Avsnitt

  • Un grand classique des questions posĂ©es par les candidats: Comment rĂ©ussir Ă  assimiler toutes les connaissances et apprendre par coeur?

    Aujourd'hui, je reçois Eva, agrégative d'espagnol. Elle nous livre sa technique bien rodée pour réussir cet exploit.

    @Eva Merci mille fois pour ce généreux partage qui sera bien utile aux autres candidats.

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  • J'ai Ă©tĂ© invitĂ©e par Caroline Ă  prendre la parole sur son podcast "Passe ton agreg".

    Il s'agit du podcast de référence pour les candidats à l'agrégation d'Histoire Géo.

    Voici un Ă©chantillon de notre Ă©change.

    Sans surprise, nous partageons exactement la mĂȘme vision de ce qui compte vraiment : le mental!

    Pour Ă©couter plus d'Ă©pisode, retrouvez lĂ  sur https://passetonagreg.com/le-podcast/

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  • 📚 Pour accĂ©der aux synthĂšses des rapports de jury c'est par ici:

    RDJ lettres modernes interne Ă©crits

    https://pages.mariemotard.com/rdj-lettres-ecrits

    RDJ anglais interne Ă©crits

    https://pages.mariemotard.com/rdj-anglais-ecrits

    RDJ EPS

    https://pages.mariemotard.com/rdj-eps

    RDJ espagnol

    https://pages.mariemotard.com/rdj-espagnol

    âŹ‡ïž Et voici le lien vers le groupe FB:

    https://www.facebook.com/groups/prepaagregation

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  • Dimanche soir Ă  21h je reçois un mail « Inspection reportĂ©e »

    J’aurais pu me dire :

    Je dĂ©teste qu’on change le programmeJ’ai gaspillĂ© 1 journĂ©e de mes vacances Ă  planifier cette inspectionJe me suis stressĂ©e pour rienCa ne se fait pasCa ne m’arrange vraiment pasCa m’énerve quand cela ne se passe pas comme prĂ©vuMaintenant je suis dans le flouComme si ça ne suffisait pas

    Et bien, non
mĂȘme pas l’ombre d’une contrariĂ©tĂ©.

    Ca, c’était avant !

    Il faut croire que la pratique de l’auto-coaching au quotidien commence à porter ses fruits 🍓.

    Mais, il faut dire, aussi, que j’ai une đŸ”« arme secrĂšte que je vais me faire un plaisir de vous livrer.

    Vous avez surement déjà entendu ce proverbe anglo-saxon :

    “Brace for the worst and hope for the best”

    En français: « PrĂ©pare-toi au pire et espĂšre le meilleur » (Ma traduction ne sonne pas trĂšs bien, heureusement ce n’est pas moi qui passe l’agreg cette annĂ©eđŸ€Ł)

    Il se trouve que la veille de recevoir ce mail, je me suis dit littĂ©ralement : « Ă  tous les coups, elle va ĂȘtre dĂ©placĂ©e ET ça sera OK »

    Ma stratĂ©gie c’est qu’en mĂȘme temps que je me suis prĂ©parĂ©e pour passer cette inspection avec 🚀succĂšs , je me suis prĂ©parĂ©e pour les imprĂ©vus 🚧. Parce qu’il y en a toujours !

    Peut-ĂȘtre que :

    Ca tombera sur l’Ɠuvre que vous maitrisez le moinsVous n’aurez pas bien dormi la veille des Ă©critsVous n’aurez pas entendu le premier rĂ©veilIl y aura un problĂšme dans les transportsVous ne vous rappellerez plus de LA citation qui aurait Ă©tĂ© parfaite pour ce sujet.C’est le sujet que vous avez le moins rĂ©visĂ©Vous serez malade le jour J

    Mais au lieu de se dire POURVU QUE ça n’arrive pas, il est plus utile de se faire Ă  l’idĂ©e qu’il y a 50% de chances que ça arrive et d’avoir UNE STRATÉGIE DANS TOUS LES CAS ⛑.

    PROBLEME

    Quand on se dit « pourvu que cela n’arrive pas »:

    ❌ On augmente notre niveau d’anxiĂ©tĂ©.

    ❌ On augmente notre charge mentale.

    ❌ On occupe avec ces pensĂ©es de l’espace sur notre disque dur interne qui pourrait ĂȘtre dĂ©diĂ© aux rĂ©visions.

    ❌ On spĂ©cule, on argumente intĂ©rieurement Ă  propos d’élĂ©ments sur lesquels nous n’avons aucune emprise.

    RÉSULTAT

    C’est de l’auto-sabotageđŸ€Ż.

    On perd du temps sur une situation hypothétique et on augmente nos chances de perdre nos moyens si cette situation se produit.

    SOLUTION

    👉 Il faut se poser LA bonne question : Quels sont les Ă©lĂ©ments de cette situation sur lesquels je peux avoir une influence ?

    Qu’est-ce qui rentre dans MA SPHÈRE DE CONTRÔLE 🔼?

    Et on va focaliser notre attention uniquement sur cela.

    NB : C’est trĂšs important de rester focalisĂ©.e sur sa sphĂšre de contrĂŽle. C’est un des points que j’aborde en dĂ©tail dans mon programme « CoachĂ© pour l’agreg »

    EXEMPLE

    Si je reprends mon exemple d’inspection reportĂ©e.

    ❓Ma bonne question est : Comment puis-je faire pour que ça tombe « bien » ?

    đŸ‹ïž Actions :

    J’ai reportĂ© la date dans mon calendrierJ’ai Ă©valuĂ© sur quelle sĂ©ance cela allait tomberj’ai fait la liste de toutes les raison pour lesquelles c’était encore mieux que cela tombe le 5 janvier que le 25 novembre ( sachant que quand j’avais su que ça serait le 25 novembre, je m’étais fait la liste de toutes les raisons pour lesquelles c’était parfait que ça tombe le 25 novembre)

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  • Cette semaine, je me penche sur la procrastination.

    Ca m'arrive rarement, pourtant, hier, j'ai procrastinĂ© (OMG đŸ€Ź)

    Cet épisode a aiguisé ma curiosité car c'est inhabituel chez moi.

    J'ai plutĂŽt tendance Ă  me dĂ©barrasser, le plus vite possible, des items sur ma to-do liste pour que ça sorte de ma tĂȘte đŸ€Ż.

    👉 Notez bien (surtout si vous vous dites ..."elle a de la chance") que mon profil n'est pas forcĂ©ment enviable car parfois il vaut mieux rĂ©flĂ©chir avant d'agir. Mais on est comme on est. Le tout c'est de savoir manoeuvrer avec nos forces et nos faiblesses.

    Donc, aujourd'hui je m'adresse aux perfectionnistes parmi vous, que ce trait de caractÚre soit chez vous ponctuel ou chronique, pour vous donner des pistes de réflexion.

