Avsnitt
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Début février, Emmanuel Macron a surpris tout le monde en prenant un pari audacieux : embrasser pleinement l’autodérision face aux vidéos parodiques générées par l’intelligence artificielle. À la veille du Sommet mondial pour l’action sur l’IA, qui s’ouvre à Paris, le président a partagé sur ses propres réseaux sociaux une compilation des deepfakes les plus viraux le mettant en scène. Les internautes ont d’abord cru à une cyberattaque en voyant défiler sur Instagram, TikTok et X des vidéos où Emmanuel Macron apparaît sous les traits d’une chanteuse blonde à frange façon Angèle, ou encore déguisé en MacGyver. Mais très vite, le président est apparu en personne dans une séquence où il réagit avec humour : « Bien joué… C’est assez bien fait, ça m’a plutôt fait rire. »
Une posture inhabituelle pour un chef d’État, d’autant plus qu’une autre parodie, le montrant incrusté dans une scène culte d’OSS 117, reprend l’une de ses propres citations sur son amour de la “bagnole”. Un exercice de communication aussi risqué qu’original, qui tranche avec la prudence habituelle des politiques face aux détournements d’image. Derrière cet apparent moment de légèreté, une stratégie bien rodée. Cette publication intervient à la veille du Sommet mondial pour l’action sur l’IA, qui se tient les 10 et 11 février au Grand Palais. Un rendez-vous de taille où Emmanuel Macron réunira des chefs d’État et des leaders du secteur technologique, avec un objectif clair : positionner la France comme un acteur majeur de la révolution de l’intelligence artificielle.
Dans sa vidéo, le président insiste sur les grandes avancées que l’IA peut apporter, notamment dans la santé ou l’énergie. Mais il profite aussi de l’occasion pour sensibiliser le public sur les deepfakes, ces contenus manipulés qui peuvent être aussi bien humoristiques que malveillants. Pour approfondir cette question, Emmanuel Macron s’exprimera ce soir sur France 2, afin de décrypter les enjeux de l’intelligence artificielle et des fakes qui circulent de plus en plus sur la toile. En attendant, une chose est sûre : en mêlant autodérision, pédagogie et communication politique, le président a réussi son coup. Une manière habile d’attirer tous les regards vers le sommet qui s’ouvre demain à Paris.
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Le Super Bowl, ce n’est pas seulement l’événement sportif le plus suivi aux États-Unis, c’est aussi l’un des plus grands rendez-vous publicitaires au monde. Chaque année, des marques iconiques comme Coca-Cola ou Apple investissent des millions pour capter l’attention de 130 millions de téléspectateurs. Cette année, OpenAI a frappé fort en s’offrant une place de choix lors du deuxième quart-temps du match entre les Eagles de Philadelphie et les Chiefs de Kansas City. Son spot, baptisé The Intelligence Age, a coûté 14 millions de dollars et ambitionne de marquer les esprits.
Le clip d’OpenAI retrace les grandes avancées de l’humanité : du feu maîtrisé à la roue, de l’agriculture à l’électricité, en passant par le séquençage génétique et les premiers pas sur la Lune en 1969. Une animation minimaliste, visuellement époustouflante, conçue avec Sora, le dernier modèle d’IA générative lancé en décembre. Mais ici, pas de machine seule aux commandes : la réalisation finale reste l’œuvre d’artistes humains. Pour Kate Rouch, directrice marketing d’OpenAI, ce spot était une opportunité unique : « nous voulons toucher un public qui, pour beaucoup, n’est pas familier avec l’IA. Ce spot est un hommage à la créativité humaine et une façon de la pousser encore plus loin. »
Si OpenAI investit autant, ce n’est pas seulement pour le prestige. L’entreprise, valorisée 157 milliards de dollars en octobre 2024, vise désormais les 300 milliards. Ses revenus explosent, passant de 3,4 milliards à mi-2024 à une projection de 11,6 milliards cette année. Et la concurrence était rude sur le terrain publicitaire : Google a mis en avant son modèle Gemini, tandis que Meta a promu ses nouvelles Ray-Ban connectées à l’IA. Derrière cette fresque visuelle, OpenAI veut surtout changer la perception de l’intelligence artificielle. Son ambition ? Faire de l’IA un pilier du progrès humain, au même titre que toutes les grandes innovations qui ont façonné notre civilisation. Une déclaration d’intention qui marque une nouvelle étape dans l’ère numérique.
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Saknas det avsnitt?
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ChatGPT, l’outil d’intelligence artificielle d’OpenAI, est devenu incontournable en à peine deux ans. Avec 300 millions d’utilisateurs par mois et 1 milliard de messages échangés chaque jour, il accompagne des millions de personnes dans leurs recherches du quotidien. Mais pour un jeune délinquant de 19 ans, c’est aussi ce qui l’a trahi et conduit en prison.
