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  • Plus de 67 millions d’Américains ont suivi, mardi 10 septembre, sur la chaine ABC, le premier débat entre la démocrate Kamala Harris, 59 ans et le républicain Donald Trump, 78 ans. À moins de deux mois de la présidentielle, les deux candidats à la Maison Blanche, au coude à coude dans les sondages, se sont affrontés pendant 90 minutes sur l’économie, l’avortement ou encore l’immigration…

    Des échanges âpres, avec une Kamala Harris à l’offensive et un Donald Trump bousculé. Selon un sondage CNN, 63% des Américains estiment que c’est la candidate démocrate qui a gagné le débat. Donald Trump ne s’est pourtant pas privé de revendiquer la victoire tout en refusant, jeudi, la proposition d’un nouveau débat que lui avait faite mardi soir Kamala Harris. Serait-ce un aveu de faiblesse du milliardaire républicain ? Un débat gagné ne signifie évidemment pas une élection gagnée… Peut-on malgré tout parler de tournant dans la campagne ? Ce débat peut-il avoir un impact sur la dernière ligne droite de la course à la présidentielle du 5 novembre ?

    Avec :

    Elisa Chelle, professeur de sciences politiques à l’Université Paris Nanterre et rédactrice en chef de la revue Politique américaine (titre du dernier numéro : Une démocratie ébranlée) Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste de la rhétorique des présidents américains et auteur de Les mots de Trump à paraître le 17 octobre chez Dalloz Fabrice Rousselot, journaliste, spécialiste des questions internationales, ex-directeur du journal Libération et ancien correspondant à Washington
  • Sa victoire n’a étonné personne, mais son score pharaonique pose question. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, a été réélu samedi dernier avec près de 95% des voix lors d’un scrutin marqué par une très faible participation : 23% d’après les calculs des observateurs, même si les autorités ont annoncé un curieux taux moyen de 48%. Les deux adversaires du chef de l’État, l’islamiste modéré Abdelaali Hassani, 57 ans, et le socialiste Youcef Aouchiche, 41 ans, dénoncent une mascarade électorale et ont déposé mardi des recours auprès de la Cour constitutionnelle.

    Mal élu en 2019, Abdelmadjid Tebboune espérait qu’une forte affluence dans les bureaux de vote lui donne une vraie légitimité. C’est raté… Alors que va-t-il faire de ce second mandat ? Pourquoi ce désintérêt croissant des Algériens pour les urnes ? La page du Hirak, le mouvement de révolte populaire, qui avait fait tomber en avril 2019 le président Bouteflika, est-elle définitivement tournée ? Pourquoi Abdelmadjid Tebboune qui avait qualifié le mouvement de béni, a-t-il entrepris ensuite de réprimer toute voix dissidente ? Quel rôle jouent en coulisse les militaires ? Fâchée avec la plupart de ses voisins, brouillée avec la France, où va l’Algérie ?

    Avec :

    Kader Abderrahim, maître de conférence à Sciences-Po Paris, a publié Géopolitique de l’Algérie en 2020 aux éditions Bibliomonde Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur de Histoire de l’Algérie contemporaine, de la régence ottomane d’Alger au Hirak chez Nouveau monde édition (sortie en poche prévue ce mois de septembre) Brahim Oumansour, chercheur associé et directeur de l’Observatoire du Maghreb à l’Iris, auteur de Algérie, un rebond diplomatique paru en 2023 aux éditions Eyrolles

    À lire aussiPrésidentielle en Algérie : la jeunesse désabusée et sans espoir pour un vrai changement

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  • Que nous dit la guerre d'Ukraine sur l'évolution possible des grands rapports internationaux ? Quelles perspectives de ce conflit dans les prochains mois ? Quelle sortie de guerre ?

    Israël/Gaza : bientôt un an

    Que change cette guerre ? Y a-t-il urgence à ce qu'un accord soit trouvé ? Personne n'est jusqu'ici parvenu à freiner Benyamin Netanyahu. La guerre doit-elle s'arrêter ?