    Les réponses ne sont pas celles que j'attendais mais si vous avez la patience de lire jusqu'au bout vous aurez MA solution.

    📚 DĂ©finition (wikipĂ©dia)

    La procrastination est une tendance Ă  remettre systĂ©matiquement au lendemain des actions, qu’elles soient limitĂ©es Ă  un domaine prĂ©cis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelĂ© procrastinateur, n’arrive pas Ă  se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immĂ©diate.

    🔬 Analyse

    Ne serait-ce qu'en lisant la définition, je m'aperçois que l'étiquette que je me suis attribuée ne respecte presque aucun des attributs du procrastinateur.

    Ce qui s'est réellement passé, c'est que j'avais prévu de préparer mes cours pour l'INSPE le matin et j'ai repoussé au début d'aprÚs-midi.

    Donc ce n'était ni systématique et ni le lendemain (ah... d'un seul coup ça va mieux, je me sens soulagée...)

    👉 Attention: On a tendance Ă  se coller des Ă©tiquettes facilement.

    Le danger c'est que plus on s'identifie à cette nouvelle étiquette plus on va endosser cette nouvelle identité et devenir un procrastinateur

    💡 Conseil: Choisissez avec soin les mots que vous employez pour parler de vous dans vos interactions avec les autres mais aussi dans vos monologues intĂ©rieurs.

    đŸŽ™ïž Reformulation: "J'ai procrastinĂ©" --> "J'ai luttĂ© intĂ©rieurement"

    Si je reviens sur mon exemple, j'ai dĂ©calĂ© de quelques heures la rĂ©alisation d'une prĂ©paration de cours. Je n'ai pas vraiment procrastinĂ©. Mais, je suis passĂ©e par ces phases extrĂȘmement inconfortables de lutte intĂ©rieure.

    đŸ€” Nouvelle problĂ©matique:

    Et s'il y avait une formule magique đŸȘ„ pour ne pas avoir Ă  puiser uniquement dans la volontĂ© (will power) quand on se retrouve dans cette situation ?

    Contexte

    Je n'ai pas travaillé mes cours pour l'INSPE pendant 2 semaines parce que j'étais sur d'autres projets qui étaient à mon sens plus urgents et plus importants.

    NB: On peut noter, au passage, que ce qui nous paraßt "urgent" et/ou "important" crée de la motivation

    Normalement, "l'urgence" est un concept qui parle au procrastinateur. Mais pourquoi?

    Tout simplement, parce que lorsque la date butoir arrive on pense " je dois le faire" ou "je n'ai plus le choix". Cela crĂ©e une bouffĂ©e d'adrĂ©naline qui vous pousse Ă  l'action. Puis vous vous rendez compte, aprĂšs coup, que ce n'Ă©tait pas si difficile . Donc, vous ne comprenez pas pourquoi vous agissez toujours de la mĂȘme façon.

    💡Si vous vous reconnaissez, vous trouverez des pistes de rĂ©flexion dans l'analyse de mon exemple.

    Analyse

    Dans mon cas, la phrase que j'avais en tĂȘte et qui m'empĂȘchait de passer Ă  l'action Ă©tait " j'ai pas envie".

    C'est totalement humain d'avoir cette rĂ©action puisque mon cerveau anticipe que cette tĂąche va lui faire consommer de l'Ă©nergie. Or conserver son Ă©nergie est une des 3 principales missions de l'ĂȘtre humain.

    On pourrait s'arreter lĂ  dans l'explication de la cause :

     Je pense "j'ai pas envie" Avec cette pensĂ©e je gĂ©nĂšre l'Ă©motion de : dĂ©motivation Par consĂ©quent, je ne passe pas Ă  l'action Et le rĂ©sultat: je procrastine

    Cela résume l'analyse de base que l'on peut faire de la procrastination.

    👉 Certes, on l'explique mais on ne rĂ©sout rien!

    💡 Pour aller un cran plus loin de me suis demandĂ©e pourquoi je n'avais pas envie.

    J'ai eu droit au classique "peur de la page blanche, peur de l'inconnu"

    La vérité c'est qu'en plus de "j'ai pas envie", je pensais:

    a) "Je ne sais plus faire" --> dévalorisation

    b) "Ca va me demander un plus gros efforts d'aller me replonger dans les programmes de lycée" --> démotivation

    c) "Je ne sais pas exactement ce qu'on attend de moi" -->confusion

    👉Ces trois Ă©motions: dĂ©valorisation, dĂ©motivation et confusion ont renforcĂ© les rĂ©ticences que j'avais Ă  me mettre au travail.

    RĂ©sultat: je me suis forcĂ©e Ă  le faire en passant souvent dans la cuisine pour voir si je pouvais trouver un cafĂ© ☕ ou des sucreries 🍭 pour faire passer l'inconfort.

    Et, en faisant un pas de recul, j'ai compris la vraie raison pour laquelle je n'avais pas envie de m'y mettre.

    J'ai compris que la vraie raison pour laquelle je n'avais pas envie, c'est que je ne savais pas comment m'y prendre.

    Bien sûr que c'est plus facile de réaliser n'importe quelle tùche quand on a le mode d'emploi. D'ou la popularité des "tutos" qui existent sur youtube

    Mon intuition me disait qu'il me manquait les Ă©tapes pour arriver au bout.

    Le bénéfice d'analyser ses pratiques

    1) Comprendre pourquoi on agit comme ça permet de se reconnecter avec soi-mĂȘme. Comme dans toute relation humaine, la communication et la comprĂ©hension servent Ă  souder la relation.

    2) Sur le plan pédagogique, j'ai compris que c'était plus important lorsque j'allais corriger ce devoir avec mes étudiants de l'INSPE de leur donner mes stratégies que mes réponses.

    Nouvelle pensée: "je vais faire un cours intéressant et utile pour eux et pour moi"

    Maintenant, j'ai une piste. La prochaine fois que j'ai envie de procrastiner, je me demanderai si c'est le signal que m'envoie mon corps pour m'indiquer que j'ai sauté une étape, qu'il me manque le mode d'emploi.

    💡A retenir

    Mon Conseil aux candidats qui ont beaucoup de mal avec la procrastination c'est :

    1° De découper les tùches en mini - tache ( bite size actionable steps)

    2° De se dire que c'est le premier pas le plus difficile, le reste ça vient tout seul.

    3° Vous n'avez pas besoin d'ĂȘtre motivĂ© pour agir

    PS: mon cours s'est super bien passé et j'ai trÚs envie de préparer le suivant maintenant que j'ai ma méthode!

