Avsnitt

  • Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Les Laboratoires Servier. 


    Oui, vous avez bien entendu, tout le monde en a ! Si je me permets de l’affirmer, c’est que ce terme « hémorroïdes » ne renvoie pas à une maladie en particulier, mais à des veines ! Et bien oui ! Des veines situées au niveau du canal anal et de l’anus. C’est tout simplement leur nom ! 


    Elles contribuent à la fermeture du rectum et à la continence anale (le fait de retenir les selles et les gaz). En revanche, on peut légitimement parler de « maladie hémorroïdaire » qui est l'ensemble des troubles et symptômes pouvant toucher ces veines lorsqu'elles sont gonflées et irritées. Elle se manifeste le plus souvent par poussées. Les fameuses « crises hémorroïdaires ».


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  • Les larmes, bien qu'elles puissent sembler anodines, jouent un rôle crucial dans la santé et les émotions humaines. Elles se déclinent en trois types principaux : les larmes basales, les larmes réflexes et les larmes émotionnelles, chacune ayant une fonction distincte.


    Les larmes basales : les gardiennes de nos yeux

    Produites en continu par les glandes lacrymales, les larmes basales sont essentielles à la santé oculaire. Elles forment une fine couche protectrice sur la surface de l'œil, appelée le film lacrymal, qui remplit trois fonctions principales. Tout d’abord, elles hydratent la cornée et la conjonctive, évitant leur dessèchement. Ensuite, elles agissent comme une barrière protectrice, prévenant l’entrée de bactéries et d'autres agents pathogènes grâce à leur composition en enzymes antibactériennes comme le lysozyme. Enfin, elles facilitent la vision en formant une surface lisse qui permet à la lumière de se concentrer correctement sur la rétine.


    Les larmes réflexes : la réponse d'urgence

    Les larmes réflexes sont produites en grande quantité en réponse à une irritation externe, comme la fumée, les gaz irritants ou même une poussière dans l’œil. Leur fonction principale est de laver rapidement l’œil pour éliminer ces substances irritantes. Contrairement aux larmes basales, elles ne sont pas produites en continu, mais plutôt sur commande lorsque l’œil détecte une menace. Ce mécanisme est un exemple de réflexe de protection destiné à préserver la sensibilité et la fonction visuelle de l’œil.


    Les larmes émotionnelles : une signature humaine

    Les larmes émotionnelles, propres aux humains, sont déclenchées par des émotions intenses, qu'elles soient de tristesse, de joie ou même de frustration. Leur rôle exact demeure partiellement mystérieux, mais plusieurs hypothèses émergent. Biologiquement, elles contiennent des niveaux plus élevés d’hormones de stress, comme l’adrénocorticotrope, suggérant qu’elles pourraient jouer un rôle dans la régulation émotionnelle en éliminant ces substances du corps. Psychologiquement et socialement, pleurer semble favoriser la communication non verbale et renforcer les liens avec autrui. Les larmes émotionnelles déclenchent souvent de l’empathie chez les autres, encourageant le soutien et le réconfort.

    Ainsi, chaque type de larme remplit une fonction spécifique : protéger, réparer ou exprimer. Leur diversité illustre la complexité de l’être humain et le subtil équilibre entre la physiologie et l’émotion.


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  • L'exercice physique régulier a des effets bénéfiques notables sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Des études scientifiques ont démontré que l'activité physique peut augmenter le volume de certaines régions cérébrales, notamment l'hippocampe, essentiel pour la mémoire et l'apprentissage.

     

    Augmentation du volume cérébral

     

    La pratique régulière d'exercices aérobiques, tels que la marche rapide, la course ou le cyclisme, est associée à une augmentation du volume de la matière grise dans diverses zones du cerveau. Cette croissance est particulièrement marquée dans l'hippocampe, une région clé pour la formation et la consolidation des souvenirs. Une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que chez des adultes âgés, un programme d'exercices aérobiques sur un an a entraîné une augmentation significative du volume de l'hippocampe, améliorant ainsi la mémoire spatiale des participants.

