Avsnitt

  • BlessĂ© en France, Abdelmadjid Sana est mis en sĂ©curitĂ© en Suisse. Une fois rĂ©tabli, il fonde un rĂ©seau de soutien Ă  la cause indĂ©pendantiste alors que la guerre d’AlgĂ©rie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment TaĂŻeb Boulahrouf, qui contribue Ă  faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour l’activitĂ© de la dĂ©lĂ©gation du FLN en Suisse.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo de Tayeb Belloula, Amina Boumendjel et Abdemadjid Sana le 5 juillet 1962 pour la FĂȘte nationale algĂ©rienne cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  GenĂšve (copyright Sana)


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  • La Suisse s’engage dans les nĂ©gociations entre la France et le FLN algĂ©rien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indĂ©pendantiste. Au cours de la Guerre d’AlgĂ©rie, Max Petitpierre est prĂ©sident du Conseil fĂ©dĂ©ral Ă  deux reprises et il tient particuliĂšrement Ă  la position de « neutralitĂ© active » de la Suisse en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. Il reprĂ©sente un maillon dĂ©terminant dans l’organisation de ces accords de paix.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo souvenir avec des militants du FLN dans un centre de regroupement Ă  Lyon (copyright Abdelmadjid Sana)


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  • Selon les archives fĂ©dĂ©rales, la prĂ©sence suisse en AlgĂ©rie reprĂ©sente environ 2 000 personnes au dĂ©but de la guerre de libĂ©ration nationale. En parallĂšle, enfant, Abdelmadjid Sana, Ă©coutait discrĂštement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour l’indĂ©pendance, et lisait La DĂ©pĂȘche de Constantine. Il y dĂ©couvre, dans les annĂ©es 50, l’ampleur du mouvement de rĂ©sistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants.


    Avec Marisa Fois (photo), historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algĂ©rien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


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  • La Suisse, et GenĂšve en particulier, ont jouĂ© un rĂŽle important dans les nĂ©gociations qui ont conduit Ă  l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie. GrĂące Ă  son engagement diplomatique et Ă  l’accueil de pourparlers confidentiels, la ConfĂ©dĂ©ration a permis aux reprĂ©sentants algĂ©riens de prĂ©parer des discussions dĂ©cisives et d’accĂ©der aux mĂ©dias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et l’AlgĂ©rie remontent aux annĂ©es 1830, avec la prĂ©sence suisse dans les territoires colonisĂ©s par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la dĂ©colonisation.


    Cette sĂ©rie croise deux entretiens et deux regards rassemblĂ©s par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de l’UniversitĂ© de GenĂšve, spĂ©cialiste de l’Afrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN rĂ©fugiĂ© en Suisse.


    Depuis le XIXĂšme siĂšcle, des Suisses ont tissĂ© des liens Ă©troits avec l’AlgĂ©rie, notamment par l’intermĂ©diaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de SĂ©tif. Bien que la Suisse n’ait jamais Ă©tĂ© une puissance coloniale, elle a contribuĂ© Ă  la colonisation avec ces empires voisins.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    (Photo de Taïeb Boulharouf par André Gazut, aéroport de Cornavin, GenÚve)


    Partenariat Histoire Vivante (RTS) et geneveMonde.ch (FONSART), série par David Glaser, Anaïs Kien et Rodolphe Bauchau


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.

    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet épisode, Daniel Tarantola, aprÚs cinq ans au Bangladesh, part en Indonésie pour aider à mettre en place un programme de vaccination généralisée.


    Photo copyright David Glaser (dans les locaux de l'OMS avec la responsable des archives Marie Villemin)


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.

    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.

    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet Ă©pisode, Daniel Tarantola Ă©voque l’importance des notifications, un outil crucial qui a permis aux Ă©quipes de l’OMS de confirmer l’éradication de la variole. L’üle de Bola a Ă©tĂ© le dernier territoire du Bangladesh oĂč un cas de variole majeure a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©.


    Photo du document de notification, copyright OMS


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet Ă©pisode, nous plongeons dans la rĂ©alitĂ© des mĂ©decins de l’OMS, accompagnĂ©s par un militaire affaibli lors de leurs voyages en train, ou encore lors de leurs interventions pour tenter de soigner Robibar (dimanche en bengali), un cĂ©lĂšbre bandit de l’époque, entourĂ© de six Ă  dix hommes armĂ©s. Ce rĂ©cit spectaculaire illustre le danger rĂ©el auquel ces mĂ©decins s’exposaient en allant Ă  la rencontre de criminels de grand chemin.


