Avsnitt

  • Combien de fois ai-je entendu, lorsque j'annonce que ma moitiĂ© a un cancer du sein : "Oh, heureusement Laurent, ça se soigne bien aujourd'hui !".

    Ces paroles de "réconfort" me proccurent tout l'effet inverse. En fait, elles ont tendance à m'agacer. Je m'explique.

    Lorsque vous ĂȘtes malade d'un cancer ou qu'un de vos proches souffre de cette maladie, il se dĂ©clenche un tsunami dans votre tĂȘte et dans votre coeur.
    Certes, notre pays compte d'excellents hopitaux, et, en effet, le cancer du sein, pris Ă  temps, se soigne bien.

    Mais, de grĂące, arrĂȘtez avec ces paroles de pseudo rĂ©confort. Demandez plutĂŽt au patient et ses proches comment ils se sentent. C'est nettement agrĂ©able que des banalitĂ©s. Surtout lorsque vous n'ĂȘtes pas soignant. D'ailleurs, si vous Ă©tiez vraiment un soignant, vous vous garderiez bien de dire de tels propos.

    Autre conseil, cette fois-ci destinĂ© Ă  celles et ceux qui ont malheureusement eu un cancer. Ne donnez pas de conseils non plus ! Vous ĂȘtes certes "passĂ©s par lĂ " mais cela ne vous donne pas le droit de faire de votre cas particulier une gĂ©nĂ©ralitĂ©.

    En somme, soutenez le patient et ses proches en leur demandant comment ils vont et comment vous pouvez les aider, plutÎt qu'en vous transformant en Docteur es-cancer diplÎmé de la fac de médecine d'Internet et des réseaux sociaux.

    A bon entendeur !

    Ah au fait, n'oubliez pas de noter 5 Ă©toiles sur Apple Podcasts et Spotify.
    Faites également passer le message, cela peut servir, car nous serons tous, un jour hélas, concernés par le cancer.

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    Christelle et Laurent

    PS : la transcription de l'Ă©pisode est imminente


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  • Aujourd'hui Christelle & Laurent accueillent le Dr Olivier de Ladoucette, qui a co-fondĂ©, avec le Pr Bruno Dubois, la Fondation Recherche Alzheimer.

    Dans cette premiÚre partie, Olivier vous explique comment survient la maladie d'Alzheimer et pourquoi il a décidé de créer en 2004 la Fondation Recherche Alzheimer, aujourd'hui premier financeur privé de la recherche sur la maladie.

    Rassurez-vous, Olivier est un mĂ©decin pĂ©dagogue et ses explications sont claires comme de l'eau de roche. En quelques mots, la maladie d'Alzheimer est due Ă  2 protĂ©ines : la BĂȘta-amyloĂŻde et la Tau.

    AprÚs ces explications qui vous permettront de mieux comprendre Alzheimer, Christelle fait un point avec Olivier sur la recherche. Et vous verrez que nous avons de bonnes raisons d'espérer mettre un jour Alzheimer KO.

    Enfin, Olivier vous donnera, à vous les aidants, des conseils pour mieux aborder la maladie avec vos proches : stimulation intellectuelle, activité physique, alimentation, etc. Nous aborderons également l'Ehpad.

    Si vous souhaitez soutenir la recherche, faites un don Ă  la Fondation Recherche Alzheimer en envoyant "don" par SMS au 92922. Ce sont 5 euros pour la recherche et il n'y a pas de "petit don". Vous pouvez Ă©galement faire un don en ligne.

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  • Seconde partie de l'entretien avec Marina Al Rubae, qui co-dirige Les Aidantes & Co (la 1Ăšre partie est juste ici)

    C'est justement l'occasion de discuter de la place des femmes dans le monde de l'aidance.

    Ou plutÎt de l'absence remarquée des hommes...

    En effet, la plupart des aidants sont des aidantes : l'aidance compte 60% de femmes (!). Selon Laurent, co-présentateur du podcast, la raison est simple : les femmes se sentent toujours redevables alors que la gente masculine s'en lave souvent les mains. AprÚs tout, il y a aura toujours une femme pour faire ce difficile boulot...

    Il est donc grand temps que les mentalitĂ©s changent chez les hommes, mĂȘme si les messieurs savent eux aussi ĂȘtre remarquables lorsqu'ils sont aidants. Mais, encore une fois, les stats prouvent que l'aidant est une aidante.

    Autre changement de mentalité nécessaire : celui des entreprises. Etre aidant n'est pas synonyme de salarié.e à moitié productif. Bien au contraire, les aidants développent des trésors d'intelligence et d'adaptabilité pour mener à bien leur vie pro et leur vie perso.

