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  • Hello, cet été je vous propose de découvrir un super épisode du podcast Comme un poisson dans l'eau de Victor Duran-Le Peuch, le podcast contre le spécisme. Il s'agit d'un épisode avec Nora Bouazzouni sur les liens entre alimentation et sexisme.

    Abonnez-vous à Comme un poisson dans l'eau, et bonne écoute !

    On explore dans cet épisode avec la journaliste et autrice Nora Bouazzouni la façon dont le genre influence notre alimentation, et en particulier notre consommation d'animaux. Dans la plupart des pays du monde, il y a beaucoup plus de femmes qui sont végétariennes ou véganes que d’hommes. Et je voulais comprendre pourquoi !

    Est-ce que c’est juste une question de pratiques différenciées selon le genre, la norme masculine dominante consistant à aimer le sport, les voitures et… manger des animaux ? Ou est-ce qu’il y a quelque chose de plus profond derrière cela ? Pourquoi est-ce que la viande paraît si essentielle à la masculinité, même à la virilité ?

    Est-ce que le fait que les femmes sont plus sensibles en général au sort des animaux ne s’explique pas par la perception entre leur oppression commune avec les animaux autres qu’humains, ou peut-être par des liens intimes entre la domination spéciste et la domination patriarcale ?

    Ce sont autant de questions que j'ai soulevées dans la discussion avec mon invitée, dont les réponses sont passionnantes et très éclairantes.

    Je vous laisse découvrir, bonne écoute !

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    Références et sources citées dans l'entretien :

    - la sociologue Raewyn Connell a développé le concept de 'masculinité hégémonique', notamment dans son ouvrage Masculinités (1995)

    - Le coût de la virilité (2021) - Lucile Peytavin

    - épisodes du podcast Les couilles sur la table sur les voitures (Ep 27 : https://www.youtube.com/watch?v=hVyRobljXQE) , et sur l’alcool (Ep 43 : https://www.youtube.com/watch?v=YQ0Ify7Fmmg)

    - Le sexisme. Une affaire d'hommes (2020) - Valérie Rey-Robert

    - La publicité affreuse de Charal : https://www.youtube.com/watch?v=NzhnBDnxPlE

    - L' "efféminage" est un néologisme créé par la chercheuse en philosophie Marie-Frédérique Pellegrin

    - Le génie lesbien - Alice Coffin

    - La crise de la masculinité. Autopise d'un mythe tenace (2018) - Francis Dupuis-Déri

    - épisode du podcast Kiffe ta race sur les masculinités asiatiques : https://www.youtube.com/watch?v=4pVH0vobbwc

    Recommandations de Nora Bouazzouni :

    - Épisode "Picasso, séparer l'homme de l'artiste" du podcast Vénus s’épilait-elle la chatte ? : https://www.venuslepodcast.com/episodes/picasso%2C-séparer-l'homme-de-l'artiste

    - Aude Vidal : ses livres et son blog Mon blog sur l’écologie politique : https://blog.ecologie-politique.eu

    - La série Severance : https://www.imdb.com/title/tt11280740/

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    CRÉDITS

    Comme un poisson dans l'eau est un podcast créé et animé par Victor Duran-Le Peuch.

    Charte graphique : Ivan Ocaña

    Générique : Synthwave Vibe par Meydän

    Musique : Days Past par In Closing

  • Dans l’épisode 13 de Devenir woke, Juliette partage ses expériences personnelles et ses connaissances sur le validisme, la discrimination qui cible les personnes en situation de handicap. Elle explique comment le validisme se manifeste par des comportements intrusifs. Aussi, Juliette insiste sur l'importance de respecter l'autonomie des personnes concernées. Cela passe notamment par le fait de ne pas imposer son aide.

    Juliette souligne que parmi les manifestations les plus courantes du validisme il y a l'infantilisation et la désexualisation des personnes en situation de handicap. Les gens les perçoivent souvent uniquement comme des individus ayant besoin d'aide, sans reconnaître leur autonomie et leurs capacités.

