans de la collection d'art.

    39’00 – Caroline explique la vision derrière la collection Neuflize OBC, centrée initialement sur le portrait, puis évoluant vers des thèmes comme la figure humaine et la mémoire.

    45’00 – Elle partage son expérience sur le renouvellement des accrochages dans le cadre de la collection Neuflize OBC.

    52’00 – Caroline offre des conseils aux photographes sur la manière de soumettre un dossier à la fondation, avec des recommandations pratiques pour être efficace et pertinent.

    54’00 – Elle mentionne son implication dans le collectif Les Filles de la Photo et l’ouvrage Y voir clair dans l’écosystème de la photographie.

    55’30 – Caroline discute des mécénats et de l’importance des programmes pédagogiques dans le cadre de ses soutiens culturels à des institutions comme Jeu de Paume et La MEP.

    1’02’15 – Elle aborde les défis de travailler dans un établissement bancaire, notamment le lien à créer entre l’art et des collaborateurs souvent éloignés de ce milieu.

    1’04’00 – Caroline revient sur la médiation qui représente 80 % de son travail, un rôle clé pour valoriser la collection à la fois en interne et auprès des partenaires.

    1’06’00 – Elle conclut avec des conseils sur la gestion d'une collection d’entreprise, insistant sur l’importance de l’équilibre entre l’interne (collaborateurs) et l’externe (partenaires et publics).


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    Mara Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!


    Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7


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  • Marta Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!


    1:44 – Her childhood and her love of visiting museums. 

    4:15 – Her studies at Harvard in art and her internships in museums in the USA and Europe. 

    10:15 – Her job as a photo editor for a graphic design company and her dissertation at Princeton on 19th-century British photography, staged photography, and photo albums from the late 1830s to 1870. She spent two years in the UK for her PhD and conducted archival research at the V&A in the print room. 

    14:20 – Her job at the V&A, the V&A Photography Centre, and the projects she undertakes as a curator of this center. 

    18:15 – Her team: three people when she arrived, now seven permanent positions, and the other roles at the V&A (conservators, loans, art handlers, interpretation team, web team, programming team…) = 700 people work at the V&A. 

    21:50 – Developments she has observed in the field of museum photography since she began:

    -         Photography has been integrated into permanent spaces (like at MoMA, but not at the V&A).

    -         The importance of the photography acquisition group, an increasingly significant aspect of her work. 

    25:30 – Advice for curators: Take every opportunity to examine photographs as objects, study photo books. 

    28:30 – She feels fortunate to have focused on early photography at the beginning of her studies, as having a deep understanding of the history of photography makes it easier to build upon that to engage with the present. 

    29:15 – It is valuable to have some hands-on experience, to know how things are made. This includes making photographs, both digital and analog.  


    Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7


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    Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie au CACP-Villa Pérochon et bonne écoute !


    Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/


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  • Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie aux Rencontres de la jeune photographie internationale et bonne écoute !


    2’35 - Son parcours en tant qu’animateur puis directeur de centre socioculturel et sa rencontre avec la photographie.

    7’50 – Animateur d’un atelier photo et sa participation avec la création d’un collectif à L’Europe D’art d’Art en 1989 pendant quelques années.

    12’ – Envie de continuer son projet autour d’un collectif avec le soutien de la ville et la création d’une association en 1994, Pour l’Instant.

    13’ – La résidence comme période protégée pour s’interroger sur sa pratique avec 8 résidents autour d’une personnalité de la photographie.

    14’- Un format qui évolue sur la période et la durée et la création de la Villa Perochon, un centre d’art dédié à la photo en 2013 puis premier centre photo d’intérêt national en 2018.

    17’30 – Un financement public de la ville, de la Drac et de la région 

    20’ – Importance de la médiation avec le premier emploi de l’association dédié à un médiateur culturel. 

    23’50 – Durant les 15 ans premières années uniquement des bénévoles dont lui et il est salarié à mi-temps en 2012. Avant l’ouverture de la Villa Perrochon, il avait deux vies : directeur de centre socioculturel et bénévole de l’association Pour l’Instant. 

    27- Les étapes de création d’une association comme la sienne : 

    _ proposer une idée et aller vers les gens qui sont intéressés de tous niveaux sociaux et professionnels pour créer un collectif et fédérer les énergies. 