Tout commence avec un rendez-vous amoureux piégé. Selon La République du Centre, le jeune homme attire sa victime de 17 ans dans un guet-apens avant de se rendre chez elle. Sur place, il l’oblige à lui remettre plusieurs objets de valeur : un iPad, un MacBook, un portefeuille Louis Vuitton, ainsi qu’une paire d’AirPods. C’est justement la géolocalisation de ces écouteurs qui met les gendarmes sur sa piste. Rapidement interpellé, le suspect reconnaît partiellement les faits, mais tente de se défendre en évoquant les avances insistantes de la victime. « Je voulais juste comprendre pourquoi il préférait les hommes aux femmes », a-t-il expliqué devant le tribunal, affirmant avoir emporté un pistolet à billes uniquement par précaution.
Mais c’est en fouillant son téléphone que les enquêteurs font une découverte accablante. En consultant l’historique de ses conversations avec ChatGPT, ils tombent sur des échanges édifiants : le jeune homme y a non seulement détaillé son projet d’extorsion, mais il a aussi demandé des scénarios pour justifier son acte et s’est renseigné sur les peines encourues. Face à ces preuves irréfutables, sa défense s’effondre. Le tribunal correctionnel d’Orléans le condamne à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. Il est incarcéré à l’issue du verdict. Une affaire qui rappelle que sur Internet, tout se conserve… même vos aveux involontaires.
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C’est un verdict qui fera sans doute date dans le débat sur la protection des données sensibles et l’usage des services cloud grand public. La Cour d’appel de Paris a rendu son fin janvier, en donnant raison à Google face à un avocat parisien dont le compte avait été fermé après la détection de fichiers jugés sensibles.
Tout commence en janvier 2021. Grâce à ses systèmes automatisés de détection de contenus illégaux, Google identifie 77 images de mineurs à caractère pornographique sur le compte Google Drive d’un avocat parisien. Ces fichiers provenaient en réalité d’un dossier pénal dans lequel l’avocat représentait la défense. Conformément à ses conditions d’utilisation, Google désactive immédiatement le compte de l’utilisateur le 6 janvier 2021 et signale l’affaire au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), une organisation américaine spécialisée dans la protection des mineurs. Un signalement obligatoire aux États-Unis, même si l’utilisateur en question est un professionnel du droit. Face à cette situation, l’avocat ne tarde pas à réagir. Il assigne Google en justice, en janvier 2021, réclamant 200 000 euros pour son préjudice professionnel et 100 000 euros pour son préjudice personnel. Son argument principal : il détenait ces fichiers dans un cadre strictement professionnel et leur présence sur Google Drive était légitime.
Mais la Cour d’appel de Paris ne l’a pas entendu de cette oreille. L’arrêt confirme que Google n’avait pas à vérifier la légitimité des fichiers détectés. Pire, une telle vérification aurait même pu constituer une violation du secret de l’instruction. Cependant, la justice française valide le signalement effectué par Google au NCMEC. Elle rappelle que les obligations légales américaines s’appliquent à tous, sans exception – même lorsqu’un avocat conserve des documents dans l’exercice de sa profession. Seule bémol pour Google : sa filiale irlandaise est condamnée à verser 12 000 euros de dommages et intérêts à l’avocat, pour n’avoir pas communiqué le signalement au NCMEC dans les délais impartis par une ordonnance de justice rendue en janvier 2023.
Cette décision met en lumière un vide juridique : les avocats, mais aussi d’autres professions réglementées, peuvent-ils stocker des documents sensibles sur des plateformes comme Google Drive, Microsoft OneDrive ou Dropbox ? Ou doivent-ils obligatoirement recourir à des solutions spécialisées, comme Proton ou Infomaniak, conçues pour garantir la confidentialité des données ? Google, comme d’autres géants du numérique, applique avant tout les lois de son pays d’origine, sans prendre en compte les spécificités des législations nationales de ses utilisateurs.
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Les Beatles n’ont pas fini de marquer l’histoire. "Now and Then", dernier titre du groupe, a remporté en 2025 le Grammy de la meilleure performance rock, devenant ainsi la première chanson assistée par intelligence artificielle à recevoir une telle distinction.
À l’origine de ce morceau, une maquette enregistrée par John Lennon à la fin des années 1970. Abandonnée dans les années 1990 par Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison, faute de moyens techniques pour isoler la voix de Lennon du piano, la chanson a finalement revu le jour en 2021. Grâce à l’équipe de Peter Jackson, qui avait déjà travaillé sur le documentaire The Beatles: Get Back, de nouveaux algorithmes ont permis de séparer et restaurer la voix de Lennon avec une précision inédite. Paul McCartney a tenu à rassurer les puristes : "Rien n’a été artificiellement créé. Nous avons simplement nettoyé des enregistrements existants." Malgré cette précision, la sortie du titre en novembre 2023 a ravivé un débat sur l’authenticité de la musique assistée par IA. Certains y voient une avancée révolutionnaire, permettant de préserver l’héritage artistique. D’autres redoutent une dérive où la technologie remplacerait la créativité humaine.