    PPS: Attention Ă  la procrastination positive

    ï»ż

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  • Partie 1

    Hier, dans un webinaire que j’animais sur le thĂšme « Être prĂȘt Ă  temps », Valentine m’a posĂ© une question super pertinente sur les PAUSES. J’ai eu envie de vous partager non seulement les rĂ©ponses que je lui ai apportĂ©es mais surtout comment je fais concrĂštement pour recharger mes batteries.

    Vous commencez Ă  me connaĂźtre, hein ? La thĂ©orie c’est bien joli mais la pratique c’est encore mieux.

    La question : Faire un arbitrage entre travail et détente

    La question exacte Ă©tait : « Une question qui peut paraĂźtre accessoire mais qui me perturbe dĂ©jĂ  : comment gĂ©rer les fĂȘtes de fin d’annĂ©e ? » ( je vous ai mis la question exacte car la formulation est importante)

    Ma réponse

    Etape 1 : Laisser-tomber le jugement

    Valentine, j’ai oubliĂ© de vous le dire hier mais il y’a quelque chose Ă  rectifier dans votre approche (si vous en avez envie, bien sĂ»r
)

    Au lieu de vous juger par ce que vous apprĂ©hendez une situation dont l’échĂ©ance peut paraĂźtre lointaine. Vous me direz si c’est faux mais c’est ce que je perçois dans l'expression « une question qui peut paraĂźtre accessoire ». Je vous propose plutĂŽt de vous fĂ©liciter d’avoir envie d’anticiper la stratĂ©gie avec laquelle vous allez aborder cette situation. Vous pouvez tout aussi bien vous dire que c’est une grande qualitĂ© d’ĂȘtre clairvoyant.e et de planifier Ă  l’avance les situations oĂč vous savez que vous aurez du mal Ă  gĂ©rer.

    Etape 2 : Planifier

    Il y a deux choses Ă  planifier :

    - Quand vous allez choisir de vous accorder du repos

    - Ce que vous allez faire pour recharger vos batteries

    🛑 Attention ! Quand je dis « ce que vous allez faire », vous pouvez trĂšs bien choisir de ne rien faire du tout. Dans ce cas vous Ă©crirez dans votre planning « rien ou sieste ou repas en famille ou jeux ou ballade ou que sais-je
 »

    Résumé

    Il est Ă©vident qu’il faut s’accorder des pauses ⏞ pour tenir sur la durĂ©e.

    Mais, pour pouvoir se reposer sans culpabiliser, il est impĂ©ratif de le planifier đŸ—“ïž.

    👉 C’est tout aussi important de tenir vos engagements envers vous-mĂȘme quand vous vous promettez de rĂ©viser que de tenir parole quand vous vous promettez de vous reposer. En tenant parole vous dĂ©veloppez, petit Ă  petit, la certitude que vous pouvez compter sur vous pour. Et donc vous pouvez vous faire confiance.

    En respectant votre planning, non seulement vous allez remettre de l’équilibre⚖ dans votre vie mais surtout vous allez faire grandir votre đŸ’Ș confiance en vous .

    ​

    Partie 2

    Bilan des courses Ă  mi-parcours.

    On est pile à la moitié des vacances de la Toussaint.

    Deux choix s'offrent Ă  moi. Je peux penser:

    1) J'ai tout gachĂ© đŸ€Š

    ou

    2) Rien n'est jouĂ© 💡

    Ma question Ă©tait:

    COMMENT recharger ses đŸȘ«batteries🔋 pendant les vacances SANS perdre le rythme 🏃.

    Grande question....

    L'herbe đŸȘŽ n'est pas plus verte ailleurs... en tout cas pas chez moi 🏠.

    📆 Ma stratĂ©gie #1 : Planifier

    Planifier les plages de travail et les plages de repos.

    (Ca je sais trÚs bien faire. Faire des plannings est une de mes activités favorites)

    Auto-Ă©valuation: TrĂšs bien

    📝 Ma stratĂ©gie #2 : Dresser la liste de mes envies

    Moi, mon problÚme numéro 1, ce n'est pas que j'ai du mal à m'y mettre, c'est tout l'inverse.

    J'ai du mal à décrocher. Je suis une "workoholic".

    Vous vous demandez peut-ĂȘtre sur quoi je travaille puisque j'ai dĂ©jĂ  l'agrĂ©gation? Je travaille sur le sujet qui me passionne actuellement: Mon programme d'accompagnement des candidats Ă  l'agrĂ©gation.

    Donc pour m'accompagner dans cet objectif de repos, j'ai dressé la liste de mes envies.

    Qu'est-ce qui me fait vraiment plaisir (en dehors de travailler) ?

    Ca ressemble à ça:

    Faire l'album photo 2021-2022Aller chez le coiffeurEssayer la chute libre dans une soufflerie avec mon mariFaire des jeux de société avec les enfantsJouer à la belote avec mes parentsFaire un massage ThaïEssayer de nouvelles recettes de cuisine avec mon ThermomixCommencer à acheter les cadeaux de noelOrganiser mon futur voyage en amoureux aux vacances de Pùques.Réserver une retraite avec une copine coach en Alsace.

    Auto-évaluation: à mi-parcours, j'ai réussi à aller chez le coiffeur et faire un massage thaï

    PensĂ©es par dĂ©faut đŸ˜«:

    "Je ne suis bonne qu'Ă  travailler" --> jugement de soi"Pourquoi les autres y arrivent mais pas moi" --> Comparaison avec autrui

    Pour autant, avec les mĂȘmes circonstances, je pourrais trĂšs bien choisir de penser 💡:

    "Tu as gardé le meilleur pour la fin"" C'est déjà un début""Maintenant que tu as bien travaillé, tu vas vraiment pourvoir te détendre"

    🔼 Ma stratĂ©gie #3 : Ne pas laisser mon passĂ© dĂ©terminer mon futur

    Donc, je dĂ©cide dĂšs maintenant d'opter pour l'option 2) Rien n'est jouĂ© 💡

    Vous saurez samedi prochain, si j'ai réussi à implémenter ma stratégie.

    A RETENIR

    Pourquoi je vous raconte tout ça?

    Parce que j'ai vu sur le groupe FB qu'il y a déjà des candidats qui pensent à abandonner.

    Ils se disent : "foutu pour foutu je ne vais mĂȘme pas me prĂ©senter aux Ă©preuves".

    Et c'est lĂ  le problĂšme!

    Ils pensent que ne pas y aller, ça va les faire se sentir mieux. Ils se disent que cela va leur enlever un poids.

    Alors, oui Ă  trĂšs court terme c'est une solution qui va les soulager mais Ă  moyen terme le poids de la culpabilitĂ© va ĂȘtre encore plus lourd Ă  porter đŸ‹ïž.

    Donc Ă  tous ceux et celles qui pensent ne pas ĂȘtre prĂȘts pour les Ă©preuves, c'est normal.