    _ l’animer en gardant des contacts fréquents et construire le projet ensemble. 

    _ structurer petit à petit et se donner des objectifs sans contrainte de temps. 

    32’ – L’ancrage territorial l’a protégé des changements de municipalités. 

    34’20 – Les résidences des Rencontres de la jeune photographie internationale. 

    41’20 – Son conseil pour les photographes qui postulent aux résidences : être sincère dans ce que l’on propose et ne pas suivre les tendances. Oser présenter ce que l’on est, ce qu’on veut être et ce qu’on veut dire.

    44’30 – Il a des projets après la Villa Perochon, mais c’est trop tôt pour en parler.

    46’ – Ses conseils pour des personnes qui souhaitent créer une association comme la sienne : l’attention doit être portée au projet, car le projet fait le lien entre tout ce qu’on peut mettre en place. 

    Il est important de mesurer le projet et les moyens que l’on dispose au quotidien. Aujourd’hui plein de dispositifs financiers peuvent détourner le projet. Il est important de se tenir à son projet politique et sincère, mais ce n’est pas la chose la plus simple à faire. 

    48’30 - Il a été tenté de faire une carrière de photo, mais il a fait le choix de travailler sur un projet photo collectif. On doit faire des choix douloureux en se demandant où on veut aller et pourquoi.


    Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/


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  • -> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.

    In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive. 


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  • In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive. 


    1'40 - Born in the late '60s, he was influenced by TV culture and movies by Fellini, Godard, etc.  

    6' - He quickly realized that he wanted to be involved with images because he found pleasure in looking at them and thinking about how they fit into the world.  

    9' - After his graduation, he was invited to curate shows and write texts. He became known for making unexpected connections between things. For example: an exhibition at Le Bal about Anonymous Americans in film.  

    19' - Why it is important to write to a writer if you think their work is good.  

    20'30 - Writing as an addiction.  

    23'10 - Juggling multiple projects: working on 3 shows and 8 books at the same time. He does not support repetition.  

    27'30 - The first text he wrote as a professional and his book for Phaidon, "Photography and Art."  

    32'10 - The magazines he created with the auction house Christie's and the collector Christina Belker.  

    37' - His experience in NY at the ICP, managing the program for 5-6 years.  

    45' - Now, exhibitions are collaborations between photographers and curators because, most of the time, the photographer has an idea of what the show will look like. Making exhibitions is part of their work.  

    47'40 - Advice for curators: you need to go beyond your ego in helping the artist create the work they can't do on their own. It’s tempting to say, "I will do it like this." But it is important to move past that phase.  

    51'30 - Advice for writers: just write, whether it will be published or not, and your writing will improve. Don’t be afraid to approach people you admire. Stay interested and aware of the possibilities. There is no formal career path.  

    53'15 - Now, he says yes to only 10% of the proposals he receives. If his heart is not in it, he cannot say yes. He cannot do something he is not interested in because it would kill the thing he loves. One important thing is to keep your curiosity alive.


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    Giovanna Calvenzi est une éditrice photo italienne qui a travaillé pour de nombreux médias : Corriere della Sera, Gazzetta dello Sport, mais aussi Glamour et Famiglia Cristiana. Nous avons parlé du déclin de la presse et de la disparition du métier d’éditrice photo en Italie, ainsi que des autres projets qu’elle a menés. Elle a été directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998, commissaire invitée à Photo España en 2002, déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014 et elle s’occupe actuellement des archives de son mari défunt Gabriele Basilico, en organisant avec l’équipe des archives des expositions et des livres. Bonne écoute !


    Archives Gabriele Basilico : https://www.archiviogabrielebasilico.it/it


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  • Giovanna Calvenzi est une éditrice photo italienne qui a travaillé pour de nombreux médias : Corriere della Sera, Gazzetta dello Sport, mais aussi Glamour et Famiglia Cristiana. Nous avons parlé du déclin de la presse et de la disparition du métier d’éditrice photo en Italie, ainsi que des autres projets qu’elle a menés. Elle a été directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998, commissaire invitée à Photo España en 2002, déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014 et elle s’occupe actuellement des archives de son mari défunt Gabriele Basilico, en organisant avec l’équipe des archives des expositions et des livres. Bonne écoute !