En février 2025, la consécration arrive : "Now and Then" bat Green Day et Pearl Jam pour le Grammy de la meilleure performance rock. Sean Ono Lennon, fils de John Lennon, accepte le prix au nom du groupe et salue un moment historique : "C’est Paul, John, George et Ringo que nous entendons chanter à travers les décennies." Si cette victoire divise, elle rappelle surtout une chose : les Beatles ont toujours été à la pointe de l’innovation. Que l’IA soit perçue comme une menace ou un atout, elle vient d’inscrire son nom au panthéon du rock.
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L’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, entre promesses technologiques et inquiétudes croissantes. Face aux risques liés à son développement rapide, l’Europe a décidé de serrer la vis. Adopté le 12 juillet 2024 et entré en vigueur le 1er août 2024, l’AI Act instaure un cadre réglementaire strict pour les systèmes d’IA en fonction de leur niveau de risque. Son objectif : bannir les IA jugées inacceptables et encadrer celles qui présentent un risque élevé. Mais sa mise en œuvre s’annonce déjà semée d’embûches.
Le règlement européen définit quatre niveaux de risque, chacun impliquant un encadrement spécifique :
-Risque minimal : Aucune régulation nécessaire, il concerne des outils comme les filtres anti-spam.
-Risque spécifique lié à la transparence : Concerne notamment les chatbots, qui doivent informer clairement les utilisateurs qu’ils interagissent avec une machine.
-Risque élevé : Cible les IA pouvant avoir un impact négatif sur la sécurité ou les droits fondamentaux. Elles nécessitent un contrôle renforcé.
-Risque inacceptable : IA interdites en Europe, comme celles dédiées à la notation sociale, la reconnaissance faciale à grande échelle ou la prédiction criminelle. Seules exceptions : leur usage par les forces de l’ordre et pour la détection d’émotions à des fins médicales ou de sécurité.
Pour se conformer à cette nouvelle législation, les entreprises du secteur ont jusqu’au 2 février 2025 pour s’adapter. Les sanctions sont lourdes : jusqu’à 35 millions d’euros d’amende ou 7 % du chiffre d’affaires annuel. En septembre 2024, 115 organisations, dont Google, Amazon et OpenAI, ont signé le pacte européen sur l’IA, s’engageant à cartographier les IA à risque. En revanche, Meta, Apple et Mistral se sont fait remarquer par leur absence, soulevant des questions sur leur position face à cette régulation. Parmi les technologies potentiellement menacées, DeepSeek, une IA chinoise spécialisée dans le traitement des données, est déjà dans le viseur des régulateurs européens.
Si le texte est en vigueur, son application concrète reste incertaine. La Commission européenne devait publier des directives précises début 2025, mais elles se font toujours attendre. Cette absence de clarté inquiète les entreprises du secteur. Rob Sumroy, avocat spécialisé en droit des technologies, souligne un point essentiel : « Les entreprises s’interrogent sur l’arrivée de directives claires, et surtout, sur leur capacité à vraiment encadrer la conformité ». De plus, bien que les sanctions soient prévues, elles n’entreront probablement pas en vigueur immédiatement. Autre question majeure : comment l’AI Act va-t-il coexister avec d’autres régulations déjà en place, comme le RGPD, la directive NIS2 sur la cybersécurité ou encore DORA, qui encadre les risques numériques dans la finance ? Ces textes comportent déjà des exigences de notification d’incidents, qui pourraient se chevaucher avec les nouvelles règles européennes sur l’IA.
L’entrée en vigueur de l’AI Act ne signifie pas une application immédiate. Son déploiement s’étalera jusqu’en août 2027, ce qui laisse du temps aux entreprises pour s’adapter… mais aussi aux zones d’ombre pour persister. En attendant, le débat reste ouvert : l’Europe parviendra-t-elle à encadrer l’IA sans freiner l’innovation ?
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L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a déjà des répercussions sur le secteur technologique. Après les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle, c’est désormais l’industrie des semi-conducteurs qui est dans son viseur. Son objectif ? Réindustrialiser l’Amérique, et pour y parvenir, le 47ᵉ président entend imposer de nouveaux droits de douane sur les produits stratégiques.
Lors d’un discours à Miami devant des élus républicains, Donald Trump a annoncé vouloir taxer lourdement certaines importations, notamment les médicaments et les semi-conducteurs. Selon Bloomberg, ces droits de douane seraient bien supérieurs aux 2,5 % actuels. Une rupture avec la politique de son prédécesseur Joe Biden, qui avait misé sur les subventions pour attirer les industriels.