    Photo prise au Bangladesh pendant la campagne d'Ă©radication de la variole majeure, copyright OMS


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de geneveMonde.ch met Ă  l’honneur une figure marquante de l’histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l’OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d’éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Exclusivement transmissible entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es, aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisĂ© des centaines de milliers d’agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopĂ©ration internationale inĂ©dit. Elle a notamment permis de rĂ©unir les blocs opposĂ©s de la guerre froide dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d’une rĂ©gion touchĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans ce deuxiĂšme Ă©pisode, Daniel Tarantola raconte son arrivĂ©e au Bangladesh et les consignes de son supĂ©rieur, le Dr Stanley Foster, mĂ©decin amĂ©ricain. À l’époque, Daniel Tarantola maĂźtrisait mal l’anglais et avait du mal Ă  comprendre les instructions. Mais il s’est lancĂ© dans l’aventure, Ă©quipĂ© uniquement d’une boĂźte mĂ©tallique contenant un appareil de radio, pour rejoindre Rampur, une rĂ©gion qu’il ne connaissait pas. Ce fut le dĂ©but d’une longue histoire qui a conduit Ă  l’éradication de la variole majeure.


    Photo © OMS : La rĂ©gion SEARO (Asie du Sud-est) de l'OMS compte 11 États membres : Bangladesh, Bhoutan, RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e, Inde, IndonĂ©sie, Maldives, Myanmar, NĂ©pal, Sri Lanka, ThaĂŻlande et Timor-Leste. L'OMS a des bureaux de pays dans chacun des 11 États membres. Le bureau rĂ©gional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est est basĂ© Ă  New Delhi, en Inde.


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


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  • L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siĂšcle d’engagement de l'organisation Ă  travers l’exposition « À travers temps et frontiĂšres ». Francesca Piana met en lumiĂšre l’histoire Ă©mouvante d’une femme allemande rĂ©fugiĂ©e en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et rĂ©fugiĂ©s, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionniĂšre et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne FerriĂšre, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour rĂ©pondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces rĂ©cits humains et les archives rares, tout en rĂ©sonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles sĂ©parĂ©es Ă  travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualitĂ© des migrations causĂ©es par l'Ă©conomie, l'Ă©cologie ou les guerres.

     

    Interview réalisée par David Glaser

     

    Photo de Suzanne FerriÚre (1886-1970), militante humanitaire à la section civile de l'Agence internationale des prisonniers de guerre (IPWA) à GenÚve, en Suisse, pendant la PremiÚre Guerre mondiale et membre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1924 à 1951. Date de prise de vue : 31 décembre 1924, Archives CICR


    L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.


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  • L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siĂšcle d’engagement de l'organisation Ă  travers l’exposition « À travers temps et frontiĂšres ». Francesca Piana met en lumiĂšre l’histoire Ă©mouvante d’une femme allemande rĂ©fugiĂ©e en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et rĂ©fugiĂ©s, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionniĂšre et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne FerriĂšre, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour rĂ©pondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces rĂ©cits humains et les archives rares, tout en rĂ©sonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles sĂ©parĂ©es Ă  travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualitĂ© des migrations causĂ©es par l'Ă©conomie, l'Ă©cologie ou les guerres.


    Interview réalisée par David Glaser


    Photo de l'Ă©quipe du SSI Suisse (copyright SSI)


    L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.


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  • Des Automates de Sainte-Croix Ă  l’intelligence artificielle : le parcours de Nadia Magnenat Thalmann est unique. Originaire de Sainte-Croix dans le canton de Vaud, elle a donc tracĂ© un chemin singulier dans le monde de la recherche technologique. PionniĂšre de la robotique et de la rĂ©alitĂ© virtuelle, elle consacre depuis plus de trente ans sa carriĂšre Ă  la crĂ©ation d’ĂȘtres virtuels Ă©tonnamment proches des humains. Dans un premier temps, avec son mari Daniel Thalmann, elle a fondĂ© MIRALab dans les annĂ©es 1980 Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, un laboratoire de pointe qui a repoussĂ© les limites de la synthĂšse visuelle, notamment en donnant vie Ă  des personnages comme une Marilyn Monroe virtuelle.


    En 1987, elle est Ă©lue « Femme de l’annĂ©e » Ă  MontrĂ©al pour son travail novateur avec le projet Marilyn. Depuis, elle a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, notamment un doctorat honoris causa de l’UniversitĂ© Leibniz de Hanovre en 2009, un autre de l’UniversitĂ© d’Ottawa en 2010, ainsi que le prix allemand de recherche Humboldt, remis Ă  des chercheurs dont les dĂ©couvertes et thĂ©ories ont eu un impact significatif sur leur discipline et promettent d’excellents rĂ©sultats futurs.