    N'Ă©coutez pas votre cerveau 🧠 quand il vous dit :"tu devrais peut ĂȘtre abandonner.

    Allez-y quand mĂȘme et donnez tout ce que vous avez.

    Partie 3

    Veille de rentrée: Bilan des courses

    Petit récapitulatif

    Nous nous étions demandé quand et comment recharger ses batteries pendant les vacances sans culpabiliser?

    👉 StratĂ©gie: Planifier les plages de travail et les plages de repos.📆

    Puis, je vous avais partagé mon moment de panique lors du bilan de mi-parcours:

    "J'ai raté"

    "je suis en retard"

    "j'ai tout gaché"

    "J'en ai fait trop ou pas assez"

    👉 StratĂ©gie #1: Changer de lunettes 👓 pour sortir du tout blanc ou tout noir.

    👉 StratĂ©gie #2: Ne pas laisser son passĂ© dĂ©terminer son futur 🔼

    Bilan des courses

    Je suis trĂšs fiĂšre de moi car j'ai rĂ©ussi Ă  rĂ©tablir un certain Ă©quilibre ⚖ et ne pas me laisser engloutir par la pensĂ©e perfectionniste.

    Bien sur que je n'ai PAS réussi à tenir mon planning ET c'est OK.

    A retenir

    Le but de la crĂ©ation d'un planning n'est pas de le respecter Ă  la lettre, c'est d'y voir 👀 plus clair sur ce qu'on a envie d'accomplir et de se donner les moyens d'y arriver.

    Je n'arrive jamais Ă  tenir mes plannings de la semaine Ă  💯%. Mais ça ne m'empĂȘche pas de continuer, inlassablement, chaque semaine, car je sais AUSSI que ça me fait avancer dans la bonne direction, Ă  un rythme 10 fois plus soutenu 🚀 que si je n'en faisais pas.

    Marie

    PS: Je suis curieuse. J'aimerais beaucoup connaßtre le bilan que vous faites de vos vacances scolaires Si vous avez quelques minutes à m'accorder, n'hésitez pas à répondre à ce mail.

    PS: Pour les curieux comme moi, voici ce que j'ai réussi à faire dans la liste de mes envies que je vous avais partagée la derniÚre fois:

    CoiffeurMassage thaiJouer Ă  la belote avec mes parentsCuisiner un nouveau gĂąteauFaire l'album photo 2021-2022Resto japonais avec mon mari ( c'Ă©tait pas sur la liste mais il ne voulait pas aller Ă  la soufflerie pour faire de la chute libre đŸ€Ł)Acheter 80% des cadeaux de noelRĂ©server une retraite en Alsace pour me donner les moyens de vraiment dĂ©connecter le temps d'un WE. Ça ne sera que dans 3 mois ...mais je reste fidĂšle Ă  ma devise : PLANIFIER!!

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  • Vous avez consacrĂ© une heure Ă  faire un beau planning pour la semaine et rĂ©sultat des courses, le mercredi vous aviez dĂ©jĂ  abandonnĂ©.

    S’en est suivi le discours habituel:

    je n’arrive pas Ă  suivre un planningÀ quoi bon?Je n’y arriverai jamaisDe toute façon je ne suis pas assez organisĂ©.eMieux vaut arrĂȘter d’essayer

    Pour rĂ©sumer, vous vous dites peut-ĂȘtre: « j’ai perdu du temps Ă  le faire alors qu’à la place j’aurais pu rĂ©viser. » Logique, non?

    Le problĂšme

    Le problĂšme c’est que si on ne sait pas oĂč on va, on fait n’importe quoi.

    On s’éparpilleOn avance dans toutes les directions mais aucune en particulierOn finit par s’épuiser

    La solution

    Le BON planning c’est celui que vous allez rĂ©ussir Ă  suivre!

    Comment ?

    Se fixer des objectifs rĂ©alistesSe laisser une marge d’erreurDĂ©cider Ă  l’avance que vous ne vous taperez pas sur les doigts si vous ne faites pas tout.

    👉 La meilleure façon de respecter son planning, c’est de faire la paix avec l’idĂ©e que:

    Ce ne sera pas parfait ET ce n’est pas le but.Vous ne rĂ©ussirez pas du premier coup. Dans le meilleur des cas, vous allez en faire 80% ET ça sera dĂ©jĂ  gĂ©nial.

    Ce que vous voulez rĂ©ussir Ă  faire c’est avancer dans la bonne direction. Or le scĂ©nario inverse c’est l’éparpillement. Alors que si vous planifiez votre temps de maniĂšre intentionnelle, vous saurez exactement oĂč vous en ĂȘtes et vers quoi vous tendez.

    ​

    En espĂ©rant vous avoir convaincu de vous retrousser les manches et de vous remettre Ă  planifier 😉

    Bon courage

    ​

    ​Marie

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  • Y'a des moments oĂč il ne suffit pas d'Ă©couter mais il faut appliquer!

    👉 Voici la vidĂ©o pour vous repasser les passages clĂ©s dans lesquels j'explique et je montre comment positionner les blocs dans son planning.

    https://pages.mariemotard.com

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  • L’agrĂ©gation est rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre un concours d’excellence.

    Ce terme d’excellence fait peur parce qu’il nous amùne à nous juger et à nous comparer.

    On se dit « Moi je ne suis pas excellent.e donc ce n’est pas pour moi ».

    Si je ne remet pas en question les exigences du concours, je souhaite tout de mĂȘme souligner un point important. On n’a pas besoin d’ĂȘtre excellent tout le temps et sur tous les sujets. Il faut juste ĂȘtre pointu sur un nombre limitĂ© de sujets pendant 6 mois. Remettre les choses Ă  plat de cette façon permet de se rendre compte que c’est beaucoup plus accessible qu’on ne le pense.

    C’est exactement comme un marathon. C’est une question d'entraünement.

    J’ai un ami qui n’est pas du tout sportif mais qui rĂȘve de faire le marathon de NY. Il a commencĂ© Ă  s'entraĂźner 6 mois avant. Juste assez pour rĂ©ussir Ă  courir le jour J. Et aujourd’hui il est incapable de faire 10 pompes.

    On a tendance, parce que c’est la culture acadĂ©mique française, Ă  se faire une reprĂ©sentation mentale de ce qu’est un.e agrĂ©gĂ©.e. Mais en rĂ©alitĂ©, comme tous les concours, cela tĂ©moigne d’un niveau de performance Ă  un instant T. Rien de plus.

    Personnellement, j’ai trouvĂ© que c’était plus alĂ©atoire d’ĂȘtre bien classĂ© au CAPES qu’à l’agrĂ©gation justement parce qu’il n’y a pas de programme. Dans ma discipline, les Ă©preuves du CAPES demandent un bagage de culture anglophone plus large que celles de l'agrĂ©gation.