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  • En avril dernier, nous avons eu l'honneur de recevoir le Docteur Olivier de Ladoucette, co-fondateur avec le Professeur Bruno Dubois, de la Fondation Recherche Alzheimer.

    Dans cet extrait de 5 minutes, Olivier vous explique la maladie d'Alzheimer et comment la reconnaĂźtre.

    Olivier reviendra Ă  l'occasion de 2 Ă©pisodes qui sont autant de masterclass pour bien comprendre cette maladie qui touche un million de patients, dont 30 000 jeunes.

    D'ailleurs, si l'on ajoute les proches aidants, 3 millions de personnes sont concernées.

    ConnaĂźtre la maladie d'Alzheimer

    Jusqu'à la fin des années 90, on parlait de démences séniles ou pré-séniles de type Alzheimer. Début 2000, est apparu le terme générique de maladie d'Alzheimer que nous connaissons aujourd'hui.

    ConcrĂštement, la maladie d'Alzheimer est causĂ©e par les protĂ©ines bĂȘta-amyloĂŻde et tau.

    La bĂȘta-amyloĂŻde s'accumule entre les neurones du cerveau. Cela peut durer 5, 10, 15 ou 20 ans. Durant cette pĂ©riode, la personne est porteuse de la maladie d'Alzheimer sans signes cliniques.

    Quand la densitĂ© de protĂ©ines bĂȘta-amyloĂŻde est trop grande, la protĂ©ine tau apparaĂźt. Elle abĂźme le fonctionnement des neurones et c'est lĂ  que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer apparaissent.

    ReconnaĂźtre la maladie d'Alzheimer

    Qui dit maladie d'Alzheimer dit troubles de la mémoire.

    Rassurez-vous, si vous oubliez des choses que vous avez faites récemment, cela ne veut pas dire que vous avez Alzheimer. Il est normal d'oublier, surtout en période de stress, de fatigue ou de déprime.

    En fait, la maladie est beaucoup plus insidieuse : elle crée une sorte de flou. Le malade est moins précis dans tout ce qu'il fait et ne s'investit plus dans les activités intellectuelles ou associatives.

    En réalité, petit à petit, les troubles de la mémoire s'accompagnent de difficultés à se concentrer et à s'adapter à la vie quotidienne.

    Deux Ă©pisodes avec le Dr Olivier de Ladoucette

    Ce court extrait vous permet de comprendre et reconnaĂźtre la maladie d'Alzheimer.

    Olivier reviendra Ă  l'occasion de 2 Ă©pisodes qui vous permettront d'y voir plus clair dans cette maladie qui nous touche de prĂšs ou de loin car nous connaissons tous quelqu'un qui en souffre.

    Les épisodes seront diffusés dans les jours à venir.

    D'ici lĂ , vous pouvez soutenir la recherche contre Alzheimer : https://alzheimer-recherche.org/recherche/soutenir/

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    Enfin, un grand merci Ă  Claire Clairefond et Elodie Meunier, de la Fondation Recherche Alzheimer, sans lesquelles cette rencontre n'aurait pas eu lieu.

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  • Placer un proche en Ehpad, c'est un peu, voire beaucoup, les 12 travaux d'Hercule.

    AprÚs la premiÚre partie sur les recherches, voici la seconde consacrée à.... l'administratif.
    Eh oui, bienvenue en France, pays de la paperasse !

    Christelle a du fournir 6 documents administratifs lorsqu'elle a voulu faire admettre sa maman en Ehpad. 2 types de documents : médicaux et financiers.

    CÎté médical

    - Le dossier mĂ©dical. Il n'est pas si facile Ă  rĂ©cupĂ©rer car, parfois, les mĂ©decins peuvent ĂȘtre dĂ©bordĂ©s. A vous d'anticiper car cette piĂšce est fondamentale, comme vous vous en doutez.

    - L'attestation de perte d'autonomie de la personne. Elle est délivrée par un médecin du tribunal, et non votre médecin traitant.

    CÎté finances

    - Des preuves de revenus ou les pensions de retraite du proche.

    - Un.e garant.e : eh oui, comme pour un appart !

    - Un dépÎt de garantie de 2 mois

    Enfin, plus étonnant : Christelle a du écrire une lettre de motivation pour expliquer pourquoi sa mÚre devait intégrer l'Ehpad.

    Si on résume : avoir les fonds est nécessaire mais pas suffisant. Vous devez faire preuve d'anticipation à tous les niveaux, en précisant, en premier lieu quand vous souhaitez que votre proche intÚgre l'Ehpad.

