Avsnitt

  • A partir du 6 septembre 2024 et jusqu’au 30 septembre, Faty Jehu prĂ©sente son travail photographique Ă  la Chaufferie d’Hellemmes-Lille.

    Un journal intime photographique qui cherche Ă  affirmer l’identitĂ© de la femme-trans noire qu’elle est dans une sociĂ©tĂ© qui s’approprie les corps par la fĂ©tichisation, la sexualisation ou les agresse par la transphobie ou le racisme. Dans ce document nous vous proposons d’entendre Faty Jehu expliquer son travail et le mettre en perspective face aux traumas quotidiens vĂ©cus par le corps et l’esprit. Avec la ferme volontĂ© de se confronter et d’exister.

    Retrouvez Ă  partir du 6 septembre et durant tout le mois, l’exposition AUTOPORTRAITS, de Faty Jehu Ă  la Chaufferie d’Hellemmes-Lille, 5 rue Jean Raymond DĂ©grĂšve, Metro Mairie d’Hellemmes.

    Horaires de l'exposition
    Samedi 7 septembre de 15 à 18h permanence en présence de l'artisteMardi 7 18h30-22h (la Chaufferie est ouverte pour la soirée jeux de société)Mercredi 8 14h-17h (la Chaufferie est ouverte pour la permanence bibliothÚque) et 18h30-22h (durant le club lecture)samedi 14 permanence en presence de l'artiste 10h-12hdimanche 15 permanence en présence de l'artiste 14-16hsamedi 28 permanence en présence de l'artiste 10-12h et 14-18hInstagram de Faty Jehu

  • Comment se sentir en sĂ©curitĂ© quand notre mĂ©decin traitant a 2500 autres patients ? Quand les urgences les plus proches sont Ă  une heure de voiture et qu'elles sont surchargĂ©es ? Qui se bouge pour soigner les habitants de la Haute-VallĂ©e de l'Aude, territoire rural dĂ©sindustrialisĂ© oĂč les professionnels de santĂ© manquent ?

    Dans Le Comptoir du Monde, produit par Radio Ballade, AurĂ©lien et Nicolas interrogent les professionnels et les Ă©lus locaux de cette vallĂ©e occitane, loin d'ĂȘtre la seule Ă  traverser le dĂ©sert.


    Nos invités : Joëlle Chalavoux, conseillÚre départementale, et César Milou, interne à la maison de santé d'Espéraza. Avec également les témoignages de Flavienne Mazardo-Lubac, de Médecins du Monde Haute Vallée de l'Aude, Audrey Fourmaut de la Communauté Communes Pyrénées Audoises et Sandra Torres de la Maison de Santé d'Espéraza.

    Une émission enregistrée en public au Cerf-Volant Café Culturel.


    Un partenariat de diffusion proposé par FC joy

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  • Connaissez-vous la mĂ©thode Alinsky inspirĂ©e de Saul Alinsky, grand organisateur de luttes progressistes ?
    Et bien, ce podcast vous invite à découvrir les lignes directrices de ce mode d'action politique qui redonne du pouvoir à celles et ceux qui croient ne plus en avoir.
    Comment Ă©quilibrer les inĂ©galitĂ©s sociales ? MĂȘme sans moyens financiers ? Quels objectifs concrets se fixer ? Comment recruter des personnes non militantes et gagner ?

    Un document de FC joy

  • ...pour ne laisser Ă  personne la possibilitĂ© de s'arranger avec ma souffrance une fois mort·e.

    C'est par ces mots que joy réussit derniÚrement à me faire sortir de mon épisode sombre, aprÚs une journée, une de plus, passée entiÚre à ponctuer mes respirations d'une image de Colt sur la tempe.

    [TW vi‱l su‱c‱de v‱olence familiale]

    Un bilan Ă©crasant
    VoilĂ  des mois que j'ai passĂ© de nombreuses journĂ©es au fond de mon lit, Ă  ne pouvoir penser Ă  rien ni agir. Des mois durant lesquels chaque action Ă©tait un prĂ©cipice qui m'obligeait au pas de recul, la procrastination. Alors que les mois enchaĂźnent les drames et les scandales, dans mon intimitĂ© et dans la sociĂ©tĂ©, je doute de tout, de moi-mĂȘme, de mon utilitĂ©, de ma pertinence et de ma lĂ©gitimitĂ©. Une longue traversĂ©e du dĂ©sert. L'annĂ©e 2023 rĂ©sonne encore des disparitions qui se sont enchaĂźnĂ©es.
    Chronologiquement, j'appris en mars celle de Nina Rosy qui mĂźt fin Ă  ses jours en janvier aprĂšs un viol et un fatidique questionnement sur sa place dans le monde. Celle de Forest en avril prĂ©sent dans ma vie durant 10 annĂ©es et que j'ai du me rĂ©soudre Ă  euthanasier dans une immense culpabilitĂ©. Le dĂ©cĂšs de ma vieille amie Micky partie en juin dans sa 79Ăšme annĂ©es par un refus de soins du sytĂšme mĂ©dical estimant qu'Ă  son age on ne soigne plus ; il n'y eut aucune prĂ©paration de la concernĂ©e ni de ses enfants, toustes mis·es devant le fait accompli. Le dĂ©cĂšs de ma mĂšre dans sa 75Ăšme annĂ©e, le 23 aoĂ»t 2023, le corps et le mental Ă©puisĂ©s d'une vie de contraintes Ă  subir la grossophobie et le patriarcat, son propre pĂšre et mon pĂšre. AprĂšs la fĂȘte de l'huma 2023, il y aura le carnage du 7 octobre et depuis le gĂ©nocide Ă  Gaza. Et personnellement, j'aurai subi la transphobie d'un·e agent de la CPAM bloquant mon dossier. Cela gĂ©nĂ©ra un report de 6 mois de mon opĂ©ration avec toute la dĂ©stabilisation mentale inhĂ©rente.
    Je me suis donc Ă©croulĂ©e en octobre 2023. Je me suis sentie dĂ©passĂ©e et incompĂ©tente dans mon incapacitĂ© Ă  agir. Impossible d'Ă©crire ni de monter les nombreux podcasts en attente. Est venu le sentiment d'Ă©chec de ne plus contribuer aux luttes, le mĂ©pris de moi-mĂȘme. Honteuse de souffrir autant malgrĂ© le confort de ma vie alors que le gĂ©nocide des Gazaouis continue dans une totale impunitĂ© et avec la complaisance de l'Occident, puis que les fascistes soutenus par une population amnĂ©sique influencent et reconquiĂšrent les espaces politiques... J'ai vĂ©cu un burn-out militant, je n'ai pas pu tout mener de front, je devais faire mon deuil.