    Pour conclure, je vous invite, si ça vous est utile, Ă  m’emprunter cette pensĂ©e qui m’a beaucoup servi.

    « Avoir un texte de cadrage qui dĂ©limite clairement les thĂšmes Ă  traiter, ça remet tous les candidats sur un pied d’égalitĂ© au dĂ©part de la course »

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  • Cette semaine, j'ai eu envie d'abandonner.

    Plus je rĂ©siste, plus j'essaie de chasser cette idĂ©e de ma tĂȘte et plus elle revient Ă  la charge.

    Que faire?

    Ce n'est pas une situation hypothĂ©tique. C'est aussi ma rĂ©alitĂ© mĂȘme si j'ai dĂ©jĂ  l'agrĂ©gation. Parce que dĂšs qu'on se lance dans un nouveau challenge, quel qu'il soit, notre cerveau primaire se rebelle. DĂšs qu'on quitte le confort de la routine. DĂšs qu'on essaye quelque chose qui nous demande d'Ă©voluer. Il se met en alerte rouge.

    Pour vous, c'est préparer l'agreg. Pour moi, c'est donner des cours à la fac pour la premiÚre année ET suivre une formation online d'ingénierie pédagogique tout en étant au collÚge à mi-temps et maman de deux enfants en bas ùge.

    J'ai réfléchi toute la semaine sur cette problématique et je vous offre mon point de vue.

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  • «La plupart des gens surestime ce qu’ils sont capables de faire en 1 jour et sous-estime ce qu’ils sont capables de faire en 1 an »

    Bill Gates

    J’adore cette citation.

    Je la poste rĂ©guliĂšrement sur les rĂ©seaux. Mais surtout j’y crois Ă  100%. Non seulement par ce que je le constate rĂ©guliĂšrement chez les professeurs que j’accompagne dans mon programme de prĂ©paration Ă  l’agrĂ©gation. Mais surtout par ce que c’est mathĂ©matique !

    Ca s’appelle l’effet cumulatif.

    Vous en avez forcĂ©ment dĂ©jĂ  entendu parler si vous avez un livret A car c’est le mĂȘme principe que les taux d’intĂ©rĂȘt.

    ==> DEMONSTRATION :

    Nous sommes le 17 Septembre.Imaginons que les écrits du concours sont le 28 JanvierIl reste dont 134 jours avant les écritsImaginons (pour prendre un chiffre rond) que votre score de départ est : 100Si vous progressez de 5% par jourVous arriverez aux écrits avec un score de 69 082 !!!!!!!!!

    Ce qui veut dire que vous arrivez au concours presque 700 fois plus fort que vous ne l’ĂȘtes maintenant.

    Ca vaut le coup de faire un petit effort chaque jour pour augmenter ses connaissances et ses compĂ©tences de 5%, non ?

    Cela explique aussi pourquoi aujourd’hui vous pensez que le niveau visĂ© est inaccessible et pourtant vous pouvez l’atteindre grĂące au pouvoir de l’effet cumulatif.

    Mon conseil: ArrĂȘtez de regarder le sommet de la montagne et concentrez-vous sur le petit pas que vous allez faire aujourd’hui.

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  • Tous les 10 Ă©pisodes, je fais intervenir au micro un.une candidat.e, laurĂ©at.e ou non mais dont l'expĂ©rience avec l'agreg est source d'inspiration.

    Aujourd'hui je te présente MarlÚne, lauréate de l'agreg interne d'anglais en 2023.

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  • Je me rappelle comme si c’était hier de mon premier cours d'agreg d'anglais sur Shakespeare.

    ​

    Panique totale.

    ​

    Pourtant le prof parlait EN FRANCAIS et j'avais lu la piĂšce pendant les vacances.

    ​

    MalgrĂ© cela........je n’ai absolument rien compris au cours.

    ​

    Pendant 2h, j’ai pris des notes frĂ©nĂ©tiquement, en Ă©crivant tous les mots que je ne connaissais pas. Et le soir, je suis rentrĂ©e chez moi, toute penaude. J'ai fait la seule chose dont j'Ă©tais capable. Je suis allĂ©e chercher les dĂ©finitions dans le dictionnaire.

    ​

    « C’est fou quand meme! Il parlait en français. Le français est ma langue maternelle. Et pourtant, je n’ai absolument rien captĂ© de ce qu’il avait dit. Mais comment est-ce possible?»

    ​

    --> Petite contextualisation pour ceux et celles qui viennent de rejoindre "Samedynamise".

    J'ai rĂ©ussi l'agreg sans avoir fait d'Ă©tudes d'anglais. Je n'aime pas la littĂ©rature. Cette piĂšce est la seule et unique Ɠuvre de Shakespeare que j’ai lue dans ma vie 
 (bon ça je ne devrais pas le dire, en tant que professeur d’anglais, c’est un peu la honte).

    Cela Ă©tant dit, j’ai quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  avoir 10/20 Ă  un devoir sur table sur cette oeuvre (une note plus qu’honorable compte tenu du point de dĂ©part). Ce n’est pas l’Ɠuvre qui est tombĂ©e aux Ă©crits. Ouf. Et, bien Ă©videmment, je n’avais pas pris option littĂ©rature. Mais, j’en ai tirĂ© 2 leçons :

    1) En dissertation, la réflexion sur les termes du sujet est vraiment déterminante.

    2) Tout peut s’apprendre. Rien n’est inaccessible.

    D’ailleurs, je suis tombĂ©e sur une Ɠuvre encore pire que Shakespeare (vous apprĂ©cierez mon sens de la rime ;-) mais cela fera l’objet d’une prochaine newsletter.

    ​

    QUELLE QUE SOIT VOTRE DISCIPLINE, laissez la porte ouverte Ă  la possibilitĂ© que c’est possible mĂȘme si pour l’instant vous ne voyez pas du tout comment vous allez atteindre le niveau requis. Vous n’avez pas besoin de savoir comment vous allez faire de A Ă  Z. Il suffit de connaitre la prochaine Ă©tape.

    Le premier soir, quand je suis rentrĂ©e chez moi, je ne pouvais absolument pas savoir comment je serais capable un jour, d’écrire une dissertation ENTIERE sur Shakespeare. C’était mĂȘme inenvisageable. Pour autant, je me doutais bien que ce que le prof avait dit, c’était la base. Donc l’étape suivante, Ă  ce moment-lĂ , c’était de faire des recherches pour maitriser ne serait-ce que les dĂ©finitions.

    ​

    A partir d'aujourd'hui, ne vous dites plus : « Comment je vais faire ? » mais plutĂŽt « Qu’est ce que je peux faire Ă  ce stade ? »

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  • J’ai un super super-pouvoir !