    N'hĂ©sitez pas Ă  relancer, sans vous Ă©nerver mĂȘme si vos nerfs sont mis Ă  rude Ă©preuve.

    Et mĂȘme si vous passez par la plateforme ViaTrajectoire, sorte de Airbnb de l'Ehpad, relancez.

    LA RETRANSCRIPTION : EST ICI

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  • Aujourd'hui dans Battants, une invitĂ©e de marque : Marina Al Rubaee.

    Journaliste de formation, Marina est aidante de ses parents sourds depuis toujours. C'est en effet dĂšs son plus jeune Ăąge qu'elle est devenue la voix et les oreilles de son papa et sa maman.

    Aujourd'hui co-fondatrice, avec Sigrid Roger Jaud, de Les Aidantes & Co et de l'association Aidants et bien +, Marina aborde sa vie d'aidante dans la premiĂšre partie de cet Ă©pisode.

    Autrice du livre "Les proches aidants pour Les Nuls", Marina sensibilise les entreprises à la cause des aidants. En effet, malgré les 11 millions d'aidants que compte la France, peu d'entre eux osent parler de leur statut au travail.

    Alors il faut faire bouger les lignes. C'est d'autant plus compliqué que les situations d'aidance sont multiples et que beaucoup d'aidants... ne savent pas qu'ils sont aidants !

    Marina évoque également le rÎle fondamental des associations pour faire changer les choses. D'ailleurs, écoutez les derniÚres minutes de l'entretien, il en dit long sur le poids, malheureusement peu visible, des aidants dans l'économie française.

    La seconde partie de l'entretien sera diffusée dans 15 jours.

    Et croyez-nous... ça va tabasser !

    La retranscription de l'Ă©pisode est ici

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  • Placer un proche en Ehpad s'apparente aux 12 travaux d'Hercule, tant c'est difficile.

    Voici donc des conseils de Christelle, qui a réussi à trouver une place pour sa maman.

    Cette premiÚre partie est dédiée aux recherches.
    La seconde, publiée dans quelques jours, sera consacrée à l'administratif (eh ouiii !).

    La recherche de place en Ehpad ressemble beaucoup Ă  une recherche d'appartement.
    La comparaison peut sembler audacieuse mais c'est la réalité.

    Dans un premier temps, Christelle vous conseille, pour trouver l'établissement qui vous convient ainsi qu'à votre proche, de bien choisir la zone géographique.

    En effet, c'est beaucoup plus simple, vous évite de longs déplacements et, surtout, vous permet d'arriver rapidement sur les lieux en cas d'urgence.

    De mĂȘme, devriez-vous jeter un oeil attentif aux spĂ©cifitĂ©s de l'Ehpad : caractĂ©ristiques, prise en charge de l'aide sociale, etc. Attention aux avis qui peuvent ĂȘtre trompeurs : le proche d'un rĂ©sident peut mettre une mauvaise note en raison d'un diffĂ©rend qui n'est pas reprĂ©sentatif du travail quotidien de l'Ă©tablissement.

    Autre conseil qui va vous sembler Ă©tonnant : appelez l'Ă©tablissement pour "sentir" son accueil.
    Cela vous permettra également de vérifier si tous les points que vous avez vus sur Internet sont bien réels et s'il reste des places disponibles.

    En fait, trouver une place en Ehpad pour votre proche relĂšve de la motivation - oui, lorsque vous appelez, montrez votre motiv' - et de l'admission dans une grande Ă©cole !

    Vous voici désormais prévenus, car il ne suffit pas d'avoir les fonds nécessaires pour trouver un établissement. Et rassurez-vous, les Ehpad ne sont pas des mouroirs !

    A trĂšs vite, pour la partie administrative !

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    Christelle et Laurent

    PS : la re transcription de l'Ă©pisode est ici


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  • C'est l'histoire d'un homme qui dĂ©cide de fonder une association d'aidants familiaux.

    Non. En fait, c'est l'histoire d'un papa, Laurent Manchon, qui crée, par amour pour son fils Loris, l'association des aidants familiaux du FinistÚre.

    Aujourd'hui dans le 5e épisode de Battants, le podcast de tous les aidants, Christelle et moi vous parlons d'amour en compagnie de Laurent, notre invité.

    Cette histoire d'amour commence par une rencontre : celle de Christine et Laurent.

    Laurent, Ă  l'Ă©poque cuisinier, rencontre, celle qui va devenir la femme de sa vie lors d'une colonie de vacances.