    2’ – Intéressée par la littérature italienne, assistante du photojournaliste Federico Patellani, professeur dans une école de photo et sa première collaboration dans la presse hebdomadaire en tant qu’éditrice photo.

    9’12 – Son expérience au Corriere della Sera, puis chez Condé Nast.

    11’10 – Son expérience en tant que directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998 suite à l’invitation de Bernard Millet et sa famille française, qui a commencé avec la rencontre de Christian Caujolle.

    17’30 – Commissaire invitée à Photo España en 2002 et déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014.

    22’20 – Son métier d’éditrice photo chez Glamour pendant deux ans, puis à la Gazzetta dello Sport pendant douze ans, l’arrivée des banques d’images et sa dernière expérience dans la presse chez Famiglia Cristiana pendant quatre ans.

    37’ – La crise de la presse italienne avec la baisse des budgets et l’arrivée des agences en ligne. Il n’y a plus d’éditeurs photo, ce sont maintenant des iconographes.

    42’ – L’arrivée de l’IA l’enthousiasme, mais il faut protéger les auteurs en trouvant des règles.

    47’40 – Elle travaille pour les archives de son mari défunt Gabriele Basilico depuis 2013 avec l’assistant du photographe et son équipe. Elle fait des expositions, des livres et a créé un site avec un ancien collègue.

    50’ – Son conseil pour de futurs éditeurs photo : fréquenter le milieu de la photo en se déplaçant physiquement et en allant à Arles, Perpignan... et lire.

    53’ – Elle lit Libération, L’œil de la photographie, le Guardian et parfois la presse italienne.

    53’30 – Son conseil pour de futurs photographes : il est important de réfléchir à ce qu’on aime vraiment. On peut être un excellent photographe tout en ayant un autre emploi comme banquier ou médecin.


    Archives Gabriele Basilico : https://www.archiviogabrielebasilico.it/it


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  • -> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.

    With Chris Boot, we talked about political engagement to create a more diverse world through his work experience at Magnum Photos, Aperture, and as an independent publisher. In this conversation, we explore the beginning of his career in London, working for a co-op selling photographs and developing Magnum's presence in London and New York, and his work with Phaidon and Aperture. We discussed inclusivity in the photography industry, both in magazine pages and within companies, as he worked on at Aperture. He also gave us advice to clarify the purpose and narrative of the story we want to tell because if we find that clarity, nothing will stop us.


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  • With Chris Boot, we talked about political engagement to create a more diverse world through his work experience at Magnum Photos, Aperture, and as an independent publisher. In this conversation, we explore the beginning of his career in London, working for a co-op selling photographs and developing Magnum's presence in London and New York, and his work with Phaidon and Aperture. We discussed inclusivity in the photography industry, both in magazine pages and within companies, as he worked on at Aperture. He also gave us advice to clarify the purpose and narrative of the story we want to tell because if we find that clarity, nothing will stop us.


    3’11 – He worked as a coordinator in a photo co-op and was part of a socialist community.

    10’30 – Started working for Magnum as a salesperson with Neil Burgess.

    17’15 – Became the director in London when Neil Burgess went to NY.

    19’10 – Went to NY to find economic routes.

    21’56 – The first book he worked on was a history of Georges Rodger.

    30’50 – He returned to London, worked for Phaidon, created many books, and stayed for 10 years.

    36’45 – In 2000, he started his own publishing house.

    46’ – When he started at Aperture, they were considering stopping the publication of magazines and books, but he doubled the price of the magazine, made it more luxurious, with themes, and focused on social justice. It was a gamble.

    54’ – He aimed to create a more inclusive company, both in the magazine and in the company itself.

    56’30 – Income at Aperture at that time: 10% from exhibitions, 30% from sponsorships and grants (individual gifts), and the remaining from book and magazine sales.

    59’25 – He moved back to London, got ill, and continued to work on books.

    1’01 – Evolution in photography: social media. Before, there were no emails. You did things with people you could meet in person. Now it’s a tyranny.

    1’04’10 – His advice for photographers and publishers: Clarify the purpose and narrative. If you find that clarity, nothing can stop you.