    Juliette évoque sa prise de conscience progressive du validisme, un processus qui a pris du temps. Elle a intériorisé des attitudes validistes, ce qui a rendu difficile la reconnaissance de la violence de ces comportements. Elle insiste sur le fait que le validisme traite les personnes concernées comme si leur corps appartenait à l'espace public, entraînant des intrusions non sollicitées dans leur vie et sur leurs corps.

    La visibilité des personnes en situation de handicap dans l'espace public est cruciale. Juliette souligne que dans des villes plus accessibles, il y a plus de personnes avec des handicaps dans l’espace public, ce qui aide à favoriser une attitude moins intrusive et donc plus adaptée des personnes dites valides. En France, l’accessibilité demeure un défi. Cependant, ce n’est pas uniquement une question d’architecture, les mentalités doivent également évoluer.

    #DevenirWoke #Validisme #Handicap #Accessibilité #Autonomie #Inclusion #Discrimination #Sensibilisation #PodcastSociété #Accessibilité #ÉvolutionDesMentalités

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  • Comment le salaire à vie peut-il transformer notre vision du travail ?

    Jessie nous raconte son parcours vers la découverte du "salaire à vie", un concept qui propose de lier le salaire à l'individu plutôt qu'à l'emploi. Une idée radicale qui pourrait répondre aux crises écologiques et sociales perpétuées par le capitalisme. Le "salaire à vie" remet en question notre compréhension traditionnelle du travail et du revenu.

    Actuellement, le marché du travail est dominé par des intérêts capitalistes. Le "salaire à vie" propose une prise de décision collective et une redéfinition du travail selon des principes de durabilité et de responsabilité sociale.

    Nous avons discuté des injustices liées à la reconnaissance et à la rémunération des emplois essentiels mais souvent sous-payés, en particulier ceux occupés par des femmes et des personnes racisées.

    Le marché du travail est principalement contrôlé par des intérêts capitalistes, déterminant la création d'emplois, les conditions et le contenu du travail. Cela aliène les travailleurs-ses et impose des pratiques de gestion toxiques, souvent préjudiciables aux individus et à la planète.

    En liant le niveau de salaire à la nature essentielle et à la difficulté du travail, nous pouvons remettre en question la structure actuelle où les emplois les plus exigeants et essentiels sont les moins bien payés, et où les plus inutiles et écocidaires sont les mieux payés. Avec un salaire à vie, on serait protégés et donc plus en capacité de conquérir de nouveaux droits et de meilleures conditions de travail, en particulier pour les emplois pénibles.

    Le "salaire à vie" est une condition nécessaire mais non suffisante pour surmonter le patriarcat, le racisme et d'autres formes de domination. Il est essentiel de décider collectivement des critères de qualifications et de salaires pour aborder ces questions.

    Si vous aimez ce podcast et que vous voulez le soutenir, prenez 1 minute pour lui mettre des étoiles, ça m'aide beaucoup !
    Pour ne rien rater de l'actualité de Devenir woke, rdv sur Insta : @devenir_woke

    #SalaireÀVie #JusticeSociale #ÉconomieSolidaire #RevenuUniversel #TransformationDuTravail #réseausalariat #InjusticesSalariales #Anticapitalisme #DevenirWoke #wokisme

  • Marie Docher, photographe, autrice et activiste a pris conscience du manque de représentation des femmes dans le milieu de la photographie. Elle a pu objectiver que seul un faible pourcentage de femmes sont reconnues et exposées. Pour mettre en lumière cette discrimination, elle a créé le blog "Atlantes & Cariatides" en adoptant l'identité masculine de Vincent David. En se faisant passer pour un homme, Marie a constaté que ses travaux et opinions étaient soudainement pris davantage au sérieux. Les gens étaient plus réceptifs à ses idées, soulignant ainsi le traitement différentiel entre hommes et femmes.

    En adoptant une identité masculine, en développant une écriture inclusive, et en partageant des études et expériences révélatrices, Marie met en lumière les biais systémiques et propose des pistes pour les combattre. Son engagement et ses projets soulignent l'importance de la représentation et de l'inclusivité pour créer une société moins discriminante.

  • Les appels à repenser le couple, le rapport à l’amour se sont multipliés avec des livres qui connaissent de beaux succès en librairie. Mais comment changer les normes quand on en est exclu ?