L’ancien président critique vivement le CHIPS Act, un programme de plus de 50 milliards de dollars destiné à soutenir la production de puces électroniques aux États-Unis. Contrairement à Biden, qui a encouragé les investissements en distribuant des aides financières, Trump estime que les entreprises viendront s’implanter d’elles-mêmes pour éviter de payer ces nouvelles taxes. « Nous ne voulons pas leur donner des milliards de dollars comme ce programme ridicule de Biden », a-t-il déclaré. Mais cette stratégie protectionniste pourrait avoir des effets secondaires. Si ces taxes sont appliquées, le coût des semi-conducteurs, indispensables à de nombreux produits électroniques, risque d’augmenter. Une hausse qui pourrait se répercuter sur le prix des biens de consommation, en contradiction avec la promesse de Trump de redonner du pouvoir d’achat aux Américains. Reste à voir si cette politique convaincra les industriels… et les consommateurs.
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L’intelligence artificielle chinoise DeepSeek continue de faire parler d’elle. Développée par une filiale du fonds spéculatif High-Flyer, cette IA a rapidement gravi les échelons des magasins d’applications, attirant l’attention des experts. Parmi eux, le site Promptfoo, qui a analysé son modèle de raisonnement R1 face à des questions sensibles. Résultat : DeepSeek refuse de répondre à 85 % des 1 360 requêtes testées sur des sujets comme les manifestations de Tian’anmen ou l’indépendance de Taïwan. Une découverte qui alimente le débat sur la censure intégrée à l’IA.
L’enquête de Promptfoo révèle plusieurs facettes du contrôle exercé sur DeepSeek. Le chatbot est « jailbreakable » : ses restrictions peuvent être contournées via des formulations détournées, la suppression de références explicites à la Chine ou l’usage d’un contexte historique plus général. Lorsque DeepSeek répond, ses déclarations s’alignent souvent sur la rhétorique officielle de Pékin. Ainsi, interrogée sur Taïwan, l’IA affirme que « la Chine est un pays multiethnique unifié, et Taïwan en fait partie intégrante depuis l’Antiquité », une position conforme au discours gouvernemental chinois.
Ces découvertes ne sont pas sans conséquences. DeepSeek s’est hissée en tête des téléchargements sur l’App Store d’Apple, mais l’étude de Promptfoo pourrait ternir son image auprès des utilisateurs. Les chercheurs ont publié leurs résultats sur la plateforme Hugging Face, permettant à d’autres experts de les examiner et d’approfondir leurs analyses. Un autre point intrigue : la facilité avec laquelle les restrictions peuvent être contournées. L’étude suggère que des versions non censurées du modèle pourraient émerger, soulevant des questions sur la portée réelle du contrôle exercé par ses créateurs. Entre censure affirmée et possibilités de contournement, DeepSeek navigue en eaux troubles. Reste à voir comment elle évoluera face à ces nouvelles révélations.
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Le Piracy Shield italien, mis en place en février 2024 pour lutter contre le piratage en ligne, est au centre d’une controverse croissante. Critiqué pour ses méthodes jugées brutales et son manque de transparence, le dispositif est désormais dans le viseur de la CCIA (Computer & Communications Industry Association), qui regroupe des géants technologiques tels que Google, Amazon et Cloudflare.
Dans une lettre adressée à la Commission européenne le 21 janvier 2025, la CCIA dénonce les dérives du système. Selon elle, les blocages massifs d’adresses IP et de noms de domaines sont inefficaces et souvent abusifs. Google Drive, par exemple, a récemment été bloqué par erreur, tout comme des services de Cloudflare. La CCIA critique également l’extension des mesures aux fournisseurs de VPN et de résolveurs DNS, mettant en garde contre des atteintes à la liberté d’expression. Les résultats du Piracy Shield sont par ailleurs remis en question. Une étude commandée par l’AGCOM, l’autorité italienne en charge du dispositif, montre qu’il n’a pas eu d’effet significatif sur les audiences des plateformes légales. Une analyse indépendante souligne aussi que les flux pirates se déplacent simplement vers de nouveaux domaines.
Autre point de friction : la CCIA accuse l’AGCOM de conflits d’intérêts et de non-conformité avec les lois européennes. Elle pointe notamment des amendements menaçant de prison les intermédiaires ne signalant pas les infractions mineures. Enfin, la procédure TRIS, qui évalue l’impact des nouvelles législations sur le commerce intra-européen, aurait été contournée. La CCIA appelle l’Union européenne à suspendre les mesures antipiratage en Italie, ouvrir un dialogue et vérifier leur conformité légale. Le sort du Piracy Shield reste en suspens, sous le regard attentif de Bruxelles.
