Avsnitt

  • L'Ă©pilogue de notre premiĂšre saison de podcasts fait la synthĂšse des grandes pistes de rĂ©flexion qui ont Ă©tĂ© tracĂ©es par les prĂ©cĂ©dents invitĂ©s. Tous ont mis la science et plus largement notre pratique des savoirs au dĂ©fi de l'humanitĂ©, Ă  travers une exploration honnĂȘte et transversale de leur discipline. Cet Ă©pisode leur rend hommage et donne un sens Ă  leur travail, pour qu'il rĂ©sonne loin devant.

    Accumuler les connaissances comme nous le faisons, Ă  une vitesse croissante, ne signifie pas les employer de maniĂšre plus respectueuse et humaine, bien au contraire. Pour faire face Ă  la crise Ă©cologique et aux grands enjeux de l'AnthropocĂšne, c'est-Ă -dire d'une Terre oĂč l'homme a laissĂ© irrĂ©mĂ©diablement son empreinte, il est nĂ©cessaire de repenser notre rapport Ă  la connaissance, en unifiant les savoirs, mais aussi en collaborant Ă  l'Ă©chelle mondiale. C'est ainsi, et seulement ainsi, que nous parviendrons Ă  sortir des orniĂšres d'un systĂšme nĂ©olibĂ©ral hantĂ© par le profit et la compĂ©tition, oĂč l'universitĂ© devient une entreprise comme une autre et oĂč la recherche, dans le temps long, ne peut plus prospĂ©rer. Deux hommes en ont fait le pari, Nuccio Ordine, philologue et essayiste italien, et JĂŒrgen Renn, historien des sciences et directeur de deux instituts de la prestigieuse sociĂ©tĂ© Max-Planck. Leur discussion en français, Ă©galement filmĂ©e et sous-titrĂ©e sur notre chaĂźne youtube, propose des solutions concrĂštes pour affronter le futur.

  • Avis aux illuminĂ©s des trous noirs et aux Ă©quilibristes quantiques, et si votre espace-temps faisait un bond en arriĂšre, direction l’atomisme des premiers penseurs grecs ?

    Pour cet avant-dernier Ă©pisode, un faisceau de questions s’ouvre devant nous. Pour commencer par la plus large d’entre elles : que se doivent la science et la philosophie ? En quoi sont-elles interdĂ©pendantes ? L’une a-t-elle pris le pas sur l’autre depuis leur naissance commune, dans le lumineux berceau de l’AntiquitĂ© grecque ? Quel intĂ©rĂȘt un immense physicien quantique comme Erwin Schrödinger a-t-il eu Ă  retracer le rapport que les Grecs anciens entretenaient avec la nature et plus largement avec le rĂ©el ? N’est-ce pas parce que toute percĂ©e conceptuelle, dans le cas de la physique quantique notamment, demande de revenir Ă  des fondements philosophiques et mĂȘme mĂ©taphysiques ? En un mot, tout bon scientifique est-il philosophe ?

    Dans ce podcast, vous naviguerez de l’atomisme Ă  la philosophie quantique, de la pensĂ©e du hasard et de la nĂ©cessitĂ© aux sciences politiques modernes, et vous arbitrerez le match entre les sens et la raison, avec deux invitĂ©s aux parcours croisĂ©s, Michel Bitbol et Vincent Le Biez, tous deux physiciens devenus philosophes.

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  • Avis aux fans de Jules Verne, Isaac Asimov et Frank Herbert, Ă  ceux qui vivraient volontiers sur Mars ou en compagnie d’humanoĂŻdes : vous a-t-on dĂ©jĂ  racontĂ© la fabuleuse histoire de la science-fiction ?