    Toi ma mĂšre
    Ma mĂšre partie, mon enfance comme un fantĂŽme tapie dans mes souvenirs m'est revenue par Ă -coups, alternant arrĂȘts et redĂ©marrages, brusques. Ma mĂ©moire comme un bolide lancĂ© Ă  pleine vitesse. Il me fut tellement difficile de lui dire adieu avec amour. Comment faire quand on a subi autant de violence Ă  cause de la dĂ©pression. Finalement une dĂ©pression causĂ©e par le mari dysfonctionnel, agresseur et agressif. Au moment oĂč j'ai commencĂ© Ă  Ă©crire ces lignes, en janvier 2024, un post insta annonçait le 21Ăšme fĂ©minicide. Rien n'est terminĂ©, notre Ă©poque continue d'engendrer de la violence, la mĂȘme qui Ă©mergeait de notre souffrance familiale lorsque je craignais pour la vie de ma mĂšre.
    Sur sa dĂ©pouille, j'ai dit Ă  ma mĂšre combien j'avais souffert et je n'avais pu ĂȘtre heureuse auprĂšs d'elle. Elle avait l'incapacitĂ© de me prendre dans ses bras. Elle manquait d'empathie et d'amour. Ne jamais dire qu'on a mal. Au point oĂč je cherchais Ă  taire mon hurlement lorsque je fus recousue Ă  vif par le mĂ©decin aprĂšs avoir reçu, Ă  7 ans, un verre en pleine face, lancĂ© par ma mĂšre exacerbĂ©e par mon rire. Je peux pardonner ; je le sais, elle Ă©tait engluĂ©e dans sa propre souffrance, moi son premier enfant, j'etais probablement un fardeau, alors que deux autres Ă©taient nĂ©s Ă  la suite.
    Nous avions failli mourir ensemble lors de l'accouchement... cette fois c'est seule qu'elle est partie à 75 ans. Je sais tellement combien elle a subi le patriarcat. Incarné par son pÚre et à sa suite son mari pourtant perçu au départ comme le libérateur. Un menteur. Ils se ressemblaient, dominants chacun à sa maniÚre. Et nous enfants, témoins circonspects. Double peine de ceux qui doivent au quotidien trouver les postures pour ne pas reveiller les violences parentales tout en cherchant à comprendre pourquoi, pour soi, l'existence au monde est si compliquée. Finalement j'ai compris. Et en juin 2023, elle m'a nommée Martha avec aisance, comme ravie finalement d'avoir enfin une fille, à la fin de sa vie. Je ne savais pas que deux mois plus tard elle partirait.
    Je me suis rapprochée d'elle et aujourd'hui sa disparition est d'autant plus dure que je me sens davantage sa soeur. Je sais combien elle a dû lutter pour assurer la solidité du foyer face au machisme de son mari, mon pÚre. Pour son oraison funÚbre j'ai voulu affirmer ma reconnaissance de son courage, ma compréhension de sa solitude dans sa mission de nous faire grandir. Je sais à quel point j'ai intégré et je continue aujourd'hui à ma façon à subir ce sentiment de sacrifice. J'ai appris la culpabilité. Je me sens seule, en dificulté à choisir mon destin. Et dans le fond je crois que pour beaucoup d'entre nous c'est le cas. Nous, toutes les femmes, n'héritons-nous pas de nos mÚres ce fatalisme paradoxal, devoir faire allégeance à ceux que nous devrons combattre ? Non parce que nous ne les aimons pas, mais parce qu'ils ne savent pas aimer(*).

    Alors continuer
    VoilĂ , je voulais vous parler de ce temps qui a passĂ© avec peu de publications sur NONBI. Pas un vrai silence Radio puisque joy Ă©tait lĂ  (merci Ă  toi). Je sors donc Ă  peine de 12 mois de silence. Je n'ai pu produire que difficilement et je me suis d'ailleurs demandĂ©e s'il ne valait pas mieux arrĂȘter lĂ .
    Mais voilĂ  6 ans maintenant que NONBI existe et trace son petit chemin dans les mĂ©andres des algorythmes. Nous avons developpĂ© un ton, des formats. DĂ©butant en urgence par le relais de la lutte antispĂ©ciste, nous portons les luttes feministes et LGBTQIA+, un ADN de convergences. Celles que nous vivons. Et puis nous abordions enfin l'antiracisme dĂ©colonial. Impossible donc de s'arreter avec toutes les oppressions des forces rĂ©actionnaires, capitalistes, racistes et patriarcales qui se dĂ©chaĂźnent. Nous avons encore en rĂ©serve des sons Ă  vous partager et d'autres Ă  aller chercher lĂ  oĂč les voix portent et ont besoin d'un echo.
    Je prends donc exemple sur ma mÚre qui s'est battue jusqu'à son dernier souffle. Je suis la derniÚre à qui elle ait pu parler lorsqu'elle m'a dit au téléphone: "Je te laisse, je ne peux plus parler." Elle étouffait. 3 secondes pour dire au revoir et se taire à jamais. Il me reste tellement de temps, bien au delà de 3 secondes, pour continuer à faire parler le monde. Un hommage et un soutien à tous·tes celleux qui ne veulent plus se taire.
    En sa mémoire et pour rendre hommage à toutes les femmes, nos soeurs, je vous partage cette chanson de Mathilde, une artiste inspirante qui m'a insufflé la nécessité d'écrire cet article pour reprendre ma place auprÚs de ma mÚre et dans le monde. A la gloire des femmes en deuil !

    https://youtu.be/H7oc4uS0C7Y?feature=shared

  • Les endettements des agriculteur·rice·s sont lĂ©gions, la transition d'une exploitation intensive Ă  des exploitations bio sont remplies de prĂ©jugĂ©s, les sols arables se meurent, les eaux sont polluĂ©es par les pesticides et autres engrais chimiques dĂ©versĂ©s chaque jour par l'agriculture conventionnelle et intensive, les importations sont trop compĂ©titives face aux besoins des productions locales, les taxes sur le carburant rouge augmentent, les salaires sont dĂ©valuĂ©s comparĂ©s aux nombres d'heures travaillĂ©es, les normes sont ubuesques, bref l'agriculture en France va trĂšs mal.