    En 1996, le couple donne naissance à un petit garçon, prénommé Loris.

    Loris souffre de sévÚres crises d'épilepsie. S'ensuivent alors deux décennies à fréquenter les hopitaux, à se heurter aux sachants du monde médical et à des galÚres de parents aidants.

    Si bien qu'un jour, Laurent fait un burn out.

    Parce que c'est un battant, il décide de monter en février 2019 l'association des aidants familiaux du FinistÚre (AAFF). Structure militante et engagée, elle vise l'amélioration du quotidien de tous les aidants familiaux et de leurs proches. A ce titre, elle participe à tous les débats et échanges, quels qu'ils soient, dont l'issue peut avoir une influence sur la situation des aidants familiaux.

    Vous le verrez, Laurent a un franc parler qui fait plaisir Ă  entendre. Son fils Loris - sa bataille - fait Ă©galement sa grande fiertĂ© au mĂȘme titre que sa femme.

    Tout au long de l'épisode, Laurent vous donne des conseils, vous relate ses nombreuses péripéties dues au handicap de son fiston et vous parle de sa vie d'aidant militant.

    Alors n'hésitez pas à partager et à commenter sur les réseaux sociaux.

    👀 La retranscription de l'Ă©pisode est ici.

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    Christelle et Laurent

    PS : Laurent a publié un livre, écrit avec Cécile Pont : de l'ombre à la lumiÚre. Pour acheter son livre, c'est par ici.


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  • Nouvelle annĂ©e et premiĂšre invitĂ©e pour Battants, le podcast de tous les aidants.

    Fleur de Lempdes – prononcer « de Landes » – est directrice de la communication de l'Oncopole de Toulouse.

    A l'occasion d'octobre rose 2021, elle a lancé, avec les équipes médicales et ses partenaires, « Le chemin d'Emilie », une web-série d'utilité publique sur le cancer du sein.

    La premiĂšre saison comporte 4 Ă©pisodes. On y dĂ©couvre Emilie, jeune femme qui vit son « aprĂšs cancer du sein ». Une pĂ©riode oĂč les patientes peuvent ĂȘtre dĂ©semparĂ©es car reprendre sa vie d'avant est parfois difficile aprĂšs ĂȘtre sortie du cocon mĂ©dical.

    Outre la jolie histoire d'amour d'Emilie et Mathieu, la web-série, produite en un temps record par l'agence Pinkanova, met l'accent sur des notions médicales comme la rémission, les troubles cognitifs ou encore l'importance de l'entourage.

    Pourquoi cette web-série produite par l'Oncopole est-elle d'utilité publique ? Tout simplement parce que Fleur et son équipe la proposent à d'autres établissements (centres cancer et CHU) en marque blanche.

    Cette démarche inédite a été rendue possible grùce au soutien de partenaires : Accord Healthcare, Astra Zeneca, Daiichi Sankyo, Lilly, Mundipharma, Novartis, Pierre Fabre, Seagen.

    👉 D'ailleurs, si vous souhaitez faire un don à l'Oncopole pour financer la recherche contre le cancer, c'est par ici.

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    👀 La retranscription de l'Ă©pisode est ici.

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    Christelle et Laurent

    😇 PS : la nouvelle saison est ici


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  • Dans ce nouvel Ă©pisode de Battants, le podcast de tous les aidants, Christelle et Laurent s'interrogent : comment reconnait-on un aidant ?

    Quand on sait que 54% des aidants ignorent qu'ils sont aidants*, la question mĂ©rite d'ĂȘtre posĂ©e, non ?!

    Épisode Ă  Ă©couter d'urgence pour savoir si oui on non vous ĂȘtes aidant ou en passe de l'ĂȘtre...et mieux y faire face !

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    Christelle et Laurent

    * source France Stratégie et Malakoff Humanis

    Transcription de l'Ă©pisode

    - J'ai croisĂ© un vieux pote dont un des enfants a un handicap. Je me demande s'il n’est pas en train de devenir aidant. Est-ce que tu as la dĂ©finition d'un aidant ou d'une aidante? Et comment on reconnait un aidant?