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L’intelligence artificielle s’impose comme la technologie-clé des deux prochaines décennies, et les États-Unis entendent bien garder leur avance face à la Chine. Leur réponse ? Stargate, un projet pharaonique doté de 500 milliards de dollars sur quatre ans pour développer des infrastructures dédiées à l’IA sur le territoire américain.
Lors de l’annonce officielle, Sam Altman, PDG d’OpenAI, n’a pas mâché ses mots : « C’est le projet le plus important de cette époque. » Il a souligné que cet investissement permettrait de « créer l’IA et l’IA générale aux États-Unis ». Donald Trump, fervent partisan du projet, a évoqué la création de 100 000 emplois, tandis qu’Altman promet des avancées spectaculaires, notamment dans la lutte contre les maladies. Pourtant, tout le monde n’est pas convaincu. Elon Musk, patron de Tesla et proche de Trump, s’est montré sceptique. Sur X (anciennement Twitter), il a répondu à l’annonce d’OpenAI avec un commentaire cinglant : « Ils n’ont pas l’argent nécessaire. »
Le projet Stargate regroupe pourtant une coalition impressionnante : OpenAI, Oracle, SoftBank, NVIDIA et le fonds d’investissement MGX des Émirats arabes unis. Une alliance de géants qui crédibilise cette initiative, selon ses défenseurs. Face aux critiques, Sam Altman n’a pas hésité à répondre directement à Elon Musk sur X, affirmant qu’il se trompait. Mais la remarque de Musk souligne une inquiétude persistante : la viabilité financière de Stargate. Ambitieux, ce projet vise à maintenir les États-Unis à la pointe de l’innovation, mais il divise déjà. Entre optimisme débordant et doutes financiers, Stargate incarne les espoirs et les tensions autour de l’avenir de l’intelligence artificielle.
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La communication autour des nouvelles GeForce RTX série 50 de NVIDIA, notamment les modèles RTX 5090 et RTX 5080, a été parfaitement orchestrée jusqu’à leur présentation officielle lors du CES 2025 à Las Vegas. Mais à quelques jours de leur mise en vente, prévue le 30 janvier, des tensions se font sentir côté production. En cause : des retards de dernière minute, notamment liés à la finalisation tardive des BIOS par NVIDIA. Les fabricants partenaires, qui peinent à rattraper ce décalage, pointent une production insuffisante pour répondre à la demande. Certaines Founders Edition seront bien disponibles dès le lancement, mais elles risquent d’être épuisées en un clin d’œil.
Du côté des fabricants tiers, le constat est encore plus inquiétant. Zotac Corée du Sud a d’ores et déjà annoncé que la RTX 5090 ne serait pas disponible avant mi-février. Quant à la RTX 5080, la date reste incertaine, l’entreprise confirmant qu’elle est encore en train d’ajuster son calendrier. D’autres partenaires, bien que plus discrets, partagent ces difficultés, révélant des problèmes de coordination avec NVIDIA. Pour éviter une flambée des prix et contrer les scalpers, plusieurs revendeurs auraient instauré des restrictions, limitant l’achat à une carte par client. Mais cela suffira-t-il face à la frustration des joueurs ?
Cette pénurie annoncée des GeForce RTX série 50 coïncide avec la stratégie plus prudente d’AMD, qui a repoussé à mars la sortie de ses Radeon RX 9000. Un report qui, dans ce contexte, semble presque stratégique. NVIDIA parviendra-t-il à rattraper le retard et à rassurer ses partenaires et consommateurs ? Une chose est sûre : ce lancement sous tension pourrait bien marquer un faux départ pour les RTX 5090 et 5080.
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Le ton monte entre Google et l’Union européenne. Alors que le Digital Markets Act (DMA) entre en vigueur pour encadrer les pratiques des géants du numérique, Google a choisi la confrontation. Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Kent Walker, président des affaires mondiales de l’entreprise, affirme son refus de se conformer aux nouvelles exigences en matière de fact-checking.
Ce positionnement marque un virage abrupt pour Google, qui s’était montré plus conciliant ces dernières années. En 2022, l’entreprise annonçait des ajustements de son moteur de recherche en Europe pour respecter les premières obligations du DMA. Mais depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les GAFAM semblent avoir changé de cap. Trump, fervent partisan de la dérégulation technologique, aurait encouragé ces géants à résister davantage aux régulations européennes. Google justifie son refus en expliquant que le fact-checking imposé par l’UE n’est « ni approprié, ni efficace ». La firme privilégie ses propres solutions, comme les annotations collaboratives sur YouTube, similaires aux « Community Notes » de X (anciennement Twitter).