    Redonner sa place Ă  la paysannerie

    Entre impact Ă©cologique destructeur et sacrifice des petites exploitations familiales au profit d'exploitations intensives et dĂ©mesurĂ©es en taille et en nocivitĂ© environnementale, le capitalisme glouton empĂȘche l'essor de solutions pĂ©rennes et planĂ©taires. Dans ce chaos mondial, quelques ONG Ɠuvrent depuis plusieurs annĂ©es Ă  proposer des transitions viables Ă©conomiquement et Ă©cologiquement aux agriculteur·rice·s prĂȘt·e·s Ă  changer.

    En France, c'est une association, TRANSITERRA qui apporte un souffle d'espoir.
    Dans l'entretien que nous vous proposons ici, avec SilvĂšre de TRANSITERRA, vous allez comprendre comment avec une juste rĂ©flexion on pourrait redonner sa place Ă  la paysannerie en la protĂ©geant des contraintes du marchĂ© capitaliste et en lui permettant de retrouver des dynamiques vertueuses. Une autre voie plus Ă©thique et solidaire.Il y a des solutions pour un mieux vivre et bĂ©nĂ©ficier de revenus dĂ©cents, pour qu'enfin l'agriculture retrouve une place digne dans la sociĂ©tĂ© et dans le cƓur des citoyen·ne·s. De nombreux exemples d' agricultueur·rices et de paysan·ne·s ayant choisi l'agroĂ©cologie, l'agroforesterie, la permaculture et la syntropie redonnent du sens Ă  leurs mĂ©tiers : nous nourrir avec intĂ©gritĂ©. La voie vers le respect de l'environnement et, Ă  minima, la fin inhĂ©rente de l'exploitation intensive des autres animaux peut ĂȘtre accessible Ă  toustes. DĂ©velopper des cultures rentables et durables c'est possible avec la transition vers le tout vĂ©gĂ©tal. Ainsi l'impact sur nos estomacs et l'environnement redeviendra positif et nutritif plutĂŽt que nos corps s'habituent Ă  dĂ©velopper des maladies dues aux pesticides et insecticides chimiques ingurgitĂ©s (surtout quand on n'a pas les moyens financiers de manger tous les jours des produits bio).

    Un revenu digne pour tous les paysan·nes, rompre avec les accords de libre-échange
    Un exemple de revendications

    « La ConfĂ©dĂ©ration paysanne affirme sa pleine solidaritĂ© avec les mouvements d'agricultrices et d'agriculteurs en France, avec cette colĂšre lĂ©gitime, mais en dĂ©saccord profond avec les solutions proposĂ©es par la FNSEA et la CR (Coordination Rurale). Ces syndicats oublient [...] de pointer la responsabilitĂ© des trĂšs grosses coopĂ©ratives agricoles, qui se conduisent dĂ©sormais comme des multinationales au mĂ©pris de l'intĂ©rĂȘt des agriculteur·rice·s. In Vivo, Aterris, VinadĂ©is et autres engrangent des bĂ©nĂ©fices au dĂ©triment du revenu paysan.
    Les gouvernements successifs et la FNSEA ont mené conjointement l'agriculture dans l'impasse actuelle d'un systÚme économique ultralibéral, inéquitable et destructeur. La suppression des normes et celui du complément de revenu par la production d'énergies sont des mirages. Certes, une simplification administrative est nécessaire mais ne nous trompons pas de cible. La demande de la majorité des agriculteur·rice·s qui manifestent est bien celle de vivre dignement de leur métier, pas de nier les enjeux de santé et de climat ou de rogner encore davantage sur nos maigres droits sociaux. Nous avons besoin d'attaquer les racines du problÚme en offrant plus de protection sociale et économique aux agriculteur·rice·s.

    Nous voulons d'urgence :Une loi interdisant tout prix agricole en dessous de nos prix de revient garantissant des prix rĂ©munĂ©rateursL'instauration d'un prix minimum d'entrĂ©e sur le territoire national des produits agricoles importĂ©sLa fin immĂ©diate des nĂ©gociations d'accord libre-Ă©changeL'accompagnement Ă©conomique Ă  la transition agroĂ©cologique Ă  la hauteur des enjeuxLa prioritĂ© Ă  l'installation face Ă  l'agrandissementL'arrĂȘt de l'artificialisation des terres agricoles et du photovoltaĂŻque sur nos terres »



    Pour aller plus loin :

    Liens utiles
    Solagro
    CNRS
    INRAE
    Refarm'dMercyforanimals
    Nicolas Salliou
    Agreste
    Collectif Terres en transition (Article : )
    Co&xister
    Agoterra Webserie
    I4CE, institut pour le climat

  • TransidentitĂ©s, Nos vies, nos galĂšres, nos rĂ©voltes et nos joies.

    Avec Faty @human-breizh


    Les temps derniers furent difficiles, mais nous survivons. Dans quelques heures je serais en phase avec moi-mĂȘme avec une renaissance. Pour passer d’une vie Ă  une autre, beaucoup d’ami·e·s me soutiennent. J’aimerai que cela soit la fĂȘte.
    Durant quelques heures, indisponible, je voudrais vous offrir une rencontre avec une Soeur avec qui je partage la destinĂ©e d’ĂȘtre nĂ©e deux fois. Faty.Nous avions enregistrĂ© cet entretien lors de la fĂȘte de l’humanitĂ© le 15 sept dernier Ă  18h30. Je viens de monter enfin le sujet, 59 minutes pour faire la transition et accompagner ma transition.

    C’est Faty qui est Ă  l’honneur pour ce moment oĂč je prends la main qu’elle me tend. Elle m’accompagne ainsi vers mon demain, et vous en ĂȘtes tĂ©moins. Venez voyager avec nous dans cet entretien tendre entre deux soeurs qui veulent vivre.


  • Nos raisons inconscientes de dĂ©truire le monde

    Bénédicte Vidaillet, militante écologiste, est psychanalyste. Elle explore, dans cet ouvrage, nos inconscients occidentaux et pose plusieurs questions liées à notre désir de désastre.