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  • Pour la troisième conférence réalisée devant un public durant les Rencontres d’Arles 2024, je suis entourée d’Urs Stahel, conservateur à la fondation MAST à Bologne et Arthur Mettetal, historien des chemins de fer et spécialiste du patrimoine ferroviaire et industriel. Dans cette conversation on est revenu sur les enjeux et leurs rôles de commissaires à travers les exemples des expositions dont ils sont les commissaires aux Rencontres d’Arles cette année : « Quand les images apprennent à parler » et « Wagon-bar, une petite histoire du repas ferroviaire ». Un grand merci à l'interprète Anita Saxena et très bonne écoute !


    3’30 - Urs Stahel : son travail à la fondation MAST et sa rencontre avec la collectionneuse Astrid Ullens de Schooten Whettnall.

    8’10 – La genèse de l’expo « Quand les images apprennent à parler » et la construction de la collection A.

    12’50 – Le choix de sélection des photographies de cette collection composée de différentes écrire qui rendent compte de la réalité des sociétés et d’histoires industrielles.

    19’10 – Cette exposition est le travail d’une toute petite équipe composée de trois personnes.

    22’ – Arthur Mettetal : délégué général du fonds de dotation Orient Express et historien. Son rapport à la photo est venu avec un projet, en 2010-2011, sur l’usine Metal Europe, dans le Pas de Calais. Puis réalisation d’une thèse sur l’histoire de l’Orient Express. Réflexions sur l’utilisation de photos pour documenter et créer de l’archive, mais aussi l’utilisation d’images comme source de l’histoire. Réalisation d’une première expo à Arles en 2021, intitulée : « Orient express & cie. »

    25’55 –Valorisation d’une recherche historique en la partageant au plus grand nombre.

    27’21 – La genèse de l'exposition.

    30’ – Comment il a sélectionné les œuvres et documents à inclure : un coup de foudre visuel avec une série. Ce n’est pas une histoire exhaustive de la nourriture dans les différentes mobilités, mais partir de série d’images et créer un cheminement intelligible. Histoire des innovations, des chemins de fer, et de la manière dont les entreprises utilisent la photo pour se créer une culture de marque.

    32’30 – L’envers du décor de l’exposition : Il est tout seul sur le fonds de dotation et il s’est entouré de l’éditeur Textuel pour faire un livre et l’exposition est co-produite par les Rencontres d’Arles. Ils travaillent sur le fonds depuis 6 ans et ils ont eu trois mois pour ce projet.

    36’45 - Arthur Metttal : ses conseils pour des personnes qui souhaitent devenir commissaire d’exposition :

    - Se confronter à des fonds d’entreprises, car ils sont magnifiques et certains sont en danger.

    - Dans une pratique historique, ne restons pas dans les archives papier classiques, mais utilisons l’image comme source de l’image en allant sur le terrain.

    38’30 – Urs Stahel : ses conseils pour de futurs commissaires : On a l’idée qu’il y a une seule histoire de la photographie, mais il y a une histoire oubliée de l’histoire, il s’agit de l’histoire de la production et des industries.


    Quand les images apprennent à parler : https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1548/quand-les-images-apprennent-a-parler

    Wagon-bar, une petite histoire du repas ferroviaire : https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1550/wagon-bar


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  • Pour la deuxième conversation enregistrée en public durant les Rencontres de la Photographie à Arles, j’ai été invitée par la Galerie Triangle à échanger sur la thématique des réflexions écologiques dans le milieu de la photographie. Avec Jean-Matthieu Gautier de la revue EPIC et Nadège Tixier-Lamaison de la galerie Triangle nous avons exploré leurs parcours, leurs projets et leurs conseils pour des photographes qui souhaiteraient voir leurs travaux publiés dans une revue ou exposés dans une galerie.


    À travers leurs expériences, nous avons parlé des réflexions qu’ils ont pour faire des projets plus écologiques avec du côté de la revue EPIC : ne pas avoir de publicité pour ne pas pousser à la consommation, imprimer en France et ne pas être disponible en kiosque pour éviter d’envoyer des exemplaires au pilon. Et du côté de la Galerie Triangle : essayer de réutiliser des cadres, avoir des cadres en bois, utiliser des papiers et cartels moins chimiques et se déplacer en transport en commun.


    Ce qu’on peut retenir de cette discussion, c’est que personne n’est irréprochable, mais qu’il est important de faire au mieux avec ses propres contraintes en se posant des questions pour chercher des alternatives plus écologiques en demandant des conseils autour de soi.