    Thierry de Montbrial est notre invité. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Fondateur et Président de l’Institut français des relations internationales. Également fondateur et président de la World Policy Conference. Auteur de Ramses 2025 : Entre puissances et impuissance, (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies), Ed Dunod.

  • La mondialisation, souvent qualifiée de « néo-libérale », a imposé un modèle économique qui a favorisé la croissance et le développement dans de nombreux pays, notamment en Asie. Elle a également contribué à accentuer les inégalités et à fragiliser certains États. La révolution numérique – avec l’intelligence artificielle – bouleverse les systèmes politiques et les économies.

    De tout cela, il résulte une fragmentation du système international, marquée par la montée des régimes autoritaires, le retour des politiques protectionnistes et la multiplication des gouvernements populistes. Comment naviguer dans ce monde de plus en plus hétérogène ? Quels sont les nouveaux rapports de force entre le « Sud global » et l’Occident collectif ? Quels défis pour les États ?

    Thierry de Montbrial est notre invité. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Fondateur et Président de l’Institut français des relations internationales. Également fondateur et président de la World Policy Conference. Auteur de Ramses 2025 : Entre puissances et impuissance, (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies), Ed Dunod.

  • La population vénézuélienne, dans sa majorité, attend depuis longtemps une transition politique, l’obtention de la levée des sanctions américaines pénalisantes, le rétablissement de l’état de droit et in fine le retour des investisseurs dans tous les domaines. Après une décennie au pouvoir, Nicolas Maduro est un homme réfugié dans son palais de Miraflores, un homme seul dont il était écrit qu’il ne pouvait gagner l’élection du 28 juillet dernier qu’au prix d’une fraude monumentale. Un mois après le scrutin, le Vénézuéla est en pleine crise post-électorale.

    Très impopulaire, Nicolas Maduro est néanmoins peu susceptible de démissionner à moins d’y être contraint. La Colombie, le Mexique, le Brésil et leurs leaders de gauche œuvreraient à une médiation entre l’opposition et le régime. Jusqu’où les forces armées seront-elles loyales au président ?

    Les deux puissances étrangères qui ont le plus d’influence sur l’armée vénézuélienne sont la Russie qui lui fournit des armes et Cuba pour l’intelligence. Les élections américaines de novembre prochain pourraient être un autre élément de l’équation vénézuélienne.

    Invités :

    Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine contemporaine à l’Université de Rouen-Normandie, chercheur à l’Ériac. Auteur de Vénézuéla : de la révolution à l’effondrement, Presses Universitaires du Midi.

    Fabrice Andréani, doctorant à l’Université Lyon 2, chargé de cours à l’Université américaine de Paris et à l’Université Paris 8.

  • Le 28 juillet dernier était journée d’élection au Vénézuéla. Élection présidentielle. Quatre semaines plus tard, le résultat du scrutin continue de diviser les candidats à l’élection. Le président sortant appuyé par les institutions du pays, lesquelles sont dirigées par ses proches, Nicolas Maduro, se dit vainqueur de l’élection. Ce que conteste le leader de l’opposition Edmundo Gonzalez qui, sur la base des procès-verbaux des bureaux de vote, estime l’avoir emporté avec près de 70% des suffrages.

    Depuis, les protestations se multiplient au Vénézuéla. Le chaos post-électoral est là qui se déroule dans le cadre d’un tournant autoritaire opéré par Nicolas Maduro depuis de nombreuses années. Les Vénézuéliens sont épuisés d’une crise économique qui a couté 80% du PIB entre 2014 et 2020 avec un pouvoir d’achat réduit à néant – le salaire minimum mensuel oscille entre 3 et 4 dollars – le tout ayant provoqué le départ de plus de 7,5 millions de Vénézuéliens soit plus d’un quart de la population nationale.

    Washington évoque un manque total de crédibilité quant à la victoire de Nicolas Maduro validée par le Tribunal suprême de justice. Pendant ce temps, l’étau se resserre autour des adversaires du président, les contraignant à la clandestinité.

    Invités :

    Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine contemporaine à l’Université de Rouen-Normandie, chercheur à l’Ériac. Auteur de Vénézuéla : de la révolution à l’effondrement, Presses Universitaires du Midi.