     

    Mécanismes sous-jacents

     

    L'exercice physique stimule la production de facteurs neurotrophiques, notamment le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Le BDNF favorise la survie des neurones, la croissance de nouvelles synapses et la neurogenèse dans l'hippocampe. De plus, l'activité physique améliore la circulation sanguine cérébrale, augmentant l'apport en oxygène et en nutriments essentiels au bon fonctionnement neuronal.

     

    Prévention du déclin cognitif

     

    Avec l'âge, le cerveau subit un rétrécissement naturel, particulièrement dans l'hippocampe, ce qui peut conduire à des troubles cognitifs et à des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. L'exercice régulier contribue à ralentir ce processus en préservant le volume cérébral et en améliorant les fonctions cognitives. Selon une étude mentionnée par Futura-Sciences, des volumes cérébraux plus importants, résultant de l'activité physique, peuvent aider à retarder le déclin cognitif associé au vieillissement.

     

    Amélioration de la santé mentale

     

    Outre les bénéfices cognitifs, l'exercice physique a un impact positif sur la santé mentale. Il réduit les niveaux de stress en diminuant la production de cortisol et en augmentant la libération d'endorphines, procurant une sensation de bien-être. De plus, l'activité physique régulière est associée à une diminution des symptômes de dépression et d'anxiété, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie.

     

    Conclusion

     

    En somme, l'exercice physique régulier joue un rôle crucial dans le maintien et l'amélioration de la santé cérébrale. Il favorise la neurogenèse, augmente le volume de régions clés du cerveau, prévient le déclin cognitif lié à l'âge et améliore la santé mentale. Intégrer une activité physique modérée à intense dans sa routine quotidienne est donc une stratégie efficace pour préserver et optimiser les fonctions cérébrales tout au long de la vie.


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  • L’amour, en particulier à ses débuts, provoque des bouleversements majeurs dans le cerveau, qui se répercutent sur le corps. Parmi les effets les plus marquants figure la perte d’appétit, un phénomène expliqué par des mécanismes neurobiologiques liés à l’émotion et au stress.

     

     Le rôle des neurotransmetteurs

     

    Lorsque nous tombons amoureux, le cerveau libère une cascade de substances chimiques, notamment la dopamine, l’adrénaline et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs sont associés à l’excitation, au plaisir et à la concentration. La dopamine, souvent appelée « hormone du plaisir », crée un sentiment d’euphorie qui détourne notre attention des besoins fondamentaux comme manger. La sérotonine, quant à elle, joue un rôle dans la régulation de l’appétit. Lorsqu’elle est perturbée par l’amour passionnel, elle peut entraîner une diminution de l’envie de se nourrir.

     

     L’activation du système de récompense

     

    Le système de récompense du cerveau, situé dans les structures comme le striatum ventral, est fortement activé lorsque nous pensons à l’être aimé. Cette suractivation peut entraîner une focalisation quasi exclusive sur cette personne, au point de reléguer d’autres besoins, comme manger, au second plan. En d’autres termes, l’amour agit comme une « addiction », où l’attention est absorbée par la source de plaisir et de récompense.

     

     L’effet du stress et de l’adrénaline

     

    L’état amoureux est également associé à une montée d’adrénaline, une hormone liée au stress. Cette substance, produite par les glandes surrénales, prépare le corps à l’action en augmentant le rythme cardiaque et en réduisant temporairement les fonctions non essentielles, comme la digestion. Cela peut expliquer la sensation de nœud à l’estomac ou de perte d’appétit. Ce phénomène est similaire à ce qui se produit en cas de stress aigu, où l’organisme privilégie les mécanismes de survie.

     

     Une attention détournée

     

    Enfin, être amoureux occupe énormément notre esprit. Cette concentration sur l’autre, soutenue par l’activité accrue du cortex préfrontal, peut simplement détourner notre attention de sensations physiques comme la faim. On « oublie » de manger, car on est trop absorbé par ses émotions et pensées.

     

     En conclusion

     

    La perte d’appétit due à l’amour est donc un mélange de réactions chimiques, émotionnelles et cognitives. Ce phénomène montre à quel point l’état amoureux peut réorganiser les priorités du cerveau, plaçant la connexion émotionnelle au-dessus des besoins physiques fondamentaux.