    -Je vais te donner la définition que donne le ministÚre de l'économie : « Personne ne qui vient en aide de maniÚre réguliÚre et fréquente à titre non professionnel à une personne en perte d'autonomie du fait de l'ùge, de la maladie ou du handicap. »

    - C'est trĂšs juridique, on n’y comprend pas grand-chose. Comment ça se matĂ©rialise dans la vie ?
    - Eh bien tu te mets Ă  gĂ©rer la vie de l'autre. A sa place. Des aspects de sa vie quotidienne comme la toilette, le coucher, le lever. Le fait de de l'alimenter, ou pour des enfants, de leur faire classe par exemple. Autre domaine : la gestion des impĂ©ratifs mĂ©dicaux. Tu deviens sa secrĂ©taire mĂ©dicale. Tu prends les rdv, l’accompagnes, fais souvent l'interface avec le personnel mĂ©dical. Tu as les ordonnances, les comptes rendus, l'historique mĂ©dical. C’est un peu comme si tu vivais la vie de ton aidĂ© Ă  sa place. Tout ce qui est bancaire et administratif aussi. Donc, tu as ta vie Ă  toi et tu ajoutes la gestion de la vie de quelqu'un d'autre.

    - Beaucoup de parents vont te dire « c’est normal, c’est mon enfant !"

    - C’est vrai, mais la logique veut que progressivement, notre enfant s’autonomise. Sans oublier la charge cognitive et la charge Ă©motionnelle. Parce que quelqu'un que tu aides, c’est quelqu'un dont tu es proche Ă©motionnellement. Tu rajoutes le fait que tu as peur que ton Ă©poux ne survive pas, que tu t'interroges : « comment va faire mon enfant atteint de tel handicap quand j'aurais disparu ? » Pour un parent, tu te prĂ©pares comme tu peux Ă  sa mort
et je rajoute que quand on s'occupe d’une personne en perte d’autonomie, la perte d'autonomie s'accroit le plus souvent. Donc ta charge d’aidant, Ă©galement.

    - Un véritable cercle vicieux. Qu'est-ce que tu conseilles de faire?

    Mes conseils, issus de mon expĂ©rience, c'est d’identifier tout ce qui peut ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ© et se faire aider. Recourir Ă  des aides Ă  domicile, des auxiliaires de vie et Ă  un moment donnĂ© peut-ĂȘtre envisager un placement en Ă©tablissement. Vous ne pourrez pas tout faire.

    - CÎté administratif ?

    - Aujourd'hui, il y a plein d'applications. NĂ©anmoins, vous ne couperez pas au fait qu'il faut absolument que vous aidant soyez ultra Ă  jour de vos propres papiers administratifs, piĂšces d'identité  pour faciliter le remplissage des multiples dossiers ! A force de s'occuper de la personne qu'on aide, on s'oublie. Je demande toujours aux aidants : « ta piĂšce d'identitĂ© est Ă  jour? tu as des actes de naissance rĂ©cents ? » PiĂšce indispensable pour tous les dossiers et seulement trois mois en validitĂ©.

    Je dis aussi : « scannez tout ce qui peut l’ĂȘtre ». 226 km sĂ©parent aidant et aidĂ© en moyenne. L’hĂŽpital vous appelle en disant « Votre mĂšre est chez nous, on n'a pas son dossier mĂ©dical. » Vous l'avez scannĂ©, vous pouvez l'envoyer Ă  l'hĂŽpital. Je parle de vĂ©cu. Des conseils qui semblent simplistes, mais qui vont faire gagner Ă©normĂ©ment de temps. Parce que lorsqu'on vous appelle pour une situation grave ou d'urgence, votre cerveau est comme figĂ©. Si vous avez ces choses dĂ©jĂ  prĂȘtes, c'est plus simple.

    Et bien merci Ă  toi Christelle.

  • Que vous soyez aidant d'un parent en Ehpad, de votre conjoint ou de votre enfant, les fĂȘtes sont toujours une pĂ©riode difficile.

    Christelle et sa sƓur ont choisi de faire confiance aux professionnels pour s'occuper de leur mĂšre. L'Ehpad organise un moment festif Ă  NoĂ«l et cela convient Ă  tout le monde.

    En premier lieu Ă  la maman, qui ne perd pas ses repairs et reste en territoire familier.
    En second lieu, c'est un soulagement pour les 2 sƓurs.

    En somme, si la tentation est – encore ! – grande de culpabiliser durant les fĂȘtes, n'oubliez jamais qu'en tant qu'aidant, vous faĂźtes dĂ©jĂ  beaucoup toute l'annĂ©e.

    Inutile d'en rajouter en organisant une soirée ou un événement synonyme d'angoisse ou de fatigue.

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    Christelle et Laurent

    Retranscription de l'Ă©pisode

    - Salut Laurent,

    - Salut Christelle, ça va?

    - FĂȘtes de fin d'annĂ©e, donc c’est toujours un peu particulier pour moi.