    Angoisse de la nature, peur du vivant, ombre du progrÚs, fin de nos modes de vie, elle analyse nos pulsions destructrices. Elle se sert de films et d'expériences psychologiques pour nous questionner avec simplicité et nous faire prendre conscience de nos états d'esprit actuels.

    Dans ce podcast enregistrĂ© par tĂ©lĂ©phone lors de la fĂȘte de l'huma 2023, elle rĂ©pond gĂ©nĂ©reusement Ă  nos questions.

    En savoir + :
    https://www.youtube.com/watch?v=WvYRlZx1jk4

    réalisation : joy
    technique : martha

  • Pour dire Ă  quel point il y a de forts enjeux liĂ©s aux handicaps et que ceux-ci restent malgrĂ© tout invisibilisĂ©s, quand on cherche sur le site de la fĂȘte de l'huma 2023 la table ronde que vous allez entendre, elle n'apparaĂźt mĂȘme pas. Pourtant (et heureusement) elle a eu lieu. Ce dĂ©bat n'avait jamais existĂ© encore Ă  la FDH.
    La dĂ©marche d'accessibilitĂ©, au sens large, de la fĂȘte de l'huma est en cours, c'est dĂ©jĂ  ça. Avec ce dĂ©bat, le sujet Ă©tant enfin pris au sĂ©rieux, voici les questions soulevĂ©es :
    Qu'est-ce que le validisme ?Qu'est-ce que le capacitisme ?OĂč en sont les aides pour la santĂ© mentale, en particulier pour la jeune gĂ©nĂ©ration ?Qu'y a-t-il Ă  changer au niveau des lois, des droits, etc ?
    Participant·e·s Ă  ce dĂ©bat : Elisa Rojas (avocate et militante sur les questions liĂ©es au fĂ©minisme et handicaps), Sebastien Peytavie (dĂ©putĂ© Europe Écologie Les Verts - NUPES Dordogne et psychologue), BĂ©atrice Marteil (https://www.unafam.org/) union pour les proches de personnes handicapĂ©es psychiques et SĂ©bastien pour une asso qui aide les jeunes Ă©tudiant·e·s vont nous dire comment en finir avec le validisme.

    (Les conditions d'enregistrement de ce débat étaient trÚs mauvaises.Nous avons cependant choisi de diffuser ce podcast pour son importance politique.)


    Pour aller plus loin

    Entretien avec Elisa Rojas : https://www.dailymotion.com/video/x8o4w4b
    Podcast Soif de Sens avec Elisa Rojas

    Janvier 2024 :
    Le nouveau gouvernement ne compte plus de ministÚre des personnes handicapées et décide de reduire la prise en charge des fauteuils roulants au détriment du confort, de l'autonomie et des pratiques permettant à chacun·e concerné·e de mener sa vie comme bon lui semble.

    Ci-dessous la prise de parole à l'Assemblée Nationale de Sébastien Peytavie.
    https://dai.ly/x8rqyzy

  • Nous les avons rencontrĂ©es en backstage lors de la fĂȘte de l'Huma 2023, l'air nonchalant, libres dans leurs paroles et belles de leur amitiĂ©.
    Crystal et Clarabelle nous offrent un entretien à 4 voix. Elle questionnent le spectacle, le genre, la famille et font preuve de résilience par le Drag.

    Cet art communautaire incarne l'histoire de la lutte LGBTQIA+. Le show apparement insouscient et extravagant, héritier de diverses traditions du spectacle, est une transgression et l'expression d'invidualités, de parcours de vie. Drag Queen ou Drag King, chacun·e y affirme une part de soi, unique. Si Crystal et Clarabelle font le show, elles performent aussi une revendication, elles occupent des territoires scéniques et géographiques. Le Drag c'est une exploration de soi pour mieux occuper l'espace, exister et résister, affirmer nos diversités de genres.

    RĂ©alisation : Joy
    Interview : Joy et Martha

    En savoir plus :
    Le collectif House of Jambon Beurre / Insta du collectif

    https://tetu.com/2020/09/22/comment-la-drag-queen-crystal-chardonnay-a-redonne-vie-a-la-scene-queer-lilloise/

  • Capitale du NumĂ©rique Libre

    EnregistrĂ© par joy lors de la fĂȘte de l'Huma 2023.

    Se dĂ©googliser avec des chatons, utiliser un Pad comme secrĂ©taire de rĂ©union, se rĂ©approprier nos propres donnĂ©es internet, consommer moins et loin des GAFAM (Google Amazon Facebook, Apple, Microsoft) qui proposent des services pas si gratuits qu'ils en ont l'air, si ça semble compliquĂ©, pas d'inquiĂ©tude. Ce podcast vous dĂ©crypte tout ça en un clin d’Ɠil grĂące Ă  des experts du libre. Loin des espions numĂ©riques Magali Garnero prĂ©sidente de https://planet.april.org/ (Association pour promouvoir et dĂ©fendre les logiciels libres), Adrien Bourmault, trĂ©sorier de https://www.a-lec.org/composition-ca/ (libre en communs) et membre du projet GNU, FrĂ©dĂ©ric Urbain membre de Framasoft et Chris la prĂ©sidente de FDN.fr nous expliquent rapidement et simplement.


    UN MONDE INTERNET LIBRE : références citées dans le podcast

    *Meilleur'e ami'e internet LIBRE : https://entraide.chatons.org/fr/ (des services libres en ligne)
    *pour remplacer twitter : https://framapiaf.org
    *serveur mail sécure : https://www.fdn.fr/ est une Association de loi 1901, FDN rassemble plus de 800 adhérentes et adhérents autour de la volonté de proposer un accÚs à Internet neutre, dans le respect d'une certaine éthique.
    *Courriel chiffré : https://www.thunderbird.net/fr/
    *visioconférences libres : https://bigbluebutton.org/
    *remplacer Whatsapp et signal pour les messageries instannées : https://xmpp.org/ (applications conversation et monocle sur Android) et https://gajim.org/
    *Catalogue d'installation d'Applications libres sur microsoft : https://f-droid.org/fr/ et sur MAC OS : monal
    *Chiffrer votre disque dur sur Linux: https://gnupg.org/
    *Smartphone libre chiffré : https://www.pine64.org/pinephone/
    *Serveur social sans algorithme : https://mastodon.social/explore
    *Comptabilité, Trésorerie, gestion des adhérent'e's et Fiches de Paie libres : https://www.dolibarr.org/
    *alternative Ă  youtube : https://peertube.fr/et vous en saurez mĂȘme plus sur les Minecraft libres !
    ET pour en savoir encore plus + : https://www.agendadulibre.org/

  • Dans ce podcast enregistrĂ© en septembre 2023 lors de la Fete de l'HumanitĂ©, vous allez entendre des voix du collectif juif, dĂ©colonial, antifasciste et antisioniste, TSEDEK !