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  • La méthode du "20-5-3", développée par la neuroscientifique Rachel Hopman de l'Université Northeastern, propose une approche simple et structurée pour maximiser les bienfaits de la nature sur le bien-être physique et mental. Basée sur des recherches en neurosciences et en psychologie environnementale, cette méthode préconise de passer des durées spécifiques dans des environnements naturels chaque semaine, afin d'améliorer sa santé et son équilibre intérieur.


     Les trois règles de la méthode


    1. 20 minutes par jour dans la nature : Cette première étape consiste à passer au moins 20 minutes quotidiennement à l’extérieur, dans un parc, un jardin ou tout autre espace vert. Ces courts moments permettent de réduire rapidement les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et de favoriser la relaxation. Ils s’intègrent facilement dans une routine quotidienne, que ce soit par une promenade ou simplement en s’asseyant sur un banc.


    2. 5 heures par mois en pleine nature : Ce palier suggère de consacrer 5 heures chaque mois à des activités immersives dans des environnements naturels plus vastes, comme des forêts, des montagnes ou des bords de mer. Ces moments prolongés renforcent l’effet réparateur de la nature, favorisant une connexion plus profonde avec l’environnement et un regain d’énergie mentale.


    3. 3 jours par an en immersion totale : Enfin, pour un véritable ressourcement, la méthode recommande de passer trois jours consécutifs par an en pleine nature, déconnecté des écrans et des pressions du quotidien. Cette immersion longue permet de réinitialiser le système nerveux, d’améliorer les fonctions cognitives et d’apporter un bien-être durable.


     Les bienfaits pour la santé


    La méthode "20-5-3" repose sur des études démontrant que le contact régulier avec la nature améliore la concentration, réduit le stress, stimule la créativité et renforce le système immunitaire. Ces effets positifs sont attribués à une diminution des stimuli stressants présents dans les environnements urbains et à une augmentation de l’exposition aux stimuli naturels, tels que les sons apaisants ou l’air pur.


     Une approche fondée sur la science


    Les recherches de Rachel Hopman soulignent que la nature agit comme une "thérapie gratuite" pour le cerveau. La méthode "20-5-3" est une invitation à réintégrer des moments de nature dans nos vies modernes, en les adaptant à nos contraintes quotidiennes, pour mieux se ressourcer et préserver un équilibre sain.


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  • La marche nordique, ou Nordic Walking, est une discipline sportive qui combine la marche rapide avec l'utilisation de bâtons spécialement conçus pour cette activité. Originaire de Finlande, elle a été développée dans les années 1930 comme entraînement estival pour les skieurs de fond. Contrairement à la marche classique, la marche nordique engage l'ensemble du corps, notamment les membres supérieurs grâce à l’utilisation dynamique des bâtons.

     

    Les bâtons, tenus dans chaque main, servent à propulser le corps en avant en synchronisation avec les pas, tout en maintenant une posture droite. Cette technique, simple mais efficace, augmente l’effort physique tout en répartissant les contraintes sur plusieurs groupes musculaires. La marche nordique se pratique sur des terrains variés : routes, sentiers ou même chemins forestiers, ce qui en fait une activité adaptable et accessible à tous les âges.

     

    La marche nordique offre une multitude de bienfaits pour la santé, tant physique que mentale :

     

    1. Amélioration de la condition cardiovasculaire : La marche nordique augmente la fréquence cardiaque et améliore l’endurance, tout en réduisant les risques de maladies cardiovasculaires.

     

    2. Renforcement musculaire : Contrairement à la marche classique, elle mobilise jusqu’à 90 % des muscles du corps, y compris ceux des bras, des épaules, du dos et des abdominaux.

     

    3. Soulagement des articulations : Les bâtons réduisent l’impact sur les genoux, les hanches et la colonne vertébrale, ce qui la rend idéale pour les personnes souffrant de douleurs articulaires.

     

    4. Amélioration de la posture et de l’équilibre : En sollicitant le haut du corps et en maintenant une posture droite, elle renforce les muscles posturaux.