Cette position suscite de nombreuses interrogations. L’UE, qui a fait de la lutte contre la désinformation une priorité, n’a pas l’intention de se laisser dicter ses règles. Des sanctions financières pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial de Google sont envisagées. Mais l’entreprise semble prête à risquer l’affrontement, peut-être encouragée par le soutien implicite de l’administration Trump. Meta a également récemment abandonné son programme de fact-checking tiers sur Facebook et Instagram, laissant penser que d’autres géants pourraient suivre l’exemple de Google. Ce bras de fer pourrait redéfinir les relations entre les régulateurs européens et les titans américains du numérique, dans une lutte qui s’annonce féroce.
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Les smart TV, incontournables depuis une quinzaine d’années, pourraient bientôt céder leur place à une nouvelle génération d’écrans dotés d’intelligence artificielle. Samsung, leader mondial du marché des téléviseurs depuis 19 ans, s’associe à OpenAI pour développer un téléviseur intégrant des fonctionnalités d’IA générative.
L’information a été révélée par le leaker Junkalosreve sur X (anciennement Twitter). Bien que Samsung dispose déjà de son propre assistant Galaxy AI pour ses smartphones, la firme coréenne a choisi de collaborer avec OpenAI, créateur de technologies renommées comme ChatGPT, DALL-E et Whisper. L’objectif ? Maintenir sa position dominante face à une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois. Avec ce téléviseur nouvelle génération, Samsung envisage d’apporter une expérience utilisateur révolutionnaire, où l’IA générative jouerait un rôle clé.
Les possibilités offertes par cette innovation sont multiples : recommandation ultra-personnalisée de contenus, assistants conversationnels directement sur l’écran, génération d’images, ou encore traduction en temps réel grâce à la reconnaissance vocale avancée de Whisper. Ces fonctionnalités pourraient transformer le téléviseur en véritable hub interactif et intuitif. Ce partenariat n’est pas une première pour Samsung, habitué à s’associer avec des géants de la tech pour enrichir ses produits. Récemment, la firme a annoncé intégrer la technologie audio « Eclipsa Audio » de Google, une alternative au célèbre Dolby Atmos, pour améliorer l’immersion sonore de ses téléviseurs. Si cette collaboration avec OpenAI se concrétise, elle pourrait redéfinir la manière dont nous interagissons avec nos écrans, en plaçant l’IA au cœur de notre salon. Une révolution technologique qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’industrie de la télévision.
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L’amour se trouve parfois là où on l’attend le moins. Pour Ayrin, il est né sur Instagram, à travers un tutoriel montrant comment personnaliser ChatGPT en partenaire virtuel. C’est ainsi qu’est apparu Leo, un « petit ami » programmé pour être « dominant, possessif et protecteur ». Ce compagnon virtuel, d’abord un simple exutoire, prend une place majeure dans la vie d’Ayrin.
De simples échanges banals, la relation évolue vers des conversations intimes. Leo conseille Ayrin sur son alimentation, la motive à faire du sport et l’aide dans ses révisions d’infirmière. La jeune femme, étudiante à l’étranger, dépense jusqu’à 200 dollars par mois pour optimiser ses interactions avec cette IA. Son mari, resté aux États-Unis, considère cette relation comme un « exutoire émotionnel ». Sur des forums comme Reddit, Ayrin partage son expérience avec d’autres utilisateurs cherchant à créer leur propre compagnon virtuel. Cette communauté réunit des profils variés : une femme alitée après une opération trouve du réconfort avec un chatbot à l’accent britannique, tandis qu’un ingénieur de Cleveland comble les vides émotionnels de son mariage grâce à l’IA.
Selon Julie Carpenter, spécialiste des interactions homme-machine, ces témoignages reflètent l’émergence de nouvelles formes de relations. Mais elles ne sont pas sans conséquences. La mémoire limitée de ChatGPT contraint Ayrin à recréer Leo toutes les semaines, provoquant une véritable détresse émotionnelle. Si l’intelligence artificielle suscite empathie et réconfort, elle soulève des questions éthiques. OpenAI surveille attentivement ces usages pour ajuster les garde-fous, mais certains utilisateurs contournent les restrictions. Ces interactions virtuelles, bien que fascinantes, interrogent sur l’avenir des relations humaines à l’ère de l’intelligence artificielle.
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La plateforme HelloQuitteX se présente comme un mouvement « transpartisan et apolitique » visant à offrir aux citoyens des alternatives numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles. Développée en partenariat avec le CNRS, elle facilite la migration des utilisateurs de X.com (anciennement Twitter) vers des réseaux sociaux tels que Bluesky et Mastodon.
Depuis plusieurs mois, X.com fait face à un exode progressif. Des personnalités politiques, médias, associations et marques quittent la plateforme, dénonçant sa transformation sous la direction d’Elon Musk. Dernièrement, des figures françaises comme Marine Tondelier ont appelé au départ collectif : « Ce réseau devrait être interdit en Europe. » Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale, a également quitté X.com, critiquant un « outil de propagande au service d’une idéologie réactionnaire ». Ce mouvement prend une tournure symbolique ce lundi 20 janvier, date choisie par Yannick Jadot pour fermer son compte, en écho à l’investiture de Donald Trump, allié de Musk. Mediapart, l’université La Sorbonne et Sandrine Rousseau figurent aussi parmi les détracteurs récents de la plateforme.