    Vous avez remarquĂ© comme depuis le 7 octobre dernier les passions se dĂ©chaĂźnent sur les plateaux tĂ©lĂ©, dans les posts, dans les rĂ©dactions, et mĂȘme au plus haut niveau de l'État? C'est que le drame de l'attaque du Hamas si bien organisĂ© dans son crime nous prouve Ă  quel point l'horreur n'Ă©pargne personne. Ce jour-lĂ , tout commence par une insouciance, une rave party, une extase Ă  quelques lieues de la souffrance mĂȘme et de l'oppression. DĂ©calage complet entre vies-passions et vies-tortures de part et d'autre. L'horreur absolue d'un carnage que n'aura pas su empĂȘcher le suprĂ©macisme violent et qui masque toujours plus le quotidien d'un peuple victime d'une ghettoĂŻsation, affamĂ©, honni, rĂ©duit Ă  la misĂšre, tombant sous les balles, torturĂ© et persĂ©cutĂ© par le systĂšme colonisateur, ses forces de l'ordres et ses milicien·ne·s. Gaza c'est l'enfer.

    La connivence avec l'internationale néofasciste

    Comment se fait-il que nous soyons si immédiatement ému·es par les victimes israéliennes en quelques jours et si peu prompt·e·s à soutenir les victimes de l'apartheid, les résistant·e·s palestinien·ne·s depuis des décennies ? La question n'est que rhétorique. Tout le monde, en conscience, sait et fait un choix. C'est la proximité idéologique qui fait que la plupart des observateur·ice·s pleurent sur les corps israéliens et se détournent sinon crachent sur les corps des palestinien·nes. Un choix sur qui a le droit de vivre et qui à le devoir de mourir en silence. Le choix de visibiliser les victimes de l'horreur certes absolue mais pour mieux masquer l'éradication méthodique et idéologique d'un peuple et de sa culture. Il y a connivence avec l'internationale néofasciste, qui si nous n'y prenons gare, nous promet des jours non enviables, car elle prépare, en Europe, l'avÚnement d'un ordre puant, bourgeois, réactionnaire et raciste.
    Dans ce podcast, le collectif TSEDEK ! dĂ©construit les manipulations pro-sionistes de la droite et de l'extrĂȘme droite française et europĂ©ene, met Ă  jour leurs stratĂ©gies. En espĂ©rant que cela puisse sortir les personnes de gauche de l'effroi d'ĂȘtre taxĂ©es d'antisĂ©mitisme lorsqu'iels affirment leur soutien Ă  la Palestine et leur permette de s'affirmer politiquement et culturellement dans la lutte antiraciste. Ce collectif est sans concession et solide dans sa pensĂ©e. Une cure de jouvence pour qui cherche Ă  affirmer son antiracisme dĂ©colonial sans craindre les menaces intellectuelles des manipulateur·ices·s d'opinion, serviles et moralisateur·ice·s visant Ă  discrĂ©diter la gauche.

  • Elle nous a fait l'honneur et la joie de venir jusqu'Ă  notre micro lors de la fĂȘte de l'humanitĂ© 2023. Fatima Ezzahra Benomar nous a accordĂ©e un long entretien, authentique et profond, sur ses luttes personnelles et collectives.

    Sans papier, activiste féministe et anti colonialiste, créatrice de "Les Effronté·e·s", poly-talentueuse dans divers arts (le chant, le graphisme, le dessin, la vidéo...), autrice de 3 livres, chroniqueuse, créatrice d'un Ted-X, Fatima répond aux questions de joy avec brio et clarté et se confie malgré certains dangers liés à une sombre affaire mélenchoniste...

    Nous publions cet entretien alors qu'est diffusĂ© ce 5 octobre 2023 Ă  23h00 sur France 2, le magazine ComplĂ©ment d'EnquĂȘte dont le titre Ă©loquent "Sophia Chikirou, la dame de piques des insoumis" va mettre au jour tout un systĂšme subi et dĂ©noncĂ© pour partie par Fatima Ezzahra Benomar.

  • Elle est venue illuminer la scĂšne Angela Davis Ă  la fĂȘte de l'HumanitĂ© 2023 avec ses danseur·euse·s violoncellistes.

    Le combat c'est l'empathie

    MalgrĂ© une journĂ©e perturbante pour elle, Imany nous a accordĂ© un entretien en loge. joy a rencontrĂ© l'artiste engagĂ©e pour plusieurs luttes dont l'endomĂ©triose, le fĂ©minisme, contre le racisme et les LGBTQIphobie pour un Ă©change inspirant oĂč elle aborde le divin en nous autant que la necessaire affirmation de nos existences dans une sociĂ©tĂ© plus juste et respectueuse. Pour elle, le combat aujourd'hui est d'avoir de l'empathie pour les autres.

    Vous allez dĂ©couvrir une personne inspirante qui brille autant par son art que par ses engagements, et avant tout par sa capacitĂ© Ă  ĂȘtre UNE, prĂ©fĂ©rant l'authenticitĂ© et le lien au monde rĂ©el.

    Une réalisation : joy


    Un des combats de Imany :
    Association de femmes : ENDOMIND

  • GĂ©raldine Franck, infatigable, militante fĂ©ministe et LGBTQIA+, animatrice du collectif Droits Humains pour tou·tes, de Luttes Kurdes Podcast, antispĂ©ciste, investie dans le collectif ANTICRASSE (...) s'engage dans une nouvelle aventure ambitieuse pour contribuer Ă  [re]construire un monde plus juste en crĂ©ant le podcast DEVENIR WOKE.

    Durant notre entretien, Géraldine nous explique comment grùce à DEVENIR WOKE elle entend donner la parole à des personnes inspirantes qui ont su déconstruire leur prejugés pour en finir avec les oppressions générées individuellement. Elle y partage des expériences personnelles et anime des dialogues profonds avec ses invité·es sur la façon dont nous pouvons tou·tes évoluer et grandir en tant qu'individu·es conscient·es de nos coresponsabilités dans les discriminations.
    Êtes-vous prĂȘt·es Ă  dĂ©couvrir comment devenir woke peut changer votre vision et votre impact sur votre environnement social ?