    Fabrice Andréani, doctorant à l’Université Lyon 2, chargé de cours à l’Université américaine de Paris et à l’Université Paris 8.

  • Dans quelques semaines, les élections américaines du 5 novembre 2024... Cet été a connu des surprises avec notamment le surgissement de la vice-présidente des États-Unis dans la campagne présidentielle et l’espoir qu’elle suscite dans un camp démocrate qui paraissait dépité. Ce fut un retournement spectaculaire. Joe Biden a fait le geste nécessaire en se retirant de la course. Kamala Harris qui ne venait pas de nulle part était là. Procureure générale de Californie, puis sénatrice, enfin vice-présidente des États-Unis. La femme la plus haut placée de toute l’histoire politique américaine.

    Donald Trump est un temps resté silencieux comme placé dans un état de sidération, lui qui par comparaison est soudainement apparu vieux et quelque peu renfrogné. La convention démocrate passée, la campagne peut enfin commencer avec ses questions. Comment Kamala Harris affrontera-t-elle les attaques agressives de Donald Trump ? Peut-elle rallier à elle les électeurs encore indécis ? L’Amérique est-elle prête à être dirigée par une femme ? Et une femme de couleur ? L’épreuve promet d’être difficile pour Kamala Harris. Elle est au coude à coude avec Donald Trump et le résultat final de cette élection marquera durablement notre époque.

    Que signifierait un retour de Trump pour la société américaine et pour le monde, sur des enjeux comme la guerre en Ukraine, la montée en puissance de la Chine, le conflit israélo-palestinien ou les rivalités technologiques mondiales dans des secteurs comme les semi-conducteurs, la défense et l’intelligence artificielle ?

    Invités :

    Elisabeth Zoller, professeur émérite de l’Université Paris II Panthéon Assas Laurence Nardon, directrice du programme Amériques de l’IFRI. « Géopolitique de la puissance américaine » PUF Philippe Étienne, ancien ambassadeur de France aux États-Unis. Président de la mission pour le 80è anniversaire de la Libération de la France, des Débarquements et de la Victoire Stephen Dreyfuss, avocat américain. Ancien président de la Chambre de Commerce franco-américaine.
  • L’administration Biden entre dans ses derniers mois après l’annonce du 21 juillet 2024, selon laquelle le président ne chercherait pas sa réélection. L’été bien entamé a été marqué par la tenue des conventions de chacun des partis. La convention républicaine mi-juillet à Milwaukee. La convention démocrate vient elle de s’achever. Elle s’est tenue du 19 au 22 août 2024 à Chicago, dans l’Illinois. L’occasion pour le nouveau ticket démocrate Kamala Harris / Tim Walz d’être célébré. Un printemps et un été à rebondissements, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Procès Trump à New York en mai 2024, débat télévisé fin juin sur CNN, retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche, tentative d’assassinat contre Donald Trump, lequel se trouve quelque peu désorienté par l’effacement de son meilleur rival. La campagne 2024 est riche en rebondissements. La candidature de Kamala Harris paraît bien avoir relancé les démocrates. Et on assiste depuis le 21 juillet 2024 à une sorte de reconfiguration politique. La Caroline du Nord et surtout la Floride, que l’on pensait définitivement acquises aux républicains, ne semblent plus hors de portée. Mais la prudence s’impose en matière de pronostics tant un évènement imprévu peut encore tout bousculer tandis que certains se demandent si la lune de miel entre Kamala Harris et les démocrates peut durer.

    Invités :

    Elisabeth Zoller, professeur émérite de l’Université Paris II Panthéon Assas Laurence Nardon, directrice du programme Amériques de l’IFRI. « Géopolitique de la puissance américaine » PUF Philippe Étienne, ancien ambassadeur de France aux États-Unis. Président de la mission pour le 80è anniversaire de la Libération de la France, des Débarquements et de la Victoire Stephen Dreyfuss, avocat américain. Ancien président de la Chambre de Commerce franco-américaine.
  • L’aide au développement fournie par les donateurs officiels a atteint en 2023 un nouveau sommet de près de 224 milliards de dollars contre 211 milliards de dollars enregistrés en 2022, selon l'OCDE. Les guerres en Ukraine et à Gaza ont certainement joué un rôle dans cette augmentation, alors que d’autres crises majeures sont passées sous silence et de nombreuses zones sont toujours en quête de stabilité. Dans ce paysage complexe, l’aide internationale joue un rôle crucial pour fournir des secours immédiats et renforcer les infrastructures locales.