    Dans cet épisode, nous parlons des normes sociales étouffantes et des exclusions qui façonnent notre quotidien, en particulier pour les femmes non blanches.

    Nous avons aussi abordé la réception de son livre, qui a touché un large public, notamment des femmes noires qui ont trouvé dans ses mots un écho à leur propre expérience.

    Je vous invite à écouter cet épisode pour découvrir les réflexions de Christelle Murhula sur le féminisme, l'intersectionnalité, et la manière dont les classes sociales influencent le mouvement féministe. C'est une conversation qui promet de vous ouvrir les yeux et le cœur, et qui, je l'espère, vous inspirera autant qu'elle m'a inspirée.

    #christellemurhula #amourssilenciees #wokisme #devenirwoke #woke

  • Dans cet épisode de "Devenir Woke", je m'entretiens avec Sébastien Garcin, fondateur de la newsletter Héraclès, dédiée aux hommes engagés dans la promotion de l'égalité entre les sexes. Ensemble, nous explorons la manière dont le patriarcat peut affecter même ceux qui en bénéficient.

    Au cours de notre conversation, Sébastien partage des conseils pratiques sur la façon de devenir un allié efficace dans la lutte pour l'égalité. Il met en avant l'importance de l'introspection et de l'écoute, soulignant qu'il a appris à partir du principe que la perspective des autres, en particulier celle des féministes, mérite d'être considérée avec sérieux, surtout quand elle vient nous heurter.

    Sébastien partage ouvertement son propre cheminement vers la prise de conscience de ses comportements et de leur impact sur les femmes. Il éclaire d'autres hommes sur la nature systémique des discriminations et le rôle des hommes dans leur perpétuation.

    Son récit personnel évoque une transformation progressive, passant d'une prise de conscience individuelle à un plaidoyer actif en faveur de l'égalité. Il démontre ainsi que les hommes peuvent jouer un rôle significatif dans la promotion des principes féministes et dans la lutte contre les discriminations systémiques.

    En conclusion, Sébastien partage quelques astuces pour intégrer le féminisme dans la vie quotidienne, de la prise de conscience des comportements personnels à l'importance cruciale de l'écoute et de l'humilité face aux retours féministes.

    Nous vous invitons à écouter cet épisode, une exploration enrichissante sur la contribution de chacun à la création d'un monde plus égalitaire. C'est un voyage qui mérite d'être entrepris.

  • J'ai connu Sophie à la Barbe, un groupe d'action féministe. A l'époque, sa compagnie de théâtre s'appellait l'Homme qui marche. Evidemment, comme seul un Homme sur deux est un homme, avec les copines de la Barbe on pouvait pas s'empêcher de questionner ce nom. 10 ans plus tard, on en reparle ensemble. Sa compagnie s'appelle désormais La Marcheuse.

    Ce changement du nom de sa compagnie de théâtre, est-il un geste porteur de convictions féministes ?

    L'évolution personnelle et le féminisme s'entrelacent dans le récit de Sophie. Elle nous dévoile comment son parcours a été marqué par une prise de conscience des implications genrées de notre langage et des normes sociétales.

    La littérature se révèle également comme une force transformatrice dans la vie de Sophie. La lecture de "King Kong Théorie" de Virginie Despentes a été un tournant majeur, éclairant ses réflexions sur les assignations de genre.

    Ensemble on parle de la pression sociale imposée aux femmes pour correspondre à des standards étroits. De notre parcours long pour apprendre à rejeter ces normes, de notre désir de voir l'émergence de modèles plus diversifiés et valorisants.

    Pour elle comme pour moi, l'affaire DSK a été un moment révélateur, dévoilant la misogynie omniprésente et les doubles standards qui persistent dans notre société.

    Le féminisme nous a appris à embrasser l'imperfection et à prendre des risques.

    Cette conversation est un voyage intime au cœur de ce que le féminisme apporte aux femmes. Comment nos yeux se sont dessillés sur la société patriarcale. Mais aussi comment le féminisme nous a permis de vivre plus alignées.