    - M'en parle pas. Ma mĂšre est morte juste avant NoĂ«l, alors je ne fĂȘte plus NoĂ«l. Et quand on a un parent en EHPAD, c'est compliquĂ© les fĂȘtes, n'est-ce pas?

    - Oui, c'est compliqué parce que je me sens coupable. Parce que faire quelque chose avec une personne qui a des troubles neurodégénératifs, c'est difficile.

    - Tu parles de ta maman qui est en EHPAD?

    - Exactement.

    - Et à Noël, comment vous faites avec ta frangine?

    - On s'est vite dit qu'on ferait des choses qui ne nous épuisaient pas. Surtout qu'elle, elle est maman. Comme l'EHPAD organise un moment festif, et on s'est dit qu'on ne va pas se rajouter la charge de sortir notre mÚre de l'établissement, de devoir la gérer, en plus du reste. Donc on a choisi cette solution !

    - C'est Ă  dire la sĂ©curitĂ©. L’EHPAD s'occupe de NoĂ«l, vous y allez et tout se passe trĂšs trĂšs bien et vous n'avez pas la peur qu’il puisse lui arriver un accident, c'est ça ?

    - Exactement. Parce qu’elle angoisse, elle a peur quand on la change de cadre. DĂšs qu'il y a un peu trop de bruit, qu'elle ne reconnaĂźt plus les gens, elle angoisse. Et puis, ma sƓur et moi on reste ses filles, donc on ne saurait pas la gĂ©rer Ă©motionnellement. Donc on s'est dit, on fait ça Ă  l'EHPAD, ils organisent avec les soignants qui vont bien et ça ira bien pour tout le monde.

    - Au final, tu laisses les professionnels faire.

    - Exactement. Quand on est aidant, on se dit : « c'est ma mÚre, c'est mon pÚre, c'est mon époux, je sais comment elle est, comment il va réagir. Je peux gérer. » Sauf que désormais la personne dont vous prenez soin a des fonctionnements différents. Et ce n'est pas votre métier de la soigner.

    - LĂ , on parle des pas de personnes ĂągĂ©es. Ça peut ĂȘtre vrai avec un enfant ou son conjoint.

    - Tout Ă  fait.

    - Et pas nĂ©cessairement ĂągĂ©. Encore une fois, tu es en train de dire que ce n’est pas la peine de culpabiliser Ă  outrance et qu’il vaut mieux laisser faire les pros.

    - Oui , laisser faire les professionnels parce que ce n'est pas notre mĂ©tier et il faut se prĂ©server. Si on commence Ă  ĂȘtre 100 % aidant, on se consume : le fameux burn out. Les aidants doivent avoir des moments de rĂ©pit. Souvent, ils culpabilisent et me disent: « je n'ai rien envie de faire pour les fĂȘtes de fin d’annĂ©e. » Mais vous faites dĂ©jĂ  le max toute l'annĂ©e ! Donc inviter des gens, organiser un Ă©vĂ©nement, sortir de son cadre la personne dont vous prenez soin : est-ce vraiment nĂ©cessaire? Quel est le coĂ»t pour vous ? Je parle de coĂ»t humain, en termes de fatigue. Ça, les aidants ont trop tendance Ă  l'oublier et Ă  s'oublier.

    - Finalement, tu nous parles de charge mentale. On l'a suffisamment au quotidien, pas la peine d'en rajouter. On culpabilise dĂ©jĂ  naturellement. Donc, pour une fois, on fait la trĂȘve des confiseurs et on s'occupe comme on peut de la personne qu’on aide.

    - On ne culpabilise pas outre mesure et on essaie de passer de bonnes fĂȘtes ; Ă  sa façon.

  • Comment Ă©viter de pĂ©ter un cĂąble quand on est aidant ?

    C'est la question que Laurent pose Ă  Christelle.

    Et ses conseils sont pleins de bon sens.

    Que vous soyez aidant d'un parent dépendant, de votre conjoint ou d'un enfant, la tentation est grande de vouloir tout gérer. C'est hélas le meilleur moyen de vous épuiser.

    Pour Ă©viter d'en arriver lĂ , gardez du temps pour vous !

    Sport ou actvité culturelle, essayez de ne pas trop perturber vos bonnes habitudes.

    Vous pouvez aussi vous rendre dans un groupe de parole d'aidants ou en créer un.
    Idem : vous pouvez toquer Ă  la porte d'une association d'aidants.

    Enfin, que ce soit clair une bonne fois pour toute : penser aussi Ă  soi, ce n'est pas ĂȘtre Ă©goĂŻste.