    Traditionnellement dominé par les États du « Nord » et les grandes organisations internationales, le secteur de l’aide est aussi marqué par l’émergence de nouveaux acteurs, ainsi que par la persistance de questions et défis structurels qui interrogent son efficacité et sa cohérence. Quels sont les nouveaux enjeux de l’aide internationale, que dire des stratégies d’influence entre les différents acteurs qui composent la géopolitique de l’aide ? Quelle capacité les organisations internationales et les acteurs locaux ont-ils à naviguer dans un contexte de plus en plus complexe tout en restant fidèles à leurs missions humanitaires et dans le souci de promouvoir une aide équitable et efficace ?

    Invités :

    Fatou Elise Ba, chercheuse à l’Iris, coordinatrice du programme humanitaire et développement Pierre Micheletti, président d’Honneur d’Action contre la faim, administrateur de SOS Méditerranée, ancien président de Médecins du Monde

    Jean François Corty, médecin. Président de Médecins du Monde et chercheur associé à l’Iris.

    Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique.

  • Trois ans que les États-Unis ont quitté l'Afghanistan. C'était en août 2021. Les images du départ des Américains ont à l'époque fait le tour du monde marquant l'échec de leur intervention en Afghanistan commencée vingt ans plus tôt, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

    John Christopher Barry est notre invité. Né aux États-Unis, diplômé des Universités de New York et Los Angeles. Docteur de l'EHESS. «Requiem pour un empire. Les États-Unis et le piège afghan 2001-2021», éditions du Cerf.

  • Une cérémonie d’ouverture millimétrée, une communication léchée, une organisation globalement appréciée : ces JO sont l’occasion pour la France de présenter un visage positif à la communauté internationale. Et le pays hôte n’est pas le seul à en profiter. Comment les JO deviennent-ils une vitrine pour l’image des pays représentés ?

    Avec :

    Kevin Veyssière, analyste de géopolitique, fondateur du FC géopolitiques, et auteur de Geopolympics (Max Milo, 2024)  Vincent Chaudel, consultant et expert en marketing de sport.
  • Les épreuves olympiques sont censées se tenir à l’écart des conflits dans le monde, mais elles n’y sont pas imperméables : le conflit israélo-palestinien et la guerre de la Russie contre l'Ukraine ont été très présents pendant cette édition. SPECIALE JOP 2024 : une émission présentée en direct du Club France par Philippe Lecaplain.

    Avec :

    Johann Soufi, avocat, procureur international, ancien chef du bureau juridique de l’Unrwa à Gaza Cyrille Bret, géopoliticien chercheur à l’Institut Jacques Delors, spécialiste des questions de défense, de l'Europe centrale et orientale et de la Russie.
  • Accusations de dopage, indignations diplomatiques… Les tensions entre les délégations chinoises et américaines ressurgissent aux JOP. Elles prolongent le conflit larvé entre les deux grandes puissances déjà en compétition sur le plan économique, technologique et sécuritaire.

    Émission présentée en direct du Club France par Philippe Lecaplain.

    Avec :

    Emmanuel Veron, docteur en géographie, spécialiste de la Chine contemporaine et de Relations internationales. Enseignant-chercheur associé à l'Inalco - IFRAE Jean-Baptiste Velut, spécialiste des États-Unis, professeur des Universités à la Sorbonne Nouvelle.

    À lire aussiJO-2024/Natation: les Chinois célèbrent l'or de Pan et fustigent les accusations de dopage

    À écouter aussiÉtats-Unis : l'eldorado des athlètes

  • Les Jeux Olympiques de Paris sont les premiers jeux paritaires de l’histoire : il y a autant d’athlètes femmes que d’hommes. Mais est-ce le cas pour tous les pays ? Est-ce le cas au-delà des sportifs ? Retour sur l’histoire de ce déséquilibre, et sur d’autres inégalités de genre que peut cacher ce chiffre.