    Je peux prendre une dĂ©cision en un clin d’Ɠil et c’est toujours la BONNE dĂ©cision.

    Trop bien, non ??

    ​

    La bonne nouvelle, c’est que vous aussi vous avez ce pouvoir.

    Il n’y a rien de magique dans tout ça.

    ​

    Comment ?

    C’est trĂšs simple, il suffit de dĂ©cider en mĂȘme temps que vous faites votre choix que quoi qu’il arrive «you’ve got your back ».

    En mĂȘme temps que je fais mon choix entre deux solutions, je choisis de me soutenir sur le long terme, de rester dans mon Ă©quipe. Je me promets qu’à la premiĂšre difficultĂ© je ne vais pas me dire «Ah, tu vois t’aurais du prendre l’autre, tu t’es encore plantĂ©, bravo » mais plutĂŽt « bon, dans ce cas prĂ©cis ce n’est pas la solution idĂ©ale mais comment peut-on faire maintenant qu’on y est pour que ça marche quand mĂȘme ».

    A titre personnel, je prĂ©fĂšre largement prendre le risque de me tromper que de perdre du temps dans l’indĂ©cision.

    NB : Et c’est Ă©galement ce que recommandent les coachs spĂ©cialisĂ©s dans l'augmentation de la performance et de la productivitĂ© de leurs clients.

    ​

    Quand on prend une décision, on est toujours gagnant.

    ​

    Pourquoi ?

    Si c’était la bonne ; on avance.

    Si c’était la mauvaise ; on apprend de nos erreurs donc on avance AUSSI.

    En revanche, il n’y a aucun bĂ©nĂ©fice Ă  rester dans l’indĂ©cision.

    ​

    RĂ©ussir l’agrĂ©gation, ça se rĂ©sume Ă  exĂ©cuter une sĂ©rie d’actions nĂ©cessaires et suffisantes pour atteindre notre but.

    DerriÚre chaque action, il y a une prise de décision.

    ​

    Plus vite vous développerez votre capacité à prendre des décisions rapidement et sans regarder en arriÚre, plus vite vous arriverez à votre but.

    ​

    On s’entraüne ?

    Je vous invite, tout de suite maintenant Ă  prendre une dĂ©cision concernant votre prĂ©paration Ă  l’agrĂ©gation. Il me reste 1 place dans mon programme « Les fondamentaux pour rĂ©ussir l’agrĂ©gation » qui commence AUJOURD’HUI.

    Faites vous le cadeau de prendre cette décision en un instant et de ne plus y repenser.

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  • « J’ai pas envie »

    Seulement quatre mots.

    Une avalanche de conséquences et de projets inachevés.

    A chaque fois qu’on se dit «j’ai pas envie », alors commence un combat intĂ©rieur.

    On assiste Ă  un duel entre notre voix de la raison (en rĂ©alitĂ©, c'est une partie du cerveau qui s’appelle le cortex prĂ©-frontal) et l’instinct ( notre cerveau dit reptilien).

    Dans un combat entre MOI et MOI, il y a 100% de chances que JE sois perdant.e

    Alors, mieux vaut ne pas livrer bataille. Oui, mais comment ?

    ​

    Etape N°1 : Ne pas croire tout ce que notre cerveau nous dit

    On pense que les phrases qu'on prononce dans notre tete sont automatiquement vraies, comme si c’était des observations.

    « Mon devoir est nul »

    « Je ne vais jamais y arriver »

    « J’ai pas le temps »

    Pourtant, quand notre fils vient nous voir avec des moustaches de chocolat et qu’il nous dit qu’il n’a rien mangĂ© dans le placard Ă  gĂąteaux, on a aucun mal Ă  ĂȘtre sceptique. Mais quand il s’agit de se juger (surtout nĂ©gativement) on se laisse complĂštement bernĂ© par ce que nous raconte l’enfant qui sommeille en nous. Car c’est Ă§a, le cerveau reptilien, un enfant intĂ©rieur.

    ​

    Etape N°2 : Ne plus souscrire Ă  l’idĂ©e qu’il « faut » en avoir envie pour faire quelque chose.

    C’est bizarre quand mĂȘme. Nous nous sommes conditionnĂ©s Ă  penser que pour faire quelque chose, il faut en avoir envie. Comme si nous Ă©tions immobilisĂ©s par une chappe de plomb. Pourtant, je peux juste dĂ©cider de le faire, que j’en ai envie ou pas.

    Je n’ai pas toujours envie d’aller chercher mes enfants Ă  l’école et pourtant j’y vais sans hĂ©sitations par ce que je pense Ă©galement que je n’ai pas le choix.

    ​

    Etape N°3 : Anticiper les objections et y rĂ©pondre Ă  l’avance.

    Notre cerveau est super malin pour inventer des excuses.

    Petite anecdote : Hier, c’était l’heure de faire mes Ă©tirements pour prĂ©venir le mal de dos, et j’ai entendu une petite voix me dire « fais les plus tard, ton cafĂ© va ĂȘtre froid sinon Â» . Non, mais sĂ©rieux ? « Ton cafĂ© va ĂȘtre froid Â», t’aurais pas pu trouver mieux comme excuse alors que j'ai un micro-onde!

    Et j’ai explosĂ© de rire Ă  l’idĂ©e qu’une partie de moi est vraiment prĂȘte Ă  tout pour Ă©viter de faire des efforts. J’avais anticipĂ© les objections mais pas celle-ci!!!

    « Y rĂ©pondre Ă  l’avance » signifie avoir sous la main une sĂ©rie de raisons pour lesquelles on a dĂ©cidĂ© de planifier une tĂąche. Au moment oĂč on a pris la dĂ©cision, on avait plein de raisons valables. Il suffit de les noter intĂ©rieurement ou par Ă©crit (encore mieux) pour pouvoir les dĂ©gainer au moment opportun.

    ​

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  • « j’ai dĂ©jĂ  eu du mal Ă  obtenir le CAPES, alors l’agreg 
 »

    « Je l’ai dĂ©jĂ  ratĂ©e 3 fois, je ne vois pas pourquoi cette annĂ©e serait diffĂ©rente des autres »

    « J’ai perdu l’habitude de faire des dissertations »

    « Je repars de zéro »

    « Je suis la seule « vieille » dans ma prĂ©pa » (100% moi quand je l’ai passĂ©e)

    « Ca ne m’étonne pas qu’il.elle soit agrĂ©gĂ©.e
 (sous-entendu, il.elle est bien meilleur.e que moi) »

    ​

    Si certaines de ces phrases (ou mĂȘme toutes !) raisonnent en vous, ce n’est pas un hasard. Vous souffrez du syndrome de l’imposteur.

    ​

    La bonne nouvelle, c’est que c’est complĂštement normal Ă  cette Ă©tape de votre parcours.

