Avsnitt
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Des obstacles Ă son bonheur, tout le monde en a.
Pour BĂ©atrice, ils prennent la forme de lâurgence climatique, des inĂ©galitĂ©s et dâun certain bien-ĂȘtre personnel qui concurrence le bien commun. Câest assez, parfois, pour quâelle souhaite se terrer au fond de son lit, tout en sachant bien que ça ne rĂšglerait rien.
Alors elle se lance dans une quĂȘte : pas celle dâatteindre le bonheur, non (mĂȘme siâŠ), mais de mieux le comprendre.
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Avec Tommy Chagnon et Anta Niang, de lâĂcole de travail social
Pour se sentir bien, BĂ©atrice a besoin dâun groupe uni, que ce soit sa famille ou son Ă©quipe sportive. Mais cette complicitĂ© sâaccompagne de questions. Pourquoi est-ce que « ĂȘtre ensemble » la rend si heureuse? Qui est-elle, en dehors de ces groupes?
« Par exemple, le couple, en rĂ©alitĂ©, câest trois entitĂ©s : c'est toi, c'est moi, puis c'est nous. On existe de façon individuelle. Mais on existe aussi dans notre interaction, pis il y a un quelque chose qu'on forme, qui nous dĂ©passe, pis qui est plus grand que nous. »
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Saknas det avsnitt?
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Avec Marie-Eve Carignan, du DĂ©partement de communication, et David Morin, de lâĂcole de politique appliquĂ©e
« Liens forts » ne rime pas toujours avec « liens sereins ». Entretenir des relations apaisĂ©es, câest parfois tout un combat, surtout depuis la pandĂ©mie. DĂ©saccords dĂ©multipliĂ©s, tensions tenaces et profondes, relations emmĂȘlĂ©es et nĆud au creux du ventre : câest dur Ă ressentir et encore plus Ă dĂ©cortiquer. Comment une relation devient-elle explosive? Comment peut-on la dĂ©samorcer, voire la rĂ©parer⊠et lâapaiser?
« On n'arrivera jamais Ă faire changer d'avis, ou Ă peu prĂšs jamais, une personne qui est trĂšs convaincue, en lui disant qu'elle a tort, en la matraquant dâarguments. La confrontation, c'est rarement la clĂ©. »
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Avec Camille Byron, du DĂ©partement de philosophie et dâĂ©thique appliquĂ©e
TrĂšs souvent taraudĂ©e par sa conscience environnementale, BĂ©atrice plonge parfois dans un lourd mĂ©lange dâangoisse, de culpabilitĂ© et de doute. Pas de quoi nager dans la joie. Est-ce que nos ressentis sont compatibles avec le bonheur? Dans quelle mesure? Comment?
« à court terme, c'est beaucoup plus facile de ne pas regarder les choses. C'est assez instinctif, je pense. AprÚs, refuser de façon absolue et systématique d'avoir le moindre regard sur les conséquences de nos actes, ça pourrait nous exposer à quelque chose de beaucoup, beaucoup plus violent plus tard. »
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Avec Sarah Rocheville, du Département des arts, langues et littératures
Plusieurs dâentre nous trouvent une forme de bonheur dans les mots des autres. Quâest-ce que la littĂ©rature nous apporte? Est-ce quâelle nous tend un miroir, nous permet de nous voir pour ce que nous sommes?
« Câest comme dans les films d'horreur : le personnage se regarde dans la glace, puis voit apparaĂźtre un autre visage Ă cĂŽtĂ© du sien. Ăa lui fait peur⊠Mais, au fond, câest exactement comme au dĂ©but de la photographie. Les gens avaient peur que leur Ăąme soit visible sur la pellicule. »
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Avec AndrĂ© Lacroix, du DĂ©partement de philosophie et dâĂ©thique appliquĂ©e
Nos relations nous façonnent. Nos ressentis nous informent. La littĂ©rature nous questionne. Mais aprĂšs⊠que faire? Comment extraire le sens de tout ça, et comment lâincarner? Quels piĂšges nous guettent sur le chemin?
« On peut s'aveugler sur notre cause, sur notre idĂ©al. Et câest la meilleure façon, si je peux dire, de tomber en Ă©puisement ou de perdre le sens de ce qu'on est en train de faire. »
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Avec Philippe Apparicio, du Département de géomatique
Le mouvement, au quotidien, câest beaucoup nous dĂ©placer. Et la maniĂšre dont nous nous dĂ©plaçons influence notre bien-ĂȘtre, de plusieurs façons. Comment lâorganisation de nos villes, et ses consĂ©quences sur nos dĂ©placements, participe-t-elle Ă notre qualitĂ© de vie⊠ou pas?