    Une émission présentée en direct du Club France par Philippe Lecaplain.

    Avec :

    Carole Gomez, géopoliticienne, assistante diplômée à l'Institut des Sciences du Sport de l'Université de Lausanne Hassiba Boulmerka, vice-présidente du Comité Olympique d’Algérie, athlète algérienne médaillée d’or aux JO de Barcelone. 

    À écouter aussiLa Femme olympique : les Jeux au féminin

  • L’histoire des Jeux ne peut pas s’écrire sans les athlètes africains. Leurs performances jalonnent les Jeux depuis 1960. Pourtant, ils n’ont jamais été hébergés par une ville du continent. Et le sport de haut niveau demeure un parcours du combattant sur le continent le plus pauvre de la planète.

    Émission présentée en direct du village France par Philippe Lecaplain.

    Avec :

    Mustapha Berraf, président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), membre du CIO Pascal Charitas, historien, spécialiste du sport en Afrique, maître de conférences à l’Université Paris Nanterre

    À lire aussiJO : l’histoire des Jeux, les Jeux de l’Histoire

  • Les JO sont un grand miroir des enjeux géopolitiques contemporains. Une constante depuis le début des jeux modernes qui apparait encore plus prégnante sur une planète aujourd'hui morcelée par les conflits et la montée en puissance des pays émergents.

    Une émission présentée en direct du Club France par Philippe Lecaplain.

    Avec Kevin Veyssière, analyste de géopolitique, fondateur du FC Geopolitics, et auteur de Geopolympics, les grandes histoires géopilitiques de JO (Max Milo, 2024).

    À lire aussiJO : l’histoire des Jeux, les Jeux de l’Histoire

  • Tous les quatre ans, la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques sont les deux évènements sportifs mondialisés les plus médiatisés. Toutes les nations envoient des athlètes aux JO. Ce sont les évènements les plus visibles et les plus populaires de la planète. Mais il ne s’agit pas uniquement de compétitions sportives Leur impact stratégique ou géopolitique est de plus en plus évident. Au moment où la mondialisation vient effacer les identités nationales, les compétitions sportives les redéfinissent.

    Lors des JO, la puissance des nations se compte au nombre de médailles. Nous sommes en plein soft power. La représentation nationale par l’exercice de la compétition sportive est beaucoup plus visible et fédératrice qu’une ambassade à l’ONU. L’adhésion au Comité International Olympique est aussi importante que celle des organisations internationales. Les grands évènements sportifs sont devenus des armes de séduction massive.

    En 2014, la Russie avait utilisé les Jeux d’hiver de Sotchi pour signifier son retour sur la scène internationale. La même année, elle annexait la Crimée. Pour les Jeux de Paris, Moscou a été suspendue par le CIO, mais les athlètes russes peuvent participer aux épreuves à titre individuel, sous bannière neutre. Des JO de Berlin en 1936 à la Coupe du Monde de football au Qatar, les évènements sportifs sont lourds d’enjeux politiques. Comment le sport est il devenu un outil de stratégique internationale ?

    Invités :

    Carole Gomez, assistante diplômée à l’Université de Lausanne en sociologie du sport. Pascal Boniface, directeur de l’Iris, l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques. « Un monde de jeux », l’histoire géopolitique des Jeux olympiques expliquée en images. Kévin Veyssière, fondateur du FC Geopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport. « Geolympics. Les grandes histoires géopolitiques des JO », éditions Max Milo.
  • Bientôt trois ans que les Américains ont quitté l’Afghanistan. Plus de deux ans que la Russie mène sa guerre en Ukraine. Deux crises qui ont un impact certain sur cette immense région qu’est l’Asie Centrale, où le prisme russe a longtemps prévalu occultant la relation multiséculaire qu’entretient Pékin avec cet espace qui la connecte au Moyen-Orient et à ses réserves. Terre de passage entre l’Asie et l’Europe, l’Asie Centrale a connu de profonds bouleversements.

    Elles sont cinq Républiques, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizistan et Tadjikistan, anciennement soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique.