    Et la deuxiĂšme bonne nouvelle c’est qu’il y a un antidote ! (Évidemment, je vais vous le donner 
 vous en doutiez ?)

    ​

    Quand j’ai dĂ©cidĂ© de passer l’agreg, tous les indicateurs Ă©taient dans le rouge :

    --> Je n’avais pas fait d’études d’anglais. Rien que ça, j’aurais dĂ» m’estimer heureuse d’avoir rĂ©ussi Ă  obtenir le CAPES et m’arrĂȘter lĂ .

    -->Je n’avais pas eu de notes mirobolantes au CAPES.

    -->Je n’avais pas eu le « green light » de ma prof prĂ©fĂ©rĂ©e. D’ailleurs, quand je lui avais demandĂ© conseil, elle m’avait rĂ©pondu une formule qui restera Ă  jamais gravĂ©e dans ma mĂ©moire, je cite « it’s going to be an uphill struggle for you » soit la version politiquement correcte de : « C’EST PAS GAGNĂ© ! »

    ​

    Bref... j’avais Ă  peu prĂšs tout pour Ă©chouer Ă  l’agrĂ©gation externe d’anglais
mĂȘme ma mĂšre m’avait dit : «T’es sure ? C’est vraiment dur quand mĂȘme».

    "Thanks for the vote of confidence, mom !" (La confiance rĂšgne!)

    ​

    Mais rĂ©trospectivement, je me dis que le succĂšs Ă©tait inĂ©vitable, c’est juste que je ne regardais pas les bons indicateurs.

    ​

    !! Pour ceux.celles qui lisent en diagonale, WARNING, l’antidote c’est maintenant !!

    Etape 1 : Normaliser

    C’est complĂštement normal d’avoir envie de se comparer aux autres et de ne voir chez eux que ce qu’on pense ne pas avoir. Bienvenue chez les ĂȘtres humains. Au lieu de voir cela comme un obstacle Ă  votre rĂ©ussite, voyez le plutĂŽt comme une stratĂ©gie pour identifier ce sur quoi vous devez travailler.

    Exemple : « Ok, je suis la plus vieille mais du coup j’ai dĂ©jĂ  l’expĂ©rience de l’oral. Je suis moins impressionnable par un jury que si j’avais 23 ans »

    ​

    Etape 2 : ArrĂȘter de regarder le passĂ© pour dĂ©finir le futur.

    Si vous basez votre capacitĂ© Ă  rĂ©ussir quelque chose sur ce que vous avez fait jusqu’à prĂ©sent, vous ne ferez jamais quelque chose de nouveau. Vous ne pourrez pas repousser vos limites.

    ​

    Il ne faut pas le voir pour le croire mais bien le croire pour le voir.

    ​

    C’est en cultivant la pensĂ©e que vous en ĂȘtes capable, que cette capacitĂ© va se manifester.

    ​

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  • Soyons honnĂȘtes. Depuis que vous avez pris LA dĂ©cision de passer l’agreg, combien de fois vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ©.e :

    Est-ce que je vais l’avoir ?

    Ou bien, sa variante, toute aussi angoissante :

    «Quelles sont mes chances de réussite ? »

    Aujourd’hui, je vous explique :

    1. Pourquoi ça ne sert à rien de se poser la question ?

    2. Pourquoi elle revient, inlassablement, mĂȘme quand on n’a plus envie d’y penser ?

    3. Et comment s’en dĂ©faire.

    Notre cerveau adore faire des calculs de probabilitĂ©. En mĂȘme temps, c’est son boulot ! On passe notre vie Ă  Ă©valuer les dangers possibles. C’est ça l’instinct de survie. Mais comme il n’y a plus de mammouths dans les rues, notre cerveau primaire (qui est restĂ© trĂšs premier degrĂ©) continue de s’affoler pour un rien comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort au moindre signe d’incertitude. C’est pour ça qu’on ressent avec une grande intensitĂ© des angoisses qui, au fond, n’engagent pas notre pronostic vital.

    Or, lorsqu’on se demande si on va l’avoir, notre cerveau s’affole car il a beau faire et refaire les calculs de probabilitĂ©, il ne trouve pas de rĂ©ponse satisfaisante. C’est normal. Puisque la rĂ©ponse n’existe pas !

    Plus on se pose la question, plus la rĂ©ponse devient urgente. Mais comme la rĂ©ponse n’existe pas, on tourne en boucle. (Je suis sĂ»re que vous voyez exactement ce que je veux dire ;-)

    Comment s’en dĂ©faire en deux Ă©tapes ?

    Etape 1 : Normaliser

    A chaque fois que la question se prĂ©sente, dites-vous que c’est complĂštement normal de se poser cette question. C’est tout naturel. Mais malheureusement vous savez qu’il n’y a pas de rĂ©ponse.

    Etape 2 : Rediriger votre attention

    Puis, comme notre cerveau aime avoir toujours quelque chose Ă  se mettre sous la dent, proposez-lui une « bonne » question. Moi j’adore « What’s the next small step that I can take today that will get me closer to my goal?”

    Ă  vous de jouer!

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  • “pfff
. mĂȘme pas mal”

    La nouvelle phrase de mon fils quand il prend une grosse gamelle mais qu’il veut jouer les durs.

    Nous aussi, il nous arrive de prendre des coups et de faire semblant que tout va bien.

    Ça peut ĂȘtre sous la forme d’une petite rĂ©flexion de notre hiĂ©rarchieÇa peut ĂȘtre des membres de notre Ă©quipe pĂ©dagogique qui ne se sentent pas concernĂ©s par les rĂ©unions de fin d’annĂ©e et nous laisse tout le boulot.Ça peut ĂȘtre quand nos Ă©lĂšves nous plantent alors qu’on s’est dĂ©placĂ© pour leur faire rĂ©viser leur brevet ou leur grand oral.

    Toutes ces petites choses qui n’ont rien de grave mais qui, mises bout Ă  bout, parviennent Ă  nous gĂącher la journĂ©e.

    Mon fils. â° Deux minutes plus tard a rĂ©ellement oubliĂ© qu’il Ă©tait tombĂ©.

    Mais nous, on traĂźne comme un boulet nos petits tracas le reste de la journĂ©e
mĂȘme parfois de la semaine.

    Aujourd’hui je vous apprends Ă  penser “mĂȘme pas mal”đŸ’Ș pour que les petits tracas du quotidien glissent sur vous et ne viennent pas empiĂ©ter sur vos rĂ©visions.

    Etude de cas:

    Vendredi,10h, ma stagiaire n’est toujours pas là.

    Sachant que les cours ont commencé depuis 2h, je me permets de lui envoyer un petit message.