    Ces derniers jours, Nadine, le robot humanoĂŻde modelĂ© d’aprĂšs son apparence, a Ă©tĂ© exposĂ© dans le hall principal d’Uni Mail Ă  l'UniversitĂ© de GenĂšve, oĂč il a impressionnĂ© les visiteurs par sa capacitĂ© Ă  tenir des conversations construites et argumentĂ©es. Votre plateforme geneveMonde.ch a eu l’occasion de poser quelques questions Ă  ce robot rĂ©volutionnaire, une interaction Ă  dĂ©couvrir en cliquant sur ce lien.


    Dans cet entretien, Nadia Thalmann revient sur plusieurs aspects marquants de sa vie de chercheuse, plaçant GenÚve au centre de son parcours professionnel et personnel.


    Photo (David Glaser) : Nadine entourée de ses partenaires sur le site de Battelle de l'UNIGE qui abrite entre autres le Centre universitaire d'informatique (CUI).

    Entretien réalisé par David Glaser.


    Pour plus d'information, allez sur genevemonde.ch : https://genevemonde.ch/entries/WA4173J1P39


    #Robotics #Technology #AI #Geneva #Innovation #Nadine #Robot #VirtualReality #robotique #technologie #genĂšve #genĂšveinternationale #nadiathalmann


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  • Ekber Menemencioğlu is a Turkish-Swedish former journalist who worked on international programs for public radio in Turkey. He studied at Robert College, an American educational institution in Istanbul. In the late 1970s, during the "boat people crisis" in Vietnam, he applied to join the UNHCR but was initially rejected. However, he was later hired and assigned to work in Quetta, Baluchistan, Pakistan. At UNHCR, he eventually served as the director for the CASWANAME region, covering North Africa, the Middle East, Southwest Asia, and Central Asia. Ekber reflects on some of the key moments of his career with the UNHCR in an interview with geneveMonde.ch.


    Photo: Ekber in Herat, Afghanistan, 1988.


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  • Anne Willem Bijleveld is a Dutch humanitarian professional who served as a Special Envoy and Coordinator for the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) in the former Yugoslavia during the 1990s. In this role, he coordinated relief efforts during the Balkan conflicts, focusing on addressing the needs of refugees and displaced persons from regions such as Croatia and Bosnia and Herzegovina. He facilitated the delivery of essential humanitarian aid, including fuel, and supported post-war peacebuilding efforts, including the reintegration of refugees and the preparation for elections.


    Bijleveld is widely recognized for his contributions to refugee support and international relief work, ensuring that UNHCR and other organizations operated effectively under challenging conditions. He now serves as the chairman of the Sergio Vieira de Mello Foundation in Geneva, continuing his dedication to humanitarian causes.


    Photo of Mr. Bijleveld, his wife Kathy (who worked as a freelance conference interpreter for 30 years from wherever they were based) and their two sons Boris (standing up) and Pascal in 1988 in Islamabad, Pakistan.


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  • Claude Marshall, a key figure at the UN Refugee Agency (UNHCR), has long been committed to supporting refugee athletes. A remarkable individual, Marshall fled Nazi Germany just before World War II and arrived in New York, where he built a new life. His personal experience as a refugee fueled his dedication to helping others in similar circumstances.


    In August 2016, Marshall played a vital role in coordinating the first Refugee Olympic Team for the Rio de Janeiro Olympics. This team of ten young athletes, including Yeich Pur Biel, a runner who fled South Sudan and sought asylum in Kenya at the age of nine, represented the strength and resilience of refugees worldwide. The Refugee Olympic Team in Rio was the first of its kind, followed by teams in Tokyo and Paris.


    Marshall’s work goes beyond the Olympic Games. In 1993, he helped launch a sports program for refugee youth at a camp in Nepal, where kids often had to make their own footballs due to a lack of resources. Over time, with support from athletic federations and donors, the program grew, providing these young refugees with the opportunity to thrive through sport.


    Marshall also supported refugee girls and women in a Kenyan camp, where traditional clothing made it difficult to play volleyball. Nike stepped in, designing sportswear that was both functional and culturally sensitive. The women received the material and patterns to sew their own sportswear, empowering them to participate in the sport they loved.