    Je vous invite Ă  partager cette conversation stimulante. Laissez vous inspirer par la clartĂ© et l'engagement de Geraldine Franck, pour sortir de vos peurs d'ĂȘtre malgrĂ© vous contributeur·ice des injustices, sortir de la honte pour oser devenir acteur·ice d'un monde plus juste.

    Martha

    Les références citées

    Ouvrages
    Amours silenciées, Christelle MurhulaLa petite derniÚre, Fatima DassHonte, Florence PorcelFragilité blanche, Robin J. DiAngeloLa Musique diffusée
    Aynur Doğan - KeçĂȘ Kurdan


    Atelier Galita


    Les podcasts de GĂ©raldine Franck disponibles sur NONBI
    Grossophobie et véganisme, conférenceHommes cis, leur pouvoir conversationnel #1Hommes cis, savoir s'affirmer face à eux #2

  • Le 27 mai dernier, au squat La Trotteuse Ă  Pantin, pour que : « Nos luttes ne soient pas des dĂ©serts antispĂ©cistes », des personnes du 93, actives dans l’antiracisme, le fĂ©minisme et l’écologie, ont lancĂ© un nouveau collectif antispĂ©ciste visant Ă  la convergence des luttes.

    Le spĂ©cisme est aussi une oppression systĂ©mique, en l’occurence une discrimination sur l’espĂšce qui autorise l’exploitation des autres animaux sans limite ni aucune considĂ©ration. Or le spĂ©cisme nourrit les autres oppressions. Pour ce lancement, le collectif organisait des ateliers de rĂ©flexions sur cette convergence : fĂ©minisme et antispĂ©cisme, antispĂ©cisme dĂ©colonial et antispĂ©cisme et Ă©cologie. Si les personnes prĂ©sentes Ă©taient une majoritĂ© d’antispĂ©cistes cela reprĂ©sente une chance pour la reflexion sur les stratĂ©gies et le rassemblement des forces pour l’avenir.

    Nous vous proposons une immersion dans ce premier Ă©vĂ©nement, et si nous ne diffusons pas les ateliers par discrĂ©tion pour les participant·es, nous vous restituons l’ambiance de ce moment toujours intense d’une Ă©closion. Pour conclure ce reportage les personnes organisatrices mettent en perspective l’expĂ©rience des ateliers et nous explicitent la nĂ©cessitĂ© d’une convergence antispĂ©ciste.Nous vous tiendrons au courant des suites et des prochains rendez-vous en juillet et septembre. En attendant, pour vous permettre d’aller plus loin sur le sujet, les rĂ©fĂ©rences sont en bas de cette page.

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    Pour aller plus loin sur le sujet intersectionnel:

    âžĄïž Le podcast de la confĂ©rence de Sandra Guimaraes:VĂ©ganisme populaire et dĂ©colonial

    âžĄïž Steaksisme, de Nora BouazzouniRĂ©sumĂ© :
    Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs? Qui a dĂ©cidĂ© que les hommes n’aimaient pas le rosĂ©? Pourquoi le vĂ©gĂ©tarisme est-il perçu comme un rĂ©gime dĂ©virilisant? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt? Pourquoi certains hommes prĂ©fĂšrent-ils littĂ©ralement renoncer Ă  la vie plutĂŽt qu’à la viande?
    Rien n’échappe aux injonctions genrĂ©es, surtout pas la nourriture. En matiĂšre de bouffe, ces rĂšgles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicitĂ© et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stĂ©rĂ©otypes sexistes, avec des consĂ©quences rĂ©elles sur la planĂšte et la santĂ© des femmes et des hommes qui les subissent.
    AprÚs "Faiminisme", Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprÚgne nos sociétés comme l'ail imprÚgne l'haleine
 Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, "Steaksisme" met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés !

    âžĄïž Politique sexuelle de la viande, de Carol J. AdamsRĂ©sumĂ© :
    L'ouvrage de Carol Adams de 300 pages en comptant les notes et les références ; il est truffé de citations et de références littéraires qui documentent une superposition d'oppressions hiérarchisées commençant par les animaux (politique de la viande), les femmes (politique sexuelle), les primitifs et les noirs (politique de la colonisation) ; devant les assiettes de riz et de pommes de terre des gens du Tiers-Monde, les journalistes hommes, blancs, occidentaux s'exclament "mais vous n'avez pas mangé de viande depuis combien de temps ?" ignorant que 80 % des protéines de ces pays proviennent traditionnellement de céréales et de légumineuses à l'inverse de nous, dont 80 % des protéines sont des céréales et des légumineuses de seconde main, issues d'animaux , protéines femelles ou protéines plus viriles de la viande rouge.

    âžĄïž Steak Machine, de Geoffrey Le GuilcherRĂ©sumĂ© :
    Un CV imaginaire, une fausse identitĂ©, et un crĂąne rasĂ©. Steak Machine est le rĂ©cit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagĂ© le quotidien des ouvriers : les giclĂ©es de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les dĂ©fonces nocturnes. Un univers oĂč, selon un collĂšgue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblĂ©e par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mĂšne inĂ©luctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.

    Crédits :Chanson de Nicolas Bubart : Un joli sortilÚgeLe documentaire d'Arte : Qui peut-on manger ?Le documentaire : Les damnés, des ouvriers en abattoir

  • Coucou Ă  vous, pour ce mois des fiertĂ©s, nous devons bien admettre que face Ă  nous, les forces rĂ©actionnaires et essentialistes sont plus que jamais dĂ©cidĂ©es Ă  nous faire la peau. Violences physiques et psychiques, meurtres ou dĂ©sespĂ©rance menant au suicide, aujourd’hui seuls les collectifs et la communautĂ© nous permettent de tenir.
    .
    Alors mĂȘme que les lois nous ont ouvert des droits Ă  ĂȘtre, la dĂ©pathologisation, nos diversitĂ©s et nos variabilitĂ©s subissent l’acharnement des binaires du cistĂšme. Dans leur croyance en un ordre naturel de la crĂ©ation, des groupuscules catho, virilistes, hĂ©tĂ©ronomĂ©s et crypto fachos, s’organisent pour nous empĂȘcher d’exister, pour leur imperatif de purification ou de normalisation du monde et de nos identitĂ©s trans pĂ©dĂ© gouines.