    S’étendant de la mer Caspienne à l’ouest à la Mongolie à l’est, et de la Russie au nord à l’Iran et l’Afghanistan au sud, l’Asie Centrale est un point de convergence de multiples influences. Deux ouvrages viennent de paraitre en France qui mettent l’accent sur la centralité de cette région qui s’éloigne chaque jour de l’oubli dans lequel elle est longtemps restée plongée.

    Leurs auteurs sont nos invités :

    Michael Levystone, expert associé au Centre d’études stratégiques AESMA, consultant sur les questions de géopolitique et chercheur indépendant. « Asie centrale. Le réveil » chez Armand Colin est son dernier livre Emmanuel Lincot, professeur à l’Institut Catholique de Paris, sinologue et chercheur-associé à l’IRIS. Directeur de la revue Asia Focus. « Le très grand jeu. Pékin face à l’Asie Centrale » aux éditions Le Cerf.
  • Dans deux jours, débutera la Convention Républicaine à Milwaukee dans le Wisconsin. Un rendez-vous qui marque une étape importante dans la campagne pour la présidentielle américaine deux semaines après le premier débat télévisé qui a opposé le Président sortant à Donald Trump. La convention démocrate se tiendra elle dans la troisième semaine d’Août à Chicago. La prestation de Joe Biden lors du débat télévisé fin juin 2024 a été jugée désastreuse alors que Donald Trump est apparu étonnamment posé.

    La Convention républicaine qui débutera lundi (15 juillet 2024) officialisera la candidature de Donald Trump et sera l’occasion de faire connaître la plateforme du Parti Républicain, dont il est prévu qu’elle soit pour la première fois débattue à huis clos, sans la presse. La grande inconnue est la question de l’avortement, un sujet de campagne s’il en est. Côté républicain, l’objectif est d’éviter tout drame ou controverse dans un contexte dans lequel l’équipe de campagne de Donald Trump est convaincue de la position favorable de son candidat.

    Invités :

    Elisabeth Zoller, professeur émérite de l’Université Paris II -Panthéon Assas Patrick Allard, économiste, spécialiste de l’économie internationale, ancien haut fonctionnaire au ministère de l’Économie et au ministère des Affaires étrangères. Serge Sur, rédacteur en chef du dernier numéro de la revue Questions Internationales, consacré aux États-Unis sous le titre « États-Unis. Le ressac de la Puissance ». Membre de l’Institut. Académie des sciences morales et politiques.
  • Six candidats, la plupart des conservateurs, ont été autorisés à concourir à l’élection présidentielle iranienne du 28 juin 2024, destinée à remplacer Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai dernier (2024). La liste inclut un candidat réformateur et un seul religieux. Contrairement à la plupart des pays, en Iran, le président n’est pas le chef de l’État. C’est le guide suprême, actuellement l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans.

    L’élection ne sera pas pour autant une simple formalité et ne manquera pas d’être scrutée de près sur la scène internationale alors que Téhéran est un acteur majeur au Moyen-Orient confronté à l’instabilité régionale sur fond de guerre à Gaza et d’inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.

    Qui sera élu pour diriger cette République islamique écrasée par les sanctions économiques imposées par les États-Unis et contestée par sa population ? L’enjeu actuel est la survie du régime. Il lui faut un minimum de soutien populaire. Le trouvera-t-il ? Les élections en Iran maintiendront-elles un conservateur ou placeront-elles un réformiste au pouvoir ?

    Invités :

    Azadeh Kian, sociologue, professeure à l’Université de Paris Cité ; directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes. « Rethinking Gender, Ethnicity and Religion in Iran. An Intersectional Approach to National Identity », « London & New York, Bloomsbury, 2023 » ; « Femmes et pouvoir en Iran », éd. Michalon Delphine Minoui, correspondante du Figaro à Istanbul. Ancienne correspondante à Téhéran. « Je vous écris de Téhéran », éd. du Seuil. Ahmad Salamatian, ancien secrétaire d’État iranien aux Affaires étrangères, analyste et libraire à Paris. « L’Amérique en otage », éd. Riveneuve.