    Au contraire, penser Ă  vous, c'est mieux penser Ă  l'autre.

    En outre, se résumer uniquement à votre job d'aidant, quel enfer !

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    Christelle et Laurent

    Retranscription de l'Ă©pisode

    - Salut Christelle

    - Salut Laurent.

    - Comment va ?

    - Ca va. Et toi?

    - Ca pourrait aller mieux. Ma femme a un cancer du sein et je suis en train de pĂ©ter un cĂąble en tant qu’aidant et en tant que compagnon. Tu ne connais pas ça et tant mieux mais est-ce que tu n’aurais pas 1 ou 2 tips Ă  me filer? Parce que lĂ , j'en peux plus.

    - Tu rencontres la surcharge des aidants. Le conseil, c'est de garder un temps pour soi, d'avoir une activitĂ© Ă  soi. Or, quand on est aidant, c'est un peu contre-intuitif. On se dit : « Je ne suis ni malade ni en perte d’autonomie, je ne vais pas dire que ça ne va pas ! ». Sauf que si. Il faut garder un temps pour soi. Une activitĂ© physique, culturelle, que sais-je. Vraiment te garder un temps pour toi. Un rendez-vous avec toi-mĂȘme, dans la semaine, et que tu honores tout le temps. Ce peut ĂȘtre aussi groupe de paroles pour aidants. Il y en a beaucoup et ça fait un bien fou. Ça permet de lĂącher la pression.

    - Toi par rapport Ă  ta mĂšre en EHPAD, tu as eu recours Ă  des groupes de paroles? Qu'est-ce que tu as fait pour t'en sortir si je puis dire?

    - J'ai Ă©crit le livre « Devenir le parent de son parent ou presque.» J'ai aussi montĂ© un groupe de paroles avec d'autres aidantes rencontrĂ©es sur Instagram. Ça m'a fait un bien fou et redonnĂ© de l'Ă©nergie. Ce sont des personnes avec qui je suis encore en contact et du coup quand ça ne va pas, on se parle. J’ai aussi gardĂ© ma pratique sportive. L’idĂ©e, c’est de continuer Ă  ĂȘtre dans le monde, dans la vie et dans mon corps pour pouvoir bien accompagner ma mĂšre.

    - Christelle, tu es en train de dire que lorsqu'on est aidant, on ne peut pas ĂȘtre rĂ©sumĂ© Ă  ça, il faut se mĂ©nager des plages personnelles pour justement Ă©viter de pĂ©ter un cĂąble et ça ne veut pas dire pour autant qu'on est Ă©goĂŻste ?

    - Exactement. Ce n'est pas de l'Ă©goĂŻsme. Dans toutes les enquĂȘtes, les aidants te disent qu'ils ne veulent pas ĂȘtre rĂ©sumĂ©s Ă  cette unique identitĂ© parce qu'ils sont pleins de choses : travailleur, parent, en couple, cĂ©libataire, chanteur, artiste. Etre ramenĂ© Ă  cette seule fonction d’aidants, c'est appauvrissant. Donc, il faut se garder du temps pour soi. Une amie aidante, elle va marcher tous les jours une demi-heure ; voilĂ  son temps Ă  elle.

    - Moi je fais de la musique, toi des sports de combat, tu viens de rĂ©sumer trĂšs bien les choses. Si vous ĂȘtes nouvellement aidant, pensez Ă  vous. Ce n'est pas de l'Ă©goĂŻsme, c'est aussi penser Ă  l'autre. Et, la meilleure maniĂšre de penser Ă  l'autre, c'est aussi de penser Ă  soi. C'est comme ça qu'on rĂ©ussit Ă  embrasser « cette carriĂšre » Ă  laquelle on n'est jamais destinĂ©. Un dernier rappel, nous serons tous un jour ou l'autre aidĂ©s ou aidants. Merci Ă  toi Christelle. On se dit Ă  trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode de Battants, le podcast de tous les aidants.

    - Et on n'oublie pas de mettre 5 Ă©toiles Sur Apple Podcast et Spotify.

    - Ciao !

  • Battants, c'est le podcast de tous les aidants.

    Présenté par Christelle Evita et Laurent FRANCOIS, Battants donne la parole à toute la sphÚre des aidants : associations, patients, entreprises ou institutionnels.

    Le tout dans la joie et la bonne humeur !

    TrÚs bonne écoute et n'oubliez pas : un jour, nous serons aidés ou aidants.

    Retranscription de l'Ă©pisode :

    - Salut Christelle

    - Salut Laurent

    - Comment ça va?