    Ce septiĂšme Ă©pisode se penche au-dessus du (tout) petit tiret qui relie la science Ă  la fiction. Pourquoi avoir accolĂ© deux mots a priori si diffĂ©rents ? Et Ă  quel genre littĂ©raire mutant ont-ils donnĂ© naissance ? Deux immenses connaisseurs de la SF, le physicien Roland Lehoucq et son partenaire d’imaginaire le philosophe Vincent Bontems, en dressent la gĂ©nĂ©alogie, complexe et pleine de rebondissements, depuis les voyages sur la Lune de Lucien jusqu’aux derniers avatars du genre, propulsĂ©s par les États-Unis entre deux bombes nuclĂ©aires. Ce faisant, nos deux compĂšres Ă©mettent l’hypothĂšse suivante : la fiction ne constituerait-elle pas, pour la science, un formidable laboratoire Ă  ciel ouvert ? Tout n’y est certes pas permis, puisque la fiction obĂ©it aussi Ă  des rĂšgles, mais les expĂ©riences s’y font Ă  moindre frais et Ă  l’infini, nous poussant Ă  interroger le futur de notre humanitĂ©. Et si cette pratique rationnelle de l'imaginaire nous permettait de garder les pieds sur terre ?

  • Avis Ă  ceux qui n’ont pas “la bosse des maths” et aux laissĂ©s-pour-compte des Ă©quations : et si vous faisiez preuve d’imagination ? Fermez donc les yeux et mĂ©ditez en bons cartĂ©siens.

    Dans ce sixiĂšme Ă©pisode, vous aurez la chance d’écouter deux brillants esprits, David Bessis et Denis Kambouchner. L’un est mathĂ©maticien et Ă©crivain, l’autre philosophe et spĂ©cialiste reconnu de Descartes. GrĂące Ă  eux, vous explorerez une approche audacieuse des mathĂ©matiques, fondĂ©e moins sur la raison que sur l’imagination et l’intuition. Selon David Bessis, un bon mathĂ©maticien est avant tout un adepte Ă©clairĂ© du yoga mental, un pratiquant de la mĂ©ditation, un aventurier de la conscience ! Et cela, Descartes l’avait parfaitement compris, peut-ĂȘtre mĂȘme qu’il en avait rĂȘvĂ©. Les mathĂ©matiques ne sont pas ce domaine froid, aride ou mĂȘme Ă©thĂ©rĂ©, rĂ©servĂ© Ă  une Ă©lite, que l’on nous enseigne trop souvent. Et si elles avaient plutĂŽt quelque chose Ă  nous dire de notre vie intĂ©rieure ? Constituent-elles, comme le pressent Descartes, une affaire hautement sensible ? Alors pourquoi continue-t-on de faire rimer cartĂ©sianisme avec rationalisme ? Gageons que cet Ă©pisode saura vous rĂ©concilier avec les mathĂ©matiques et peut-ĂȘtre mĂȘme vous convaincre qu’en toute logique, n’importe qui peut les aimer.

  • Avis aux frĂ©nĂ©tiques de la bouture et aux dĂ©fenseurs de la permaculture, aux patients collectionneurs d’herbiers comme aux promeneurs du dimanche, vous ne parlerez plus jamais aux plantes de la mĂȘme façon !

    Dans ce cinquiĂšme Ă©pisode, nous avons tentĂ© d’interroger notre rapport au vivant, Ă  travers l’exemple de la vie vĂ©gĂ©tale. Pour ce faire, nous sommes remontĂ©s Ă  la racine d’une discipline ancienne, la botanique, oĂč siĂšgent l’infatigable Aristote et son disciple ThĂ©ophraste. Tous deux ont Ă©tabli une premiĂšre hiĂ©rarchie du vivant, sĂ©parant le monde animal du monde vĂ©gĂ©tal, et proposant des distinctions entre les plantes selon des critĂšres qui ont certes considĂ©rablement Ă©voluĂ© au grĂ© des Ă©poques et des dĂ©couvertes scientifiques mais dont le postulat ou plutĂŽt le regard portĂ© sur le vivant est restĂ© le mĂȘme. En quoi l’exemple de la botanique, tout en noms latins, en Ă©tagĂšres bien rangĂ©es et en observations millimĂ©trĂ©es, nous renseigne-t-il sur notre maniĂšre de nous rapporter au vivant ? Pourquoi l’humain, ce drĂŽle d’animal, a-t-il choisi de nommer et hiĂ©rarchiser les plantes d’abord, puis, Ă  partir du siĂšcle des LumiĂšres, les avoir si Ă©troitement classifiĂ©es ? Cette tentative n'apparaĂźt-elle pas d'autant plus vaine et dĂ©mesurĂ©e aujourd'hui que nous connaissons une extinction massive des espĂšces ? Et si les plantes, en Ă©chappant Ă  nos projections anthropomorphiques, nous montraient le chemin vers une meilleure comprĂ©hension de l’altĂ©ritĂ© du vivant ?