    1’50 – Jean-Matthieu Gautier : sa formation de journaliste, ses premières expériences professionnelles puis sa rencontre avec Ambroise Touvet de l’agence Oblique.

    La relance de la revue EPIC et son format de présenter des séries photo au long cours avec la parole des photographes.

    5’15 – Son rôle chez EPIC et le reste de son équipe.

    6’50 – Ses conseils pour des photographes qui souhaiteraient voir leurs travaux publiés dans EPIC.

    11’ - La genèse et les évolutions de la revue EPIC avec comme partis pris de ne pas avoir de publicité et d’imprimer en France.

    13’07 - Leurs réflexions sur la façon de faire un magazine aligné avec ses sujets engagés :

    Se détacher de l’actualité immédiate pour se documenter avec un long temps de réflexion, mais aujourd’hui la réflexion de faire évoluer ce postulat.

    Pas disponible en kiosque, car cela supposerait des envois au pilon de magazines.

    19’20 - Pour faire le lien avec l’exposition sur les murs où cette discussion a eu lieu, il nous explique comment ils ont présenté le travail de Maxime Riché dans les pages d’EPIC.

    25’10 – Nadège Tixier-Lamaison : elle nous explique les choix qui ont été faits pour présenter le travail de Maxime Riché dans l’espace d’exposition.

    27’ – Sa formation de photographe et les projets à Londres et en Australie qui l’ont mené à lancer la Galerie Triangle fin 2021 pour créer un lieu pour tout le monde et pas juste pour les connaisseurs.

    30’ - Ses conseils pour des photographes qui souhaitent rejoindre sa galerie.

    33’20 – Comment a-t-elle choisi le thème de l’exposition « Change » ?

    34’50 – Les réflexions écologiques sur la façon de faire des expositions comme celle-ci : un arbitrage entre le beau, ses valeurs personnelles et des raisons économiques, car un papier plus écologique peut coûter deux fois plus cher qu’un papier classique. Essayer de réutiliser des cadres, avoir des cadres en bois et utiliser des papiers et cartels moins chimiques, se déplacer en transport en commun.


    Le site de la Galerie Triangle : https://www.galerietriangle.com/

    Le site de la revue EPIC : https://revueepic.fr/

    Instagram de la Galerie Triangle : https://www.instagram.com/galerie.triangle/

    Instagram de la revue EPIC : https://www.instagram.com/revueepic/


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  • Durant la semaine d'ouverture des Rencontres de la Photographie à Arles, j'ai été ravie d'être invitée par le Festival Impulse pour réaliser une discussion sur les publications collectives et l'auto-édition. Nous explorons ces sujets avec Zélia Zinner de Neptune Journal, et Basile Le Cleac’h de l'Atelier du Palais. On a parlé, en particulier, de l'importance d'être bien entouré et d'être sincère avec soi-même et les autres. J'espère que cet épisode en public vous plaira. Bonne écoute !


    1' - La genèse de l’Atelier du Palais, l’atelier d’impression en risographie et la défense de l’auto-édition.

    3’10 - Rencontre et collaboration avec Zélia Zinner.

    5’48 – Neptune Journal : plateforme pour des photographes femmes et non conforme au genre.

    8’40 – La réception du premier numéro et projet du second.

    10’55 - La sélection des photographes pour Neptune Journal.

    16’ – Zélia Zinner : " Neptune Journal n’est pas une source de revenus, mais une passion ".

    21’31 - Le rôle de l'Atelier du Palais dans le projet Neptune Journal.

    23’40 - L’accompagnement des photographes à l’Atelier du Palais.

    27’10 – Exemple du livre de Simon Bouillère.

    33’30 – Autres supports : affiches, jeux, etc.

    37’10 - Faire un lieu alternatif associatif : défis et apprentissages.

    41’ - Conseils pour les personnes souhaitant se lancer en auto-édition et réaliser une publication collective.


    Le site de l'Atelier du Palais : https://www.librairiedupalais.fr/atelier-du-palais/

    Instagram de l'Atelier du Palais : https://www.instagram.com/atelierdupalais/

    Instagram de Neptune Journal : https://www.instagram.com/neptune.journal/


    Instagram du Festival Impulse : https://www.instagram.com/festivalimpulse/


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  • -> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.