« On devrait essayer de rĂ©duire la place de l'automobile lorsque c'est possible, en ville. Plus on va le faire, plus on va avoir une mobilitĂ© qui va ĂȘtre durable, plus on va rĂ©duire les niveaux de pollution, de bruit. Et plus on va avoir une ville qui va participer Ă la santĂ© collective. »
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Avec Christine Labrie, diplĂŽmĂ©e du DĂ©partement dâhistoire
Quand elle regarde Christine Labrie, BĂ©atrice se reconnaĂźt. Au-delĂ de leur lieu dâĂ©tudes, leur indignation face aux inĂ©galitĂ©s les rapproche. Toutefois, leur maniĂšre de vivre leurs frustrations les distingue. Contrairement Ă BĂ©atrice, Christine semble sâĂȘtre donnĂ© les moyens de traverser les siennes sereinement. Mais voilĂ : quels moyens?
« Au dĂ©part, on veut tout faire. On se âgarrocheâ partout. On a le souci de dĂ©montrer aussi que les gens ne se sont pas trompĂ©s puis qu'on est Ă la bonne place. Donc c'est trĂšs exigeant. Puis, au fil du temps, avec l'expĂ©rience qui s'accumule, on rĂ©ussit Ă faire un peu plus de tri. »
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Avec Marie-Eve Carignan, du DĂ©partement de communication, et David Morin, de lâĂcole de politique appliquĂ©e
Alors que les institutions agissent comme mĂ©diateurs vers le bonheur collectif, leur lĂ©gitimitĂ© est de plus en plus contestĂ©e. Cette brĂšche de confiance dans ce qui nous dĂ©passent a des consĂ©quences qui, elles aussi, nous dĂ©passent. Comment pourrait se traduire cette crise de confiance? Comment lâattĂ©nuer?
« La pire des choses, c'est de consulter des gens pour finalement pas les écouter. Il y a ces enjeux-là beaucoup dans le monde municipal, par exemple. »
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Que reste-t-il, au terme de cette saison?
Comment BĂ©atrice envisage-t-elle le bonheur? Et la suite?
Parce que lâarrivĂ©e, ce nâest pas (que) la finâŠ
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Quand une personne que vous aimez souffre, lâinquiĂ©tude se teinte parfois dâimpuissance ou dâexaspĂ©ration, voire de colĂšre. JusquâoĂč pouvez-vous, ou devez-vous, aller pour lâaider?
Comment lâĂ©pauler sans empirer une situation dĂ©licate ni perdre vous-mĂȘme pied? Quelle part de responsabilitĂ© vous revient, en tant que proche? Laquelle appartient Ă la personne en dĂ©tresse? Ă la sociĂ©tĂ©?
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RĂ©ussir. Difficile Ă dĂ©finir, cette idĂ©e nous imprĂšgne pourtant, nous motive ou nous blesse. Ă lâaube de sa vie professionnelle, Emmy sâinterroge : quâest-ce que ça signifie, le succĂšs? Ă lâinverse, quelle relation individuelle et collective avons-nous avec lâĂ©chec? Que faire, quand lâĂ©chec devient trop lourd?
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Le Bas-Saint-Laurent tient une place bien spĂ©ciale dans le cĆur dâEmmy. Câest lĂ , sur les rives du fleuve, quâelle a grandi. TrĂšs fiĂšre de son coin de pays, elle souhaite comparer son expĂ©rience avec celle des autres. Est-ce que tout le monde sâattache Ă un lieu ou Ă un repĂšre, pendant lâenfance? Quâest-ce qui influence cet enracinement â ou son absence? Comment Ă©volue-t-il, avec le temps et la culture?
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Ă lâĂ©tĂ© 2022, Maden se lance dans une expĂ©dition. Objectif : Radisson. Il ne sây rendra pas, mais des rencontres et des sentiments inattendus lui laisseront beaucoup, beaucoup de questions. Quelles histoires se raconte-t-on sur le Nord, quand on n'y a jamais mis les pieds? Et comment ça nous change, quand on sây rend? Quelles relations les communautĂ©s autochtones nouent-elles avec leurs territoires et la faune qui les habite? Quels dĂ©fis cette faune affronte-t-elle?
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Au QuĂ©bec, Maden dĂ©couvre que ses pairs utilisent beaucoup les mĂšmes pour commenter leurs cours ou leurs travaux. Alors lui aussi se lance. MalgrĂ© lâhumour parfois corrosif de ses mĂšmes, ils semblent fortifier sa relation avec les autres. Paradoxal, non? Peut-ĂȘtre pas tant que çaâŠ
Pour trouver des réponses, Maden pose ses questions à trois spécialistes et à un groupe étudiant de la Faculté des lettres et sciences humaines.
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Quand il parle du sujet de sa maĂźtrise, Maden dit quâil travaille sur le wokisme. Mais voilà ⊠Qui sont les wokes? Quelles sont leurs revendications? Comment leur militantisme sâinscrit-il dans ce qui le prĂ©cĂšde, au QuĂ©bec? Comment devient-on woke? Et pourquoi?
Maden cherche des rĂ©ponses dans le premier Ă©pisode du balado Les histoires quâon se raconte.