     

    5. Effet mental positif : Comme toute activité physique en plein air, elle aide à réduire le stress, l’anxiété et améliore le bien-être général.

     

    Une étude publiée dans le Journal of Aging Research (2013) a démontré que la marche nordique améliore significativement la capacité physique, la posture et la qualité de vie chez les seniors. Les participants ayant pratiqué cette activité pendant 12 semaines ont montré une augmentation de leur force musculaire, une meilleure coordination et une réduction de la fatigue.

     

    En résumé, la marche nordique est une activité complète, douce et accessible qui combine exercice physique et bienfaits psychologiques, adaptée à tous, qu’il s’agisse de débutants ou de sportifs confirmés.


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  • Un bézoard est un corps étranger, une masse compacte formée de matières indigestes qui se trouvent dans le système digestif de certains animaux ou humains. Le terme vient du persan padzahr, signifiant "antidote". Ces formations se trouvent généralement dans l'estomac ou les intestins, composées de fibres végétales, de poils, ou de minéraux, souvent amalgamées par le mucus gastrique. Les bézoards sont couramment observés chez les ruminants, comme les chèvres ou les vaches, mais peuvent également se former chez l'humain, notamment en cas de troubles alimentaires ou de consommation de substances non digestibles.

     

     Origine de leur réputation magique

    Durant l'Antiquité et le Moyen Âge, les bézoards étaient extrêmement prisés pour leurs supposées propriétés curatives, en particulier comme antidote universel contre les poisons. Cette croyance s’enracine dans plusieurs traditions culturelles, notamment dans le monde arabe et en Asie, avant de se répandre en Europe via les échanges commerciaux.

     

    L'idée que le bézoard pouvait neutraliser les poisons trouve son origine dans l'observation de la longévité apparente des animaux ruminants et leur résistance à certaines toxines naturelles. Les bézoards, souvent extraits de l'estomac des chèvres persanes, étaient considérés comme particulièrement puissants. Au XVIe siècle, ils devinrent des objets de luxe en Europe, prisés par la noblesse et les souverains qui craignaient d’être empoisonnés.

     

     L’usage médical et son déclin

    Les bézoards étaient généralement réduits en poudre et ingérés ou dissous dans des liquides. Ils étaient censés absorber les toxines et purifier le corps. Certains textes médicaux médiévaux et de la Renaissance décrivent leur utilisation dans des cas d’empoisonnement ou d'infection.

     

    Cependant, leur efficacité a été remise en question au fil des siècles. Un tournant décisif survient en 1575 lorsque Ambroise Paré, chirurgien français, teste un bézoard sur un prisonnier condamné à mort, prétendument empoisonné. Le prisonnier mourut, prouvant que le bézoard n’avait aucun pouvoir universel.

     

     Persistance du mythe

    Malgré cette désillusion scientifique, les bézoards restent des objets fascinants, mentionnés dans des œuvres littéraires et culturelles, comme dans Harry Potter. Aujourd’hui, ils sont davantage étudiés en médecine pour leur rôle dans certaines pathologies que pour leurs vertus magiques. Leur histoire reflète les croyances humaines et la quête universelle de protection face aux dangers invisibles.


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  • Le syndrome de la fesse morte, ou « dead butt syndrome » en anglais, est une affection musculo-squelettique qui désigne un affaiblissement ou une inactivité des muscles moyens fessiers. Ces muscles, situés sur le côté des hanches, jouent un rôle essentiel dans la stabilisation du bassin et le mouvement des jambes. Lorsqu’ils ne fonctionnent pas correctement, cela peut entraîner des douleurs, une diminution de la mobilité et des déséquilibres musculaires.

     

     Les causes principales

    Le syndrome de la fesse morte résulte principalement d’une inactivité prolongée ou d’une mauvaise posture, en particulier lorsqu’on reste assis pendant de longues périodes. Cette position entraîne une mise en tension des fléchisseurs de la hanche (comme le muscle psoas) et un relâchement des muscles fessiers, qui deviennent inactifs.