    ​https://pages.mariemotard.com/posts/meme-pas-mal?utm_source=wordpress&utm_term=fr_FR&utm_content=convertkit

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  • Cette semaine, j’ai repensĂ© Ă  toutes les heures que j’avais passĂ©es Ă  me prendre la tĂȘte pour trouver des problĂ©matiques qui tiennent la route.

    C’est sans doute pour ça que je prĂ©fĂ©rais de loin les Ă©preuves de traduction
 pas besoin de se casser la tĂȘte avec cette foutue problĂ©matique !

    Mais puisque c’est un incontournable dans la majoritĂ© des devoirs, j’avais envie de vous partager ma recette avec un acronyme que vous n’ĂȘtes pas prĂȘts d’oublier.

    K.I.S.S (Keep it super Simple)

    Pas de problĂ©matique biscornueUne seule phraseComprĂ©hensible hors contexte.Allant Ă  l’essentiel

    Les questions que je dois me poser :

    « Comment puis-je formuler le plus simplement possible les tensions / paradoxes / enjeux / contrastes qui ressortent de ce texte ? »

    « Comment montrer Ă  mon interlocuteur que j’ai identifiĂ© la polysĂ©mie des termes du sujet ? »

    Les injonctions qui peuvent vous aider :

    « Il n’y a pas UNE problĂ©matique attendue »

    « J’ai toute ma copie pour dĂ©velopper mes idĂ©es »

    « Je ne commence pas à répondre à ma question »

    NB : Malheureusement, le mot « problĂ©matique » contient la racine « problĂšme ». Notre cerveau qui est cablĂ© pour faire des associations d’idĂ©es se met en alerte rouge. Et rien qu’à l’évocation de ce passage obligĂ©, notre corps se raidit !

    Mais rappelez-vous la célÚbre scÚne du balcon dans Roméo et Juliette :

    « What’s in a name? That which we call a rose, By any other name would smell as sweet »

    Vous voyez surement oĂč je veux en venir


    --> Appelez-la autrement, s’il le faut, mais n’en faites plus un problùme ;-)

    Bonnes révisions,

    https://pages.mariemotard.com/posts/trouver-la-problematique?utm_source=wordpress&utm_term=fr_FR&utm_content=convertkit

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  • J’ai rĂ©ussi l’agrĂ©gation d’anglais avec un diplĂŽme d’école supĂ©rieur de commerce.

    Ça peut paraĂźtre surprenant et pourtant je suis loin d’ĂȘtre la seule.

    En examinant de plus prĂšs mon parcours, je me suis rendu compte que ce n’était pas le fruit du hasard. La mĂ©thode y est pour beaucoup.

    C’est facile de dire ça Ă  postĂ©riori. Mais je n’en menais pas large quand j’ai dĂ©cidĂ© de tenter le coup. Et, j’ai longuement hĂ©sitĂ© avant de m’embarquer dans cette aventure đŸ€” .

    Une minuscule partie de moi avait l’intuition d’en ĂȘtre capable.

    Mais la voix du jugement et de la critique đŸ€ź, celle qui parle haut et fort, ne lui laissait pas beaucoup de place pour s’exprimer.

    Elle me disait:

    Pour qui tu te prends?Tu sors de nulle part et tu penses que tu vas pouvoir arriver comme une fleur ?Tu rĂ©alises que tu vas te mesurer Ă  des Ă©tudiants qui ne font que ça depuis 5 ans?ArrĂȘte de rĂȘver, tu n’auras jamais le mĂȘme bagage culturelTu pars avec un handicap de tailleCertes, tu parles anglais mais tu n’as pas fait de dissertation depuis 12 ansEt puis, il faut ĂȘtre littĂ©raire pour rĂ©ussir l’agrĂ©gation d’anglais”

    J’ai eu la mauvaise idĂ©e d’en parler Ă  ma mĂšre .

    Elle a fait une tĂȘte de six pieds de long. On aurait dit que je venais de lui annoncer que je partais au front.

    “T’es sĂ»re, ma chĂ©rie? C’est difficile quand mĂȘme l’agrĂ©gation. Pourquoi tu ne te contentes pas du CAPES?”

    👍 Merci maman pour la marque de confiance.

    J’ai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de me lancer car une personne de mon entourage m’a dit que c’était faisable.

    Pourquoi j’ai dĂ©cidĂ© de la croire, elle, plutĂŽt que tous les autres?

    Parce qu’au fond de moi, j’en avais vraiment envie.

    Et peut-ĂȘtre aussi, il faut l’avouer, car en m’inscrivant je n’avais pas anticipĂ© que ça serait aussi difficile.

    Je pense souvent Ă  elle, Marion.

    Cette fille a changĂ© ma trajectoire de vie grĂące Ă  quatre mots: “tu peux y arriver”.

    Est-ce que c'Ă©tait sincĂšre? Je ne le saurais jamais. Mais elle a plantĂ© cette petite graine dans ma tĂȘte que peut-ĂȘtre c'Ă©tait envisageable pour moi aussi. MĂȘme si je ne cochais aucune case sur la liste. Elle m'a juste dit " Bien sĂ»r, que tu peux y arriver". Et j'ai dĂ©cidĂ© de la croire.

    C’était le petit “push” dont j’avais besoin. S’il y a une personne qui croit en moi, alors je le peux aussi.

    Vous aussi, vous pouvez dĂ©cider de croire en vous. Mais vous vous dites peut-ĂȘtre "si j'y crois et que je ne l'ai pas, je vais ĂȘtre déçu.e" "Ca va faire mal". Alors, par prĂ©caution vous choisissez peut-ĂȘtre de n'y croire qu'Ă  moitiĂ©. Pour vous protĂ©ger. Et je vous comprends totalement. Mais le problĂšme c'est que pour l'avoir, il faut y croire vraiment. La dĂ©ception tout comme la honte ne sont que des Ă©motions. Donc tout ce que vous risquez rĂ©ellement ce n'est que de ressentir une Ă©motion nĂ©gative.Une Ă©motion ce n'est rien de plus qu'une vibration dans votre corps. Alors, n'ayez plus peur.

    Ce qui va faire la diffĂ©rence dans votre parcours d'agrĂ©gatif, c'est d'arriver Ă  y croire mĂȘme quand vous n'en avez pas encore la preuve.

    C’est la raison pour laquelle je t’écris aujourd’hui car on a tous besoin d’une Marion dans nos vies.

    👉Ce qui me permet de croire en toi, mĂȘme si je ne te connais pas encore, c’est la certitude que quelle que soit ta discipline, dĂ©crocher l’agreg est une question de mĂ©thode.

    Si tu veux que je sois TA MARION, il te suffit de continuer Ă  ouvrir mes e-mails.

    À demain,

    Marie

    PS: A toi de me raconter ton histoire avec l’agrĂ©gation. J’attends ta rĂ©ponse.

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