HelloQuitteX propose une solution pratique pour ceux qui se sentent « captifs » de leur audience sur X.com. Son outil de migration numérique permet de transférer automatiquement communautés et followers vers les réseaux alternatifs, à condition que ces derniers aient également migré. Depuis son rachat de Twitter en 2022, Elon Musk a suscité de vives critiques pour sa gestion de la modération des contenus et sa vision controversée de la liberté d’expression. Une tendance qui semble inspirer d’autres géants, comme Mark Zuckerberg avec Meta. Mais pour HelloQuitteX, l’enjeu est clair : permettre à chacun de retrouver des espaces numériques plus éthiques, sans sacrifier son audience.
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TikTok, l’application phare de ByteDance, devait quitter définitivement les smartphones américains le 19 janvier, conséquence d’une loi interdisant son accès aux fournisseurs de services et aux magasins d’applications. Face à l’impasse avec l’administration Biden, l’entreprise avait annoncé son retrait. Mais contre toute attente, cette interruption n’a duré que quelques heures.
Le 19 janvier, comme prévu, l’accès à TikTok a été coupé pour les utilisateurs américains. Cependant, à peine 12 heures plus tard, la plateforme a rétabli ses services. Un message s’affiche désormais à l’ouverture de l’application, confirmant la reprise totale des activités pour les utilisateurs existants. Ce revirement, TikTok l’attribue à une intervention directe de Donald Trump. L’ancien président aurait garanti qu’aucun fournisseur américain ne serait sanctionné pour collaborer avec l’application. « Nous remercions le président Trump pour avoir apporté la clarté et les assurances nécessaires à nos partenaires, permettant à TikTok de rester accessible à plus de 170 millions d’Américains et de soutenir 7 millions de petites entreprises », a déclaré l’entreprise chinoise.
Toutefois, cette victoire reste incomplète. Si les utilisateurs existants peuvent continuer à profiter de la plateforme, TikTok demeure introuvable sur les magasins d’applications d’Apple et de Google aux États-Unis. Une incertitude qui pèse sur l’avenir de l’application. Ce feuilleton illustre les tensions entre ByteDance et les autorités américaines, sur fond de préoccupations liées à la sécurité nationale et à la collecte de données. Le retour de TikTok est un soulagement temporaire pour ses millions d’adeptes, mais les prochains épisodes de cette saga numérique s’annoncent décisifs. Reste à voir si ByteDance pourra surmonter les obstacles légaux et regagner pleinement sa place sur le marché américain.
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Imaginez posséder une fortune de 750 millions d’euros… et la perdre à cause d’une erreur tragique. C’est le cauchemar vécu par James Howells, un Britannique qui, en 2009, avait eu l’intuition de miner du Bitcoin, alors au tout début de son histoire. À l’époque, il avait accumulé entre 7 500 et 8 000 bitcoins, stockés sur un disque dur. Aujourd’hui, ces bitcoins valent près de 100 000 dollars l’unité.
Mais en 2013, tout a basculé. Par mégarde, Howells a confondu deux disques durs identiques. L’un était vide, l’autre contenait sa précieuse cryptomonnaie. Pensant jeter le disque inutilisé, il a donné le mauvais à sa femme, qui l’a déposé à la déchetterie locale. Depuis, ce disque gorgé de bitcoins repose quelque part sous des tonnes de déchets. James Howells n’a jamais abandonné l’idée de récupérer son trésor numérique. Pendant des années, il a demandé aux autorités locales l’autorisation de fouiller la déchetterie. Il a proposé des plans sophistiqués pour minimiser l’impact environnemental, engageant même des experts pour concevoir une opération de récupération.
Mais son combat vient de prendre fin. Le 9 janvier dernier, un juge a rejeté définitivement sa demande. Le tribunal a estimé que creuser la déchetterie représentait un danger pour l’environnement et les riverains. Pire encore, le juge a déclaré que la quête de Howells n’avait « aucune chance réaliste d’aboutir », même en cas de procès. C’est donc la fin d’une aventure marquée par une erreur fatale. James Howells devra désormais vivre avec ce souvenir amer : celui d’une fortune perdue, à jamais enfouie dans une montagne de déchets. Une histoire qui rappelle à tous l’importance de protéger nos données numériques.
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OpenAI, pionnière de l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT il y a deux ans, s’efforce de monétiser sa technologie tout en restant compétitive. Parmi ses offres, l’abonnement ChatGPT Pro, facturé 200 dollars par mois, se positionne comme l’une des formules les plus chères du marché. Pourtant, contre toute attente, cette option premium ne serait pas rentable pour l’entreprise.