     

    Cette condition peut également survenir chez les sportifs, notamment les coureurs ou les cyclistes. Dans ces cas, le problème est souvent lié à un déséquilibre musculaire : les quadriceps et les muscles ischio-jambiers (à l’arrière des cuisses) prennent le relais des fessiers, qui sont sous-utilisés ou trop faibles.

     

     Les symptômes

    Le syndrome de la fesse morte se manifeste par plusieurs signes, notamment :

    - Douleur localisée : souvent ressentie dans la hanche, le bas du dos ou même le genou, en raison de la surcharge imposée à d’autres groupes musculaires.

    - Raideur musculaire : en particulier après une position assise prolongée.

    - Instabilité : difficulté à maintenir un équilibre ou une posture correcte.

    - Faiblesse musculaire : un test simple consiste à essayer de lever une jambe latéralement. Une faiblesse marquée pourrait indiquer un problème avec les moyens fessiers.

     

     Les risques à long terme

    Si le problème n’est pas traité, il peut entraîner des douleurs chroniques, des troubles posturaux et un risque accru de blessures, notamment au niveau des genoux ou du bas du dos. Ces complications découlent des déséquilibres musculaires et des compensations adoptées par le corps.

     

     Prévention et traitement

    - Exercice physique ciblé : Renforcer les muscles fessiers avec des exercices comme les ponts fessiers, les squats ou les abductions de hanches.

    - Étirements : Relâcher les fléchisseurs de la hanche pour éviter leur dominance.

    - Changement de posture : Alterner les positions assises et debout pour éviter l’inactivité prolongée.

    - Thérapie physique : En cas de douleur persistante, un kinésithérapeute peut proposer des exercices personnalisés pour rétablir un équilibre musculaire.

     

    En adoptant une approche proactive, il est possible de prévenir ou de remédier au syndrome de la fesse morte.


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  • Une étude menée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a révélé que les cyclistes français ayant participé au Tour de France entre 1947 et 2012 bénéficient d'une espérance de vie supérieure de 6,3 ans par rapport à la population générale. Cette étude, présentée en 2013 lors du Congrès de la Société Européenne de Cardiologie à Amsterdam, a analysé les données de 786 cyclistes français, représentant environ 30 % des participants au Tour de France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

     

    Les résultats ont montré une mortalité globale inférieure de 41 % chez ces cyclistes par rapport à la population générale. Plus précisément, la mortalité par cancer était réduite de 44 %, celle liée aux maladies cardiovasculaires de 33 %, et celle due aux affections respiratoires de 72 %.

     

    Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette longévité accrue :

     

    1. Hygiène de vie saine : Les cyclistes professionnels adoptent généralement des habitudes de vie saines, notamment une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. De plus, la majorité d'entre eux ne fument pas, réduisant ainsi les risques de maladies liées au tabagisme.

     

    2. Pratique sportive continue : Beaucoup de ces athlètes maintiennent une activité physique même après la fin de leur carrière professionnelle, ce qui contribue à une meilleure santé globale et à une réduction des risques de maladies chroniques.

     

    3. Accès aux soins médicaux : Le statut socio-économique souvent favorable des cyclistes professionnels leur permet un meilleur accès aux soins de santé, facilitant la prévention et le traitement précoce de diverses affections.

     

    Concernant l'impact du dopage, l'étude a examiné les taux de mortalité sur différentes périodes correspondant à l'utilisation de substances spécifiques : les années 1950-1960 (amphétamines), les années 1970-1980 (stéroïdes anabolisants) et les années 1990-2000 (EPO et hormones de croissance). Les résultats n'ont pas montré de variation significative de la mortalité entre ces périodes. Cependant, en raison du manque de données précises sur l'étendue réelle du dopage et de la nature des substances utilisées, il est difficile de tirer des conclusions définitives sur son impact à long terme sur la santé et la longévité des cyclistes.

     

    En conclusion, l'espérance de vie supérieure des cyclistes du Tour de France s'explique principalement par une hygiène de vie saine, une pratique sportive continue et un meilleur accès aux soins médicaux. Bien que le dopage ait été présent dans le cyclisme professionnel, les données actuelles ne permettent pas de déterminer son impact précis sur la longévité de ces athlètes.


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