    Kent is an arts writer and Associate Professor at Montclair State University in New Jersey. In this fascinating conversation, we talk about digital culture and emerging technologies. From her love for Proust to how surrealism supported socialism and surveillance capitalism, we delve into how artists use technology in unconventional ways. We also discuss the importance of using the word "image" instead of "picture" when referring to images created by algorithms and the importance of reading and questioning things. Reading (and listening) is a community. Enjoy listening!


    Charlotte Kent's website: https://ckent.art/


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  • Charlotte Kent is an arts writer and Associate Professor at Montclair State University in New Jersey. In this fascinating conversation, we talk about digital culture and emerging technologies. From her love for Proust to how surrealism supported socialism and surveillance capitalism, we delve into how artists use technology in unconventional ways. We also discuss the importance of using the word "image" instead of "picture" when referring to images created by algorithms and the importance of reading and questioning things. Reading (and listening) is a community. Enjoy listening!


    2’42 – Childhood with a diplomat father and a film critic mother.

    8’15 – We don't like the same art at all ages. She loved Renoir's paintings as a child and now loves landscapes.

    9’30 – In college, she studied philosophy, became an artist's model, and began viewing art differently.

    10’57 – She went to graduate school to read Proust on art. She was interested in why certain writings about art are excluded from history. She studied 1930s surrealism and its support for socialism.

    14’23 – She examined the contemporary period by disrupting art historical discourse.

    14’54 – In NY after 2011, a campaign said: If you see something, say something. This worried her as it hindered education, which could teach people to interpret the world visually using art.

    17’03 – Artists working on surveillance led her to consider emerging technology. She was interested in unconventional uses of this technology by artists.

    20’32 – In 2020, she was unhappy with the NFT conversation as it ignored older practices. The same issue existed with AI, which has been a concern since 2010 due to filter bubbles and algorithms.

    25’45 – The 20th century disrupted authority by disrupting historical styles. How is it disruptive to be disruptive now?

    27’ – There is a place for new aesthetics because people want to rest their eyes.

    35’ – Mobile devices and social platforms influenced photography by allowing many photos and creating styles on platforms like Tumblr, Flickr, and Instagram. We now appreciate selfies' new angles.

    43’30 – Many artists ask: why use the media they use? Every medium has its history, politics, social influence, and practices. This is a challenge for artists, who often face questions about their methods.

    48’ – She worries when photographers avoid engaging with other practices using technology.

    50’30 – With algorithmically generated works, she prefers "image" over "picture" to address the complexities of input, systems, text, tagging, and algorithms. However, discussing photography's role in people's experiences remains essential. How do we manage this for the audience?

    55’10 – Reading is important. Reading is a community.

    57’45 – She does not believe in the hierarchy of art.

    1’02 – Exercise for her students: choose an artwork and view it in person for an hour twice a week for one or two months.


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  • -> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.

    Avec Mélanie Scarciglia et Christophe Boutin, nous avons parlé de livres d’artistes. Nous sommes revenus sur la genèse des deux maisons d’édition qu’ils ont fondées ensemble, Onestar Press et Three Star Books. En parcourant leurs projets, nous avons abordé les évolutions du milieu de l’édition, comme l’arrivée de la technologie print on demand au début des années 2000, qui leur a permis de faire de petites quantités de tirages, mais aussi les premières éditions des foires du livre d’art en 2005, telles que Printed Matter à New York, qui ont aussi accompagné le développement du marché du livre d’artiste. Dans cet entretien, nous avons parlé des multiples qu’ils ont faits : tirages, chaises, étagères, des PDF de leurs livres qui sont disponibles en libre accès et de leur processus de travail basé sur une conversation avec des artistes pouvant prendre jusqu’à 10 ans pour réaliser un ouvrage. Bonne écoute !


    Le site de Onestar press : https://www.onestarpress.com/

    Le site de Three Star Books : https://threestarbooks.com/

    Bénéficiez de 25% de remise sur touts les titres onestar press, pour des commandes supérieures à 100 avec le code promo : LESVOIX.

    Le code est valable du 26 Juin au 2 juillet.