    - Ecoute, j’ai connu mieux.

    - Qu'est-ce qu'il se passe? Ça fait un petit peu de temps qu'on sait qu'on ne s'est vu. T'as pas l'air trùs heureuse.

    - Notre mĂšre, on dĂ» la mettre en EHPAD il y a deux ou trois ans, ce n’est pas ce qu'on avait imaginĂ©. Du jour au lendemain, ça a Ă©tĂ© un peu la douche froide. Se retrouver Ă  s'occuper de sa mĂšre, sa paperasse, sa vie. La mettre en EHPAD, ça a Ă©tĂ© un petit peu un choc quoi.

    - Ah oui en effet, j'imagine bien.

    - VoilĂ . Mais bon, il y a toujours pire. Du jour au lendemain, je suis devenue une aidante, parce que maintenant c'est moi qui prends soin de ma mĂšre Ă  plein niveau. Je n’étais pas prĂȘte.

    - T'avais pas prévu ça

    - Non, j'avais pas prévu ça. Plein de choses mais pas ça. Bon, et sinon, et toi, comment tu vas ?

    - Ca va, le boulot va bien, ma fille grandit bien mais le gros point noir, je ne vais pas te mentir - puisqu'on est dans les confidences - c'est que ma femme a un cancer du sein depuis la rentrée.

    - Ah, je suis désolée.

    - Ouais, je te remercie. Je ne te dis pas Ă  quel point je suis moi-mĂȘme dĂ©solĂ© et elle aussi ! J'ai connu meilleur comme pĂ©riode, tu t'en doutes.

    - Mais du coup toi aussi alors tu es aidant.

    - Oui alors je ne sais pas si je suis aidant. Enfin, j'ai bien compris ce que c'était aider une personne qui est un petit peu en dépendance comme ta maman qui est plutÎt ùgée. Mais je ne me considÚre pas comme aidant. Tu crois que je le suis en fait ?

    - Mais si. Un aidant, c'est une personne qui prend soin d'une personne qui est en vulnĂ©rabilitĂ©, soit du fait effectivement de l'Ăąge et de la perte d'autonomie, mais ça peut ĂȘtre aussi de la perte d'autonomie liĂ©e Ă  une maladie ou Ă  un handicap. Donc tu es un aidant comme moi, comme les 11 millions de Français qui sont aidants.

    - Bon ben Ă©coute, je suis ravi de faire partie de ce club. Je m'en serais bien passĂ©, je ne te le cache pas, mais j'ai vu que tu faisais un podcast, j'en fais un moi aussi. De mon cĂŽtĂ©, je te propose un truc tout bĂȘte, mais si on faisait un podcast sur les aidants puisque maintenant je fais partie de ce club?

    - Ah oui oui ! trÚs bonne idée. Oui, comme ça on pourrait réunir le sujet pour tous les aidants.

    - TrĂšs bonne idĂ©e. Alors tu sais que je suis un vrai publicitaire, je viens de trouver Ă©videmment un nom formidable : on va s'appeler Battants, le podcast de tous les aidants. Et bien voilĂ , chers auditrices, chers auditeurs, vous venez d'entendre Christelle Evita, cette jeune femme formidable et moi je suis Laurent François. Je suis aussi un aidant au mĂȘme titre que Christelle, pas aussi chevronnĂ©e que Christelle, parce que tu as Ă©crit un bouquin.

    - Tout à fait : « Devenir le parent de son parent ou presque. »

    - Et dans ce bouquin, Christelle, tu nous racontes ta vie d’aidante depuis quelques annĂ©es. Tu n'Ă©tais pas prĂȘte Ă  ça?

    - Non.

    - J'Ă©tais encore moins prĂȘt Ă  devenir l'aidant de la femme que j'aime ; aidant depuis septembre 2022.

    - On n'est jamais prĂȘt.

    - On est bien d'accord. Donc dans ce podcast, qu'est-ce qu'on va mettre?

    - On va mettre nos expériences, des conseils et aussi.

    - Des invités, des gens qui vont faire partie de la sphÚre des aidants, des associations, pourquoi pas des communicants? Parce qu'on a besoin de communication et faire savoir que d'ici 2030, 25 % de la population active sera aidante.

    - Exactement. Il y aura aussi des entreprises.

    - Donc tout le monde des aidants va pouvoir venir s'exprimer dans.

    - Battants, le podcast de tous les aidants !

    Merci Ă  toi Christelle. Chers auditeurs, on vous donne rendez-vous trĂšs vite et on vous dit Ă  bientĂŽt !