    Partout dans le monde rĂ©apparaissent les fantĂŽmes de nos persĂ©cutions. Pour ce mois des fiertĂ©s, nous devons donc constater que la lutte est loin d’ĂȘtre terminĂ©e, et qu’au contraire nous devons faire face Ă  une rĂ©surgence des comportements violents et hostiles Ă  notre encontre. Des agressions qui mĂȘlent racisme autant que transphobie et homophobie, et dont les agresseur·euses sont autant des citoyens que des administrations qui tentent de bloquer nos transitions par exemple.Les agresseur·euses en cherchant Ă  prĂ©server ou reinstaurer un ordre ancien, Ă  reprendre le pouvoir sur nos corps, font de nous des emblĂšmes politiques. Mais bien loin d’avoir envie d’ĂȘtre des martyres, d’accepter un retour aux temps de la peur, nos corps politiques sont nos remparts et nos dignitĂ©s. Ce mois des fiertĂ©s aura vu cette fois encore des Prides naĂźtrent un peu partout en rĂ©gion, portĂ©es par des collectifs queer tentant de mettre en avant la convergence des luttes en faisant de la place aux personnes racisĂ©es par exemple, mais rien n’est simple pourtant, et "c’est toujours beaucoup d’efforts pour chaque groupe de trouver sa place."Vous allez entendre des interventions d’adelphes qui portent la lutte et la vivent au quotidien dans leur chair. Nous aimerions que vous entendiez les fatigues autant que les dĂ©terminations. Nous aimerions que vos sensibilitĂ©s militantes, contre les injustices et les oppressions, vibrent lorsque ces voix que nous avons rencontrĂ©es Ă©voqueront l’appel Ă  la solidaritĂ© face aux menaces que nous subissons dĂ©jĂ  et de nouveau.

    La Pride ce n’est pas un gentil dĂ©filĂ© oĂč les cis-hĂ©tĂ©ros viennent s’encanailler dans leur fantasmagorie au risque de transformer nos luttes en une fĂȘte d’invisibilisation. C’est un rassemblement commĂ©moratif et activiste. Ce sont des marches qui demandent aux solidaires et aux allié·es de se dĂ©clarer. Nous sommes la premiĂšre ligne subissant les attaques des rĂ©actionnaires qui nous pourchassent. Si nous tombons, nous les queer, bientĂŽt se sera votre tour. Levez-vous pour nous autant que pour vous, Ă  nos cĂŽtĂ©s.Pour ce mois des fiertĂ©s, nous vous proposons d’entendre des tĂ©moignages que nous avions enregistrĂ© lors de l’existransinter 2023. VĂ©nĂšres pour certains et touchant pour d’autres, ils sont nos voix et nos histoires toujours dans la lutte parce qu’il faut bien se dĂ©fendre. Subissant le racisme, la prĂ©caritĂ©, les LGBTQIA+ phobies, nos survies ne sont pas des shows et des paillettes mais des poings levĂ©s pour exister.Voici un Ă©tat des lieux de nos Ă©tats d’esprit.

    Martha

  • Nous sommes heureu·x·ses de diffuser ce nouvel Ă©pisode du podcast AVIS de TEMPETE. Les thĂšmes qui y sont abordĂ©s nous sont chers, il y a une rĂ©sonnance avec les confĂ©rences, les reportages et les interviews parus sur NONBI Radio. L'anti-spĂ©cisme dĂ©veloppĂ© ici sort des sentiers occidentaux de la seule Ă©thique animale pour s'inspirer des convergences de luttes contre les inĂ©galitĂ©s, le capitalisme et le colonialisme.

    Une attention particuliĂšre devra ĂȘtre portĂ©e Ă  ce qui est mis ici en avant qui ne doit pas ĂȘtre une appropriation intellectuelle mais une synthĂšse d'analyses Ă©mergentes dans toutes les contrĂ©es du monde, un moyen de se documenter et de soutenir celleux qui portent les luttent sur leurs territoires et dans leurs cultures. Ce propos n'est pas un aboutissement, une thĂ©orisation, mais un point de dĂ©part pour nous solidariser et visibiliser les luttes locales en allant Ă  leur rencontre.

    Les ressources intellectuelles qui se regroupent, soutiennent et renforcent les luttes. Nous comprenons trÚs vite à l'écoute de ce podcast qu'un front de lutte inter-espÚces s'ouvre pour gagner enfin contre une oppression globale et systémique.

    "Dans cet épisode, nous recevons deux des auteurices du livre "Autonomies Animales - Ouvrir des fronts de luttes interespÚces". Nous avons voulons discuter avec elleux parce que leur livre permet d'ouvrir la question au delà des discussions binaires qui caractérisent bien souvent les débats animalistes. Pour traiter de la question animale, c'est bien plus d'histoire, d'anthropologie et de politique que nous partons, plutÎt que de morale. Quelle est l'histoire de l'élevage en France ? Quelle est l'histoire de la viande dans le monde et son lien avec la colonisation ? Quel est le rapport entre l'animalisation de groupes humains et le traitement des animaux ? Comment, depuis le lourd héritage de la domestication moderne, recréer de nouvelles relations humain-animal ? Les auteurices amÚnent de nouvelles propositions autour de la question animale, telles que le compagnonnage, les coutumes végétales et le soutien aux luttes des travailleureuses!"

    AUTONOMIES ANIMALES
    Résumé
    Ouvrir des fronts de luttes inter-espĂšcesPourquoi la question animale peut-elle ĂȘtre liĂ©e Ă  celle du racisme ou du fĂ©minisme ? En quoi les conditions des travailleurs et celles des animaux se rejoignent-elles ? Quelle est l'histoire de nos assiettes, et celle des non-humains que nous cĂŽtoyons ? À travers ce livre manifeste, les auteurs et autrice nous donnent accĂšs Ă  ce qui nourrit, depuis plusieurs annĂ©es, leurs engagements : ceux pour une autonomie politique oĂč les animaux, leur dĂ©sir de libertĂ© et l'Ă©tendue des violences endurĂ©es sont pris en considĂ©ration. Sans choisir entre Ă©cologie, antiracisme, fĂ©minisme, lutte contre l'exploitation et animalisme, cet ouvrage collectif nous invite Ă  dĂ©fendre et Ă  mettre en pratique, dĂšs Ă  prĂ©sent, les autonomies animales.