    Claude Marshall’s lifelong commitment to refugee athletes highlights the transformative power of sport in creating a positive and empowering environment for young refugees worldwide.


    Photo courtesy of UNHCR


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  • The purpose of this exclusive interview is to delve into the experiences, insights, and reflections of Anne Willem Bijleveld, Ekber Menemencioğlu, and Claude Marshall, all seasoned veterans of the UNHCR. It seeks to capture their personal journeys within the organization, from their motivations for joining to their evolving roles amid global refugee crises.


    We explore their on-the-ground experiences, including handling dangerous situations such as the conflict in the former Yugoslavia and managing refugee camps during emergencies. The interview also examines the evolution of UNHCR’s operations, highlighting bureaucratic challenges, technological advances, and the shift towards cash-based aid.


    Each interviewee brings a unique perspective: Anne Willem Bijleveld reflects on crises such as Biafra and post-Cold War instability; Ekber Menemencioğlu discusses his roles in the Vietnamese "boat people" crisis and Afghan refugee situations; and Claude Marshall, born a refugee in the United States as a Jewish child fleeing from Nazi Germany, shares his efforts in integrating sports into refugee rehabilitation. Together, they offer a critical and forward-looking view of humanitarian work.


    Interview by David Glaser, sound enginnering by Matthias Klaas (RTS).


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  • The purpose of this exclusive interview is to delve into the experiences, insights, and reflections of Anne Willem Bijleveld, Ekber Menemencioğlu, and Claude Marshall, all seasoned veterans of the UNHCR. It seeks to capture their personal journeys within the organization, from their motivations for joining to their evolving roles amid global refugee crises.


    We explore their on-the-ground experiences, including handling dangerous situations such as the conflict in the former Yugoslavia and managing refugee camps during emergencies. The interview also examines the evolution of UNHCR’s operations, highlighting bureaucratic challenges, technological advances, and the shift towards cash-based aid.


    Each interviewee brings a unique perspective: Anne Willem Bijleveld reflects on crises such as Biafra and post-Cold War instability; Ekber Menemencioğlu discusses his roles in the Vietnamese "boat people" crisis and Afghan refugee situations; and Claude Marshall, born a refugee in the United States as a Jewish child fleeing from Nazi Germany, shares his efforts in integrating sports into refugee rehabilitation. Together, they offer a critical and forward-looking view of humanitarian work.


    Interview by David Glaser, sound enginnering by Matthias Klaas (RTS).


    For more information about our guests, go to www.unhcr.org or on the website of the Sergio Vieira de Mello Foundation.


    Listen to the second part of the interview here.


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  • À la crĂ©ation de l'ONUSIDA en 1996, le mĂ©decin Daniel Tarantola, rĂ©sidant Ă  Ferney-Voltaire, a servi depuis Harvard en tant qu'un des conseillers du Directeur exĂ©cutif, le Dr Peter Piot.


    Il a rejoint, pendant plusieurs années, le groupe consultatif de l'ONUSIDA sur le sida et les droits de la personne. Ce groupe, trÚs actif, était alors présidé par la professeure Sofia Gruskin, une juriste spécialisée dans les droits de l'homme et le droit international. Elle dirige aujourd'hui un institut dédié à ces sujets au sein de l'Université de Californie du Sud, à Los Angeles. Les stratégies successives de riposte au sida promues par l'ONUSIDA se sont fortement inspirées du concept de réduction des risques, de la vulnérabilité et des impacts du sida, en cohérence avec les principes, normes et standards des droits de l'homme élaborés par Jonathan Mann, Sofia Gruskin et Daniel Tarantola à Harvard entre 1992 et 1996.


    Ayant rejoint l'OMS en 1999, il a fréquemment participé à des groupes de travail placés sous l'égide de l'ONUSIDA à l'échelle internationale.

    Dans ce cadre, il a notamment été chargé par l'OMS de réunir, à New York en l'an 2000, les six grands laboratoires pharmaceutiques qui produisaient la majorité des nouveaux médicaments utilisés dans les pays nantis pour traiter le sida (la trithérapie mise sur le marché en 1996). L'objectif était de faire en sorte que le prix de ces médicaments soit réduit à un niveau les rendant plus accessibles aux pays économiquement défavorisés.


    Cette baisse des prix de la trithérapie a ensuite été drastiquement accélérée grùce à l'intervention de certaines ONG, notamment Médecins Sans FrontiÚres. Dans ce document de geneveMonde.ch, Daniel Tarantola fait part de l'histoire étape par étape de sa participation au programme mondial de lutte contre le sida (Global Program on AIDS) et à l'appui de l'ONUSIDA.