    Voici une brassĂ©e de questions Ă  partir desquelles nos deux invitĂ©s, Anne Merker, philosophe spĂ©cialiste d’Aristote et Marc Jeanson, botaniste et ancien directeur de l’Herbier du MusĂ©um d’Histoire naturelle, s’attachent Ă  sauver le vivant, pour ce qu’il est en lui-mĂȘme, et non pas pour nous-mĂȘme.

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  • Avis Ă  ceux qui ont prĂȘtĂ© le Serment d’Hippocrate, ou simplement regardĂ© la sĂ©rie du mĂȘme nom, Ă  ceux qui ne jurent que par Doctolib et qui vĂ©rifient plusieurs fois par jour que leur cƓur continue de battre : pour votre santĂ©, il est vivement recommandĂ© d’écouter ce podcast !

    Ce quatriĂšme Ă©pisode interroge le rĂŽle et la pratique de la mĂ©decine, de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours. Autrefois dĂ©finie comme un art par les pĂšres occidentaux de la mĂ©decine que sont Hippocrate et Galien, la mĂ©decine est marquĂ©e aujourd’hui par des innovations technologiques et numĂ©riques d’une ampleur inĂ©galĂ©e dans son histoire, et celles-ci tendent Ă  s'accĂ©lĂ©rer. Ces innovations la font basculer davantage du cĂŽtĂ© d’une science quantitative du corps. Est-ce Ă  l’exclusion d’une dimension plus humaine de la pratique mĂ©dicale, disons mĂȘme plus “artisanale”, Ă  une Ă©poque oĂč l’on ne cesse pourtant d’invoquer la nĂ©cessitĂ© d’une “mĂ©decine personnalisĂ©e” ? Quelles en sont les rĂ©percussions Ă©thiques, politiques et sociales ?

    Le neurochirurgien, Ă©crivain et essayiste StĂ©phane Velut et le philosophe Mark Hunyadi, spĂ©cialiste du posthumanisme, esquissent les grands dĂ©fis que la mĂ©decine et plus gĂ©nĂ©ralement le monde de la santĂ© devront relever Ă  l’avenir pour ne pas devenir la proie des gĂ©ants du numĂ©rique.

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  • Avis aux Somnambules, aux rĂ©volutionnaires et aux astronomes en herbe : scrutez avec nous le ciel pour mieux comprendre ce qui fait tourner notre planĂšte !

    À travers la vie et l'Ɠuvre de Copernic, mais aussi de Tico BrahĂ©, GalilĂ©e et Kepler, ce troisiĂšme Ă©pisode se penche sur un concept fondateur (et pour le moins turbulent) de notre pensĂ©e occidentale : celui de “rĂ©volution”. Son sens premier, qui dĂ©signe un phĂ©nomĂšne astronomique, a pris petit Ă  petit la tournure d’un changement net de paradigme voire d’une rupture brutale, Ă  l’instar de la RĂ©volution française. Dans le cas cĂ©lĂšbre de Copernic et de l’avĂšnement de l’hĂ©liocentrisme : que s’est-il vraiment passĂ© ? A-t-il vraiment marquĂ© un avant et un aprĂšs ? Peut-on encore penser l’histoire des sciences de maniĂšre aussi tranchĂ©e ? Et enfin, comment se rapporter aujourd’hui Ă  la notion de progrĂšs scientifique qu’implique l’idĂ©e de rĂ©volutions successives, portĂ©es par des personnages souvent mythifiĂ©s ?