    Pour visiter le podcast AVIS DE TEMPETE

  • J'arrive sur place, le peu d'eau au milieu du lac me rappelle Ă  quel point la question de la gestion des eaux est primordiale pour notre survie Ă  toustes.

    un Ă©co-podcast de l'Ă©co-reporter joy

    Maison du lac de Montbel, AriĂšge, fĂ©vrier 2023.Le lac de Montbel est un dĂ©sert avec un petit peu d'eau au milieu, l'Ă©tĂ© dernier, la monoculture de maĂŻs, principalement, a pompĂ© toute cette eau pour son irrigation. Du maĂŻs qui sert Ă  nourrir le « bĂ©tail » et parfois les humanimaux. La vision est terrible et me mets directement dans une Ă©motion alerte. MĂȘme si cette vision n'est pas celle du bassin constant, un peu plus loin, c'est tout de mĂȘme effarant.
    A la maison du lac, les militant'e's attendent hors de la salle de concertation, seul'e's les habitant'e's du village de Montbel sont autorisées à entrer, ainsi que des élu'e's, des assos, les RT (renseignements territoriaux anciennement RG) d'AriÚge et les deux mecs de l'entreprise Coucoo (qui porte bien son nom puisqu'elle cherche à voler un bout de berges pour implanter son projet-nid). En effet, le projet en cours détruirait 2 kilomÚtres de berges débroussaillées pour prévenir des risques incendies, pour implanter des bornes à voitures électriques, des cabanes de luxe sur pilotis... et le tout en se faisant passer pour un projet écologique. Ce mot n'a plus aucun sens désormais.
    En quoi rompre la quiĂ©tude de bon nombres d'espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales serait un bien-ĂȘtre ? Pour qui ? Pour quoi ? Sans parler des problĂšmes d'eau, la loi interdit de toucher aux zones humides et pourtant le projet passe en plein milieu, les Ă©tudes d'impacts nĂ©gatifs sur l’environnement semblent avoir Ă©tĂ© survolĂ©es au profit du ...profit et du bien-ĂȘtre des amateur'rice's de luxe !Les mesures ERC (Eviter RĂ©duire Compenser) sont absurdes, comment compenser la vie si ce n'est en la laissant vivre ?Une des proposition serait de crĂ©er des catiches artificielles pour les loutres... alors que les loutres se portent trĂšs bien quand elles passent dans ces milieux, pas la peine d'en rajouter. C'est comme si on proposait une jambe artificielle Ă  une personne qui marche bien sur ses propres jambes ! Absurde !
    Le mot « éco » est employé à tout va dans cette réunion : éco-piscine, éco-vert, éco-spa... un mot qui semble convaincre facilement ! Alors je suis allée à la rencontre des éco-entrepreneurs de Coucoo qui persistent à accepter de perpétrer un éco-chaos éco-irresponsable dans un espace protégé. Vous les entendrez défendre fébrilement leur éco-ignorance avant d'entendre le maire de Montbel et son éco-économie éco-prestigieuse ! Visiblement, ce projet divise, sauf les riches qui aiment le luxe quel qu'en soit le prix écologique.
    Ensuite, c'est Joseph Malin et Laurence qui prendront la parole pour nous soumettre à une observation réaliste de terrain, merveilleuse et scientifique.

    En savoir + :
    https://www.apasdeloutre.org/ethttps://blogs.mediapart.fr/collectif-pas-de-loutre/blog/241021/lettre-du-collectif-pas-de-loutrehttps://www.ladepeche.fr/2020/03/13/pas-touche-au-touyre-sinvite-aux-municipales,8794882.php

    Ă©co-musiques : les vulves assassines « bien-ĂȘtre »
    et
    https://www.youtube.com/watch?v=d6ruW5b1ckM

  • C'est lors de la fĂȘte de l'humanitĂ©, le 11 septembre 2022, que nous avons enregistrĂ© cette prise de parole Ă  4 voix sur le stand de l'UJFP.

    A la lumiÚre de l'ouvrage Parcours de Juifs Antisionistes en France, des contributeurs donnent des arguments pour se positionner et aider à comprendre en quoi l'antisionisme n'est pas une nouvelle forme d'antisémitisme.
    Soutenir aujourd'hui IsraĂ«l c'est Ă  minima ne pas connaitre l'histoire oĂč il y a 75 ans, le peuple palestinien Ă©tait expulsĂ© de sa propre terre. Le nettoyage ethnique (la Nakba = la catastrophe) Ă©tait prĂ©mĂ©ditĂ© depuis des dĂ©cennies. Il avait commencĂ© dĂšs le vote par l’ONU du plan de partage de la Palestine (29 novembre 1947).

    C'est refuser de voir l'ascension d'une extrÚme droite raciste visant à amplifier l'expropriation des palestinien·nes de leur terre, en niant l'existence du peuple palestinien comme l'a clairement déclaré Bézalel Smotrich, le ministre des finances ultranationaliste du gouvernement Nétanyahou.

    Ce qu'il faut éviter à tout prix c'est de laisser disqualifier la lutte pour les droits humains et la liberté qui depuis 3 mois s'exprime aussi dans la rue à Tel Aviv, inlassablement.

  • Paroles de militant·es Ă©cologistes sur les luttes, l'engagement, la violence...

    Un reportage de manu

    Violence volontaire :

    A Sainte Soline, les gendarmes venaient faire la guerre aux militant·es. Les grenades qu'ils auront utilisĂ©e par milliers sont classĂ©es Arme de Guerre. Leur seul objectif : crĂ©er le chaos. Ce n'est pas seulement la police et les gendarmes qui font la guerre, des citoyens menacent aussi les militant·es pour prĂ©server leurs intĂ©rĂȘts, et leurs menaces de mort ou agressions physiques ne sont pas poursuivies alors que les militant·es subissent en permanence la coercition et les procĂ©dures baillons.

    Le capitalisme n'a aucune limite, il est prĂȘt Ă  tuer


    Pour en savoir plus :
    https://www.lvel.fr/
    https://lessoulevementsdelaterre.org/
    https://extinctionrebellion.fr/
    https://www.facebook.com/xrToulouse/