  • Dans cet épisode de "Devenir Woke", je reçois mon amie Charlotte. J'avais envie qu'elle me raconte encore une fois comment entendre Amélie Mauresmo parler de sa compagne, lui a permis de se dire qu'elle n'était peut-être pas la seule lesbienne de l'univers. Elles étaient au moins 2. Voire peut-être même 3 puisqu'Amélie Mauresmo avait évoqué une compagne.

    Charlotte et moi on s'est connues au sein du groupe d'action féministe "La Barbe" et ça a changé pleins de choses dans nos vies. Genre on a appris à compter. Et plus particulièrement on a appris à compter les absentes : sur les plateaux télé, dans l'attribution des noms de stations de métro, en fait, partout.

    Et puis on a partagé nos stratégies pour faire face aux micro-agressions sexistes qu'on subit. On vous en soumet plusieurs, mais on se permet aussi de vous rappeler qu'on a le droit de rien dire et de rien faire. Parce que c'est pas nécessaire la double peine : se faire agresser puis en sus s'en vouloir de ne pas avoir pu réagir. On a aussi le droit de se préserver.N'oubliez pas de vous abonner à "Devenir woke" pour ne manquer aucun épisode et sachez que des petites étoiles ça fait toujours plaisir aussi.

  • En 2017, l'association 269 libération animale a voulu réaliser un happening antispéciste à l'occasion de la Journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition. Débat dans le mouvement antispéciste : peut-on parler de convergence des luttes ou plutôt d'instrumentalisation voire d'appropriation d'une autre lutte ?

    269 a échangé avec des personnes concernées par le racisme. Et a annulé son action. C'est devenu un moment fondateur : 269 a alors appris à écouter les autres luttes. A considérer les personnes concernées par une oppression comme les plus légitimes pour dénoncer un propos ou un acte offensant.

    Dans une lutte, c'est important de se sentir bien. Car comment militer si au sein d'une lutte on subit des oppressions ?

    269 prône désormais un antispécisme ancré à gauche qui mette au coeur même du projet politique antispéciste, l'antiracisme et le féminisme.

    Parce que travailler ensemble ce n’est pas une perte de temps.

  • On s'enlace pour pleins de raisons : se saluer, se féliciter, se réconforter. Un geste d'apparence banal. Pourtant quand j'ai vu Nadir Legrand de la compagnie L'avantage du doute serrer un autre comédien dans ses bras sur scène, j'ai été prise d'une grande émotion. J'ai réalisé, qu'à 40 ans, je n'avais jamais vu deux hommes hétérosexuels se réconforter en se serrant fort dans les bras l'un de l'autre. Expérimenter la tendresse. S'adonner au câlin. Ne pas venir polluer ce moment avec des gestes parasites pour réaffirmer sa virilité. J'avais besoin de savoir : est-ce que pour Nadir aussi ce moment a été important ?

  • Lorsqu'on a enregistré cet épisode de Devenir woke avec Morgan, on avait déjà beaucoup travaillé, on était pas au mieux de notre forme et il y a beaucoup de points qu'on aurait pu aborder qui font défaut. Pour autant, j'ai souhaité publier ce premier épisode rapidement compte tenu des prises de position transphobes de plusieurs personnalités et mouvements féministes. Le respect des droits des femmes et des personnes transgenres ne devrait pas être perçu comme une opposition comme cela est parfois le cas dans certains milieux féministes. Les droits des femmes et des personnes trans ont leurs spécificités mais sont aussi intrinsèquement liés.

  • Ne serait-il pas plus honnête de demander "Qui veux-tu manger ?" plutôt que "Que veux-tu manger ?" tant que des animaux finissent dans nos assiettes ? C'est ce dont l'artiste féministe Typhaine D a pris conscience en se liant d'amour avec Ponto. Elle explique : "On l'aime. Pas parce qu'il a cette couleur là ou parce qu'il a cette taille là ou parce que c’est un chien... En fait ce serait une poule ou une otarie, ce serait la même chose. On l'aime parce que c'est une personne. Et là on s’est dit "qu’est ce qu’on est pas en train de faire ?" Et ça a été le déclencheur. On est devenus végétariens".