    Pour vous donner une vision aussi circulaire que palpitante de ces questions, Isabelle Pantin, spĂ©cialiste de Tolkien et de littĂ©rature de la Renaissance, et Denis Savoie, astronome, sont les candidats parfaits. À vos soleils, prĂȘts, partez !

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  • Avis aux fans du film les Visiteurs, aux fans de Voltaire et Ă  tous ceux qui pensent que Christophe Colomb voyait la Terre complĂštement plate : gare aux idĂ©es fausses !

    Dans ce deuxiĂšme volet, vous naviguerez au milieu des idĂ©es fausses et des prĂ©jugĂ©s qui envahissent notre perception du Moyen Âge, Ă©poque de “l’a-fortiori” par excellence. Vos deux guides, Sylvie Nony et Nicolas Weill-Parot (tous deux historiens des sciences), mettent en lumiĂšre nos reprĂ©sentations biaisĂ©es d’un prĂ©tendu “ñge sombre” en remontant tout simplement aux textes sources. Ce faisant, ils retracent la gĂ©nĂ©alogie d’un mythe coriace selon lequel, au Moyen Âge, tout le monde croyait que la Terre Ă©tait plate. Rien de plus faux bien sĂ»r, mais rien de plus rĂ©pandu aussi que ce mythe-lĂ , dont nous connaissons d’ailleurs des rĂ©surgences inquiĂ©tantes de nos jours. Pourquoi donc toutes ces platitudes sur le Moyen Âge ont-elles la dent si dure et en quoi leur rĂ©activation contemporaine est-elle en grande partie idĂ©ologique ? Comment se construit une idĂ©e fausse en science ? Et quelles sont plus largement les menaces qui pĂšsent sur notre façon d’étudier et d'enseigner l’histoire des sciences ? Pour le savoir, ouvrez grand vos oreilles !

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  • Avis aux perplexes, aux sceptiques, aux superstitieux et aux fanatiques : seriez-vous prĂȘts Ă  mettre en doute votre propre doute ?

    Le premier Ă©pisode de notre saison soulĂšve un point aussi crucial qu’épineux : le bon usage du doute, sous l’angle de la science mais aussi de la croyance. En effet, Ă©prouve-t-on ses hypothĂšses de recherche comme on Ă©prouve sa foi ? Science et croyance seraient-il si antinomiques qu’on le pense ? Le physicien et vulgarisateur scientifique Étienne Klein, accompagnĂ© du moine, essayiste et traducteur François Cassingena-TrĂ©vedy, dĂ©frichent ces questions passionnantes Ă  travers leurs itinĂ©raires personnels mais aussi au regard des effets dĂ©lĂ©tĂšres de la pandĂ©mie du Coronavirus. Face au climat de dĂ©fiance qui s’est installĂ© vis-Ă -vis de la vĂ©ritĂ© scientifique et pourrait-on dire de toute vĂ©ritĂ© absolue, il est urgent de nuancer notre rapport au doute, qui ne saurait s’inscrire ni dans un un scepticisme total, ni dans un positivisme effrĂ©nĂ©.

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  • La premiĂšre saison du podcast des Belles Lettres interroge la maniĂšre dont la science se pense, en dĂ©crypte les croyances, les mĂ©thodes et les acteurs. MenacĂ©e par des idĂ©es fausses et un relativisme ambiant, la science n’aurait-elle pas tout intĂ©rĂȘt Ă  regagner un peu d’humanitĂ©(s) ? Pour tenter de dĂ©passer le clivage Ă©culĂ© entre les cultures dites scientifique et littĂ©raire, la chouette a rĂ©uni Ă  son micro des invitĂ©s qui n’ont pas l’habitude de discuter ensemble. Au fil de neuf Ă©pisodes diffusĂ©s chaque semaine jusqu'en janvier, vous entendrez un botaniste, un neurochirurgien, un mathĂ©maticien, un astronome et des physiciens en grande conversation avec des historiens, des philosophes et essayistes, un moine marcheur et des mordus de littĂ©rature fantastique.