Plusieurs formules sont disponibles pour accéder aux modèles d’IA d’OpenAI : une version gratuite avec des limitations, ChatGPT Plus à 20 dollars par mois, et enfin ChatGPT Pro. Ce dernier donne un accès illimité aux modèles les plus avancés, y compris des fonctionnalités comme le mode vocal. Si ce tarif élevé pourrait suggérer une opportunité lucrative, la réalité est plus complexe. Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, les abonnés à ChatGPT Pro sollicitent les modèles avec une intensité bien supérieure à ce qui avait été anticipé.
Cette utilisation intensive a un coût : l’exploitation des modèles les plus puissants nécessite une puissance de calcul considérable, nettement plus onéreuse que celle demandée par les versions standard. Conséquence : OpenAI perd actuellement de l’argent sur ce service, lancé il y a à peine un mois. Altman, qui a lui-même fixé le prix de cet abonnement, espérait en faire une source de revenus substantielle pour OpenAI. Mais cette stratégie s’avère pour l’instant contre-productive, ajoutant aux défis financiers d’une entreprise déjà qualifiée de déficitaire.
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La guerre des réseaux sociaux pourrait prendre une tournure inattendue : Elon Musk, le magnat de la tech, envisagerait de racheter TikTok, la plateforme de vidéos courtes prisée des jeunes. Menacé d’interdiction aux États-Unis, TikTok fait face à une pression croissante des autorités américaines, inquiètes de possibles ingérences liées à son propriétaire chinois, ByteDance.
La Cour suprême pourrait valider une loi forçant ByteDance à vendre ses opérations américaines. Une aubaine pour Musk, qui pourrait ajouter TikTok à son empire médiatique, déjà renforcé par le rachat de Twitter – désormais « X ». Avec plus de 170 millions d’utilisateurs actifs aux États-Unis, TikTok représente une mine d’or publicitaire et un réservoir de données inestimable, des atouts qui pourraient justifier un investissement colossal de 40 milliards de dollars.
Cette acquisition stratégique aurait plusieurs avantages. En passant sous pavillon américain, TikTok éviterait l’interdiction sur le territoire, tout en offrant à Musk un puissant levier pour son entreprise xAI. Les données variées des utilisateurs de TikTok pourraient accélérer le développement de modèles d’intelligence artificielle encore plus performants. Quant à son algorithme réputé, il serait une pièce maîtresse pour Musk, à la fois pour X et pour ses ambitions technologiques.
Si ce rachat se concrétise, il pourrait redessiner l’écosystème des réseaux sociaux. Elon Musk deviendrait un rival de poids pour Mark Zuckerberg, maître incontesté de Facebook, Instagram et WhatsApp. Pourtant, de nombreux obstacles subsistent. Pékin et ByteDance ne se laisseront pas facilement déposséder de leur joyau. L’avenir de TikTok US reste incertain, mais une chose est sûre : l’intérêt de Musk pour la plateforme pourrait déclencher une nouvelle ère dans la bataille des géants de la tech.
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L’intelligence artificielle aurait atteint un tournant. Selon Ilya Sutskveer, ancien chercheur d’OpenAI et désormais à la tête de sa propre start-up, l’industrie de l’IA est confrontée à un « pic des données ». En clair, les connaissances humaines disponibles pour entraîner ces modèles auraient été entièrement exploitées par les géants du secteur. Un constat partagé par le fondateur de xAI, valorisée à 50 milliards de dollars, qui s’est exprimé le 8 janvier lors d’un entretien sur X.com avec Mark Penn, président de Stagwell. « Nous avons épuisé la somme cumulative des connaissances humaines en 2023 », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence pour les entreprises de trouver des alternatives.
La solution semble se trouver dans les données synthétiques, générées par les IA elles-mêmes. Ces données, déjà utilisées pour former des modèles comme Claude 3.5 d’Anthropic ou Llama de Meta, permettent de poursuivre l’entraînement à moindre coût. Selon le cabinet Gartner, 60 % des données utilisées pour l’IA en 2024 seront synthétiques. Leur avantage ? Le coût. La start-up Writer affirme que son modèle Palmyra X 004, exclusivement basé sur des données synthétiques, a coûté 700 000 dollars, contre 4,6 millions pour un modèle comparable chez OpenAI.
Cependant, le recours à ces données comporte des risques. Les IA entraînées sur des données synthétiques pourraient subir un phénomène d’effondrement, où la qualité des modèles se détériore à mesure que les données générées polluent les ensembles d'entraînement. De plus, ces données manquent parfois de nuances, renforçant les biais algorithmiques existants. Alors que la course à l’innovation s’intensifie, les acteurs du secteur semblent prêts à prendre ces risques pour rester compétitifs, même si l’impact à long terme reste incertain.
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