  • Il a fallu que Rémi Fraisse meure en 2014 pour que Morgan prenne conscience de l'ampleur des violences policières. Il s'interroge : est-ce la mort d'un blanc qui lui a permis de conscientiser la violence policière exercée sur les corps non blancs ?

    "J'ai réalisé d'un coup que ce truc qui me semblait grave et inquiétant depuis basiquement 6 mois était en fait grave et inquiétant potentiellement dans la vie de certaines personnes depuis toujours". Les militants antifa sont pourchassés par la police pour ce qu'ils font tandis que les personnes racisées sont maltraitées pour ce qu'elles sont.

    La différence, l'injustice, elles sautent aux yeux.

    "J'ai mesuré la quantité de violences auxquelles les personnes racisées s'étaient habituées le jour où je me suis retrouvé à regarder le premier film d'Amandine Gay Ouvrir la voix avec une amie racisée. Des femmes dans le film commencent à raconter des trucs qui me semblaient atroces, tellement tristes. Du coup je commence à me mettre à chialer dans le cinéma. Et t'avais mon amie qui est à côté de moi, ça ne la surprenait pas ces choses-là. Elle était en train d'envoyer des SMS qui étaient du type "mon chéri, tu penseras à acheter des bananes ce soir parce que j'aimerais bien manger un banana bread" et donc ça faisait à ce point partie de son quotidien ces histoires de violences policières, de frères tués par la police, que tout ça pouvait se conjuguer avec un banana bread".

  • J’ai écrit à Anne Hidalgo sur un sujet vraiment important pour moi. Elle ne m’a pas répondu.

    Pour autant je ne me suis pas sentie autorisée à la relancer en lui disant " merci de me répondre ".

    Pourtant " merci de faire ceci " je l’ai déjà écrit à d’autres.

    C’est qu’au fond de moi je sens bien que ce " merci de " on ne l’adresse pas de manière indifférenciée à tout le monde. On le balance à celles et ceux à qui on se permet de donner un ordre.

    Un ordre qui commence par " Merci "….

    C’est pas un peu faux-cul ça ?

    Et si on se demandait : "Je vais utiliser cette phrase ou cette tournure là pour m'adresser à quelqu'un-e. Est-ce que je serais capable de l'employer pour toutes les personnes à qui je m'adresse quel que soit leur statut ou leur rang social ?" Et s'il y a quelqu'un-e pour qui ça me fait "gloups", ou je me dis que ça ne se fait pas, c'est peut-être qu'en fait il vaudrait mieux l'utiliser pour personne. On en parle ?

  • Je vous écris depuis une certitude : on est des enflures. Toustes. Pas juste vous, moi aussi. Pas tout le temps, heureusement.

    Mais on a toustes déjà eu des réflexes de merde : sexistes, racistes, classistes ou autre…On a pensé voire dit des choses problématiques, eu des comportements offensants. Parfois on s’en est rendu compte, souvent on n’a pas vu le problème.

    Les militant·es parlent d’oppressions systémiques. Ça veut dire que les oppressions ne sont pas juste des questions inter-individuelles mais des questions de société qui interrogent les hiérarchies sociales.

    Comment devenir inclusif alors que même certains médias et politiques sont normatifs voire stigmatisants ?

    Devenir woke est un podcast qui vous invite à déconstruire les normes excluantes, prendre conscience de nos œillères. Parfois on a un déclic, une épiphanie, parfois ce sont des apprentissages plus longs, plus laborieux. Mais un jour on constate qu’il y a eu une bascule. Qu’on a appris à voir les inégalités. Qu’on est plus tolérant·es. Plus conscient·es des injustices. En somme, un peu plus woke.

    La société en général facilite les pensées réactionnaires, les réflexes jugeants et excluants. Mais on est nombreuses et nombreux à avoir évolué pour le mieux. Pour devenir plus tolérant•es et inclusif•ves. Alors on va en parler. Dire ce qu’on a pensé ou fait de pas top. Témoigner de nos évolutions, de nos remises en question. Raconter comment on a ouvert les yeux et le cœur pour voir les normes excluantes et les discriminations.

    Et tendresse vaincra ❤️‍🔥

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