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  • Sandrine Kott, professeure d’histoire contemporaine de l’Europe Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve et professeure invitĂ©e Ă  la New York University (NYU), est une spĂ©cialiste des dynamiques sociales et politiques europĂ©ennes et internationales. Forte d’un parcours acadĂ©mique entre Paris, Bielefeld, GenĂšve et New York, elle s’intĂ©resse Ă  des thĂ©matiques telles que l’histoire sociale de l’État providence en France et en Allemagne, la socio-histoire des pays communistes d’Europe centrale et le rĂŽle des organisations internationales dans la circulation des savoirs.


    Dans cet entretien, Sandrine Kott aborde divers sujets, notamment les rĂ©actions de la communautĂ© universitaire new-yorkaise suite Ă  la victoire de Donald Trump ce mardi 5 novembre 2024, la portĂ©e historique de cet Ă©vĂ©nement, et le rĂŽle des plateformes numĂ©riques comme geneveMonde.ch pour explorer des thĂ©matiques onusiennes, diplomatiques et de la GenĂšve internationale dans son ensemble. Elle souligne l’efficacitĂ© de formats numĂ©riques tels que les podcasts ou web-documentaires pour transmettre l’histoire, et propose de nouvelles perspectives pour geneveMonde.ch, comme des plongĂ©es dans les rĂ©alitĂ©s quotidiennes de GenĂšve internationale, son monde ouvrier et syndical, ou son hĂ©ritage religieux et protestant.


    Propos recueillis par David Glaser


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  • Depuis le lancement de geneveMonde.ch le 27 octobre 2022, nous avons la chance de compter parmi nos membres les plus fidĂšles un passionnĂ© d'histoire suisse venu de NeuchĂątel, StĂ©phane Thurtherr.


    Chineur averti et collectionneur de cartes postales, il n'Ă©tait pas forcĂ©ment un expert de la GenĂšve internationale au dĂ©part, mais cela ne l’a pas empĂȘchĂ© de s’investir pleinement.


    Issu d’une famille oĂč le pĂšre, colonel, possĂ©dait divers objets de collection militaire, StĂ©phane a hĂ©ritĂ© de cette curiositĂ© pour l’histoire et le patrimoine.



    Sa passion pour les objets rares ne connaĂźt pas de frontiĂšres, et c’est prĂ©cisĂ©ment cette ouverture d’esprit qui nous a sĂ©duits. Il a rassemblĂ© des mĂ©dailles, des lithographies et mĂȘme des piĂšces commĂ©moratives offertes par diffĂ©rentes communes pour rĂ©compenser le service des soldats lors des deux guerres mondiales.


    téphane possÚde également des photos de cartes postales rares liées à Henri Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge, ainsi que des insignes de soutien au CICR et des médailles de la conférence sur le désarmement de 1932 à GenÚve.


    Le clou de sa collection ? Deux lettres uniques. La premiĂšre est une attestation de stage d’une certaine Denyse Dubois, qui a travaillĂ© comme stagiaire Ă  la bibliothĂšque de la SociĂ©tĂ© des Nations (SdN) en 1936 et 1937. Elle y a contribuĂ© Ă  la crĂ©ation du catalogue systĂ©matique du Service Ă©conomique et financier, et ses compĂ©tences linguistiques, notamment en allemand, ont Ă©tĂ© grandement apprĂ©ciĂ©es.


    Attestation de stage à la BibliothÚque de la Société des Nations, 2 mars 1937

    Mais ce n’est pas tout ! Denyse (ou Denise, selon un autre document) a Ă©galement Ă©tĂ© employĂ©e au Bureau International du Travail (BIT) entre 1933 et 1934, oĂč elle s’occupait de tĂąches de secrĂ©tariat pour la bibliothĂšque.


    Certificat de stage Ă  la BibliothĂšque du Bureau international du Travail, 10 janvier 1935


    Ce sont ces piĂšces uniques, tĂ©moins de l’histoire de GenĂšve et de l’internationalisme dĂ©jĂ  trĂšs vivant lors de la premiĂšre partie du XXe dans la CitĂ© de Calvin, que StĂ©phane partage avec nous. DĂ©couvrez sa collection en cliquant ici.


    Légende photo : Le Neuchùtelois Stéphane Thurnherr et la Lausannoise Pierrette Frochaux photographiées dans l'automotrice faisant la liaison entre Bulle et Gstaad par Ian Prince à l'occasion des 15 ans de notreHistoire.


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