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  • Avec Mélanie Scarciglia et Christophe Boutin, nous avons parlé de livres d’artistes. Nous sommes revenus sur la genèse des deux maisons d’édition qu’ils ont fondées ensemble, Onestar Press et Three Star Books. En parcourant leurs projets, nous avons abordé les évolutions du milieu de l’édition, comme l’arrivée de la technologie print on demand au début des années 2000, qui leur a permis de faire de petites quantités de tirages, mais aussi les premières éditions des foires du livre d’art en 2005, telles que Printed Matter à New York, qui ont aussi accompagné le développement du marché du livre d’artiste. Dans cet entretien, nous avons parlé des multiples qu’ils ont faits : tirages, chaises, étagères, des PDF de leurs livres qui sont disponibles en libre accès et de leur processus de travail basé sur une conversation avec des artistes pouvant prendre jusqu’à 10 ans pour réaliser un ouvrage. Bonne écoute !


    2’30 – Mélanie Scarciglia : des études en histoire de l’art et cinéma.

    3’30 – Christophe Boutin : une première carrière dans la musique et en tant qu’artiste plasticien.

    6’ – Sa découverte du livre d’artiste : il a développé avec son ex-femme, la libraire Florence Loevy, une activité de self-éditeur.

    7’43 – Le premier livre d’artiste chez Onestar Press fut un livre de Christophe, puis il a travaillé avec ses amis artistes.

    10’ – Arrivée de la technologie d'impression à la demande qui permettait de tirer des ouvrages en petites quantités.

    13’ – Première diffusion de leurs livres à la foire du livre de Francfort en 2000, puis en 2005, première foire du livre d’artistes à NY, Printed Matter.

    15’30 – Les premiers acheteurs : un public de bibliophiles, puis les institutions principalement aux USA ont suivi et certaines personnes ont souhaité acheter tous les livres.

    Tous les PDF des livres sont accessibles gratuitement en ligne.

    19’45 – Les artistes publiés deviennent eux-mêmes des éditeurs en invitant un artiste.

    21’20 – Maison de livres d’artistes et de multiples : photos, collages, objets, chaises, étagères.

    23’15 – En 2007, création de Three Star Books : le livre n’est plus un geste, mais une vraie conversation pouvant aller de 1 à 10 ans de travail.

    26’40 – Leur processus de travail : on peut aller vers les artistes avec une idée technique à tester, ou la conversation peut venir des artistes eux-mêmes.

    32’30 – Exemple du livre d’artiste de Cyprien Gaillard au Sri Lanka.

    39’50 – Il s’agit de livres qui doivent être accompagnés et ils doivent expliquer comment ils sont faits pour les vendre.

    41’40 – Les défis pour les éditeurs de livres d’artistes : ils encouragent d’autres éditeurs à faire des livres d’artistes. Plus l’internet devient présent, plus ce type d’ouvrage devient important, car il existe un contact physique avec le regardeur et les objets.

    48’48 – Des conseils pour les éditeurs : il faut avoir un bon comptable et s’entourer des gens qu’on aime.

    Des conseils pour les artistes : si les artistes ne trouvent pas d’éditeurs qui veulent les éditer, il faut éditer soi-même. "Il est important de faire des choses qui vous ressemblent et ne pas se laisser faire par l’objet imprimé."


    Le site de Onestar press : https://www.onestarpress.com/

    Le site de Three Star Books : https://threestarbooks.com/

    Bénéficiez de 25% de remise sur tous les titres Onestar Press, pour des commandes supérieures à 100 euros avec le code promo : LESVOIX.

    Le code est valable du 26 Juin au 2 juillet.


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  • -> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.

    « Well Done John est une phrase qu’on peut dire à la fin d’un shoot pour dire « Bravo ! » Avec mes formations je souhaite donner confiance aux photographes. » Laure Bouvet est acheteuse d’art et elle accompagne des photographes dans leurs pratiques commerciales et artistiques avec sa structure Well Done John. Dans cet entretien, on a parlé de ses expériences d’acheteuse d’art chez les agences Fred & Farid et la Chose et en tant qu’indépendante, mais aussi l’évolution de son métier et de ses formations. Elle est revenue sur l’importance de développer une pratique artistique à côté de travail de commandes pour les photographes et de l’IA qui pousse les acheteuses d’art à se réinventer. Bonne écoute !


    Le site de Well Done John : https://welldonejohn.com/fr/

    Crédit photo : Ilan Deutsch @ilandeutsch. 


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