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Cette semaine européenne est marquée par deux sommets importants à Bruxelles : l'un consacré à l’Ukraine, l'autre à l’énergie nucléaire. Ce dernier, le premier du genre, est coorganisé par la Belgique et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Nous recevons Rafael Grossi, directeur général de cette institution internationale placée sous l’égide de l’ONU dont les attributions sont non seulement le contrôle et la limitation du développement des applications militaires de l’atome, mais aussi la promotion de ses usages civils et pacifiques, qui font l'objet de ce sommet.
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L'hémicycle européen craint d’être la cible d’opérations de désinformation et de cyberattaques à l’approche des élections européennes, en juin prochain. En pleine guerre en Ukraine, la Russie intensifie son entreprise de déstabilisation, mais d’autres puissances étrangères, comme la Chine entre autres, sont également à la manœuvre pour affaiblir l’Europe. Et leurs fausses informations sont souvent relayées à l’intérieur du club européen par des partis extrémistes.
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Saknas det avsnitt?
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Au Portugal, le centre-droit a remporté d’une courte tête les élections législatives anticipées du 10 mars, mettant fin à hui années de gouvernement socialiste. Mais cette coalition menée par le Parti social-démocrate n’est pas en mesure de former une majorité à elle seule. Elle exclut néanmoins de s’allier au parti d’extrême droite Chega, qui connaît une ascension fulgurante et frôle les 20 % des votes. Nous recevons Carlos Moedas, le maire de centre-droit de Lisbonne, qui avait déjà arraché la ville aux socialistes à la surprise générale en 2021. Il salue ce "changement de cycle", mais regrette la montée de l’extrême-droite, alimentée par "un vote du désespoir" et de "révolte".
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Les élections européennes de juin prochain détermineront la composition du futur Parlement, mais aussi le président ou la présidente de la future Commission européenne. L’Allemande Ursula von der Leyen est candidate à sa succession et est entrée en campagne en défendant son bilan : sa gestion de la crise Covid, le soutien de l’UE à l’Ukraine et sa politique écologique avec le Pacte Vert.
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Alors que le Rassemblement national devance de près de dix points la liste Renaissance dans les sondages pour les élections européennes, Jean-Noël Barrot, nouveau ministre délégué aux Affaires européennes, appelle les Français à se mobiliser le 9 juin prochain. "Une Europe plus forte, plus unie et plus démocratique", reste la ligne du camp présidentiel pour la prochaine mandature. Le nouvel arrivant au quai d’Orsay appelle au sursaut de l’Europe de la défense, alors que la menace russe est à son paroxysme, et assure que la place de l’Ukraine est bien en Europe.
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Pour ce troisième épisode de notre série consacrée aux pays et groupes de pays de l'UE, nous partons en Italie, l'un pays fondateurs, très observé en Europe du fait de la coalition "à droite toute" au pouvoir depuis octobre 2022. Le bilan du gouvernement de Giorgia Meloni, formé de membres de son parti Frères d’Italie, de la Ligue, et la droite plus traditionnelle Forza Italie, sera au cœur de la campagne électorale. Une alliance très à droite dont certains voudraient s’inspirer dans le prochain Parlement européen. Mais ces partis ont été fédérés par le thème de la lutte contre l’immigration et, sur ce chapitre, l’Italie de Meloni a subi de nombreux revers.
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À quelques semaines des élections européennes, les agriculteurs se mobilisent encore à travers l’Union pour manifester leur colère, bloquant des autoroutes en Espagne, en France, en Pologne ou encore en Allemagne. Alors que se tient le Salon de l’Agriculture à Paris, nous recevons l’eurodéputé François-Xavier Bellamy, qui a fait de la cause agricole l’une de ses priorités depuis son élection en 2019 pour un premier mandat. Il mène la liste du parti français Les Républicains, membre du Parti populaire européen (PPE) dans l’hémicycle européen, créditée de 8 % d’intention de vote dans les sondages pour le scrutin du 9 juin, mais concurrencée à sa droite par le Rassemblement national de Jordan Bardella et la liste Reconquête! de Marion Maréchal. Il réagit par ailleurs à la déclaration d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine et nous dit son inquiétude quant à voir ce pays en guerre devenir membre de l’Union européenne.
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L'hémicycle européen s’interroge sur la défense du continent. Deux ans de guerre en Ukraine ont renforcé la nécessité pour l’Union de s’intéresser à sa sécurité. Certes, l’Otan s’est renforcée en accueillant la Finlande en 2023, et depuis quelques jours la Suède, mais les déclarations fracassantes de Donald Trump, en campagne pour retrouver la Maison Blanche, ont inquiété ses partenaires transatlantiques.
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Deuxième épisode de notre série d'émissions dédiées à des pays ou groupes de pays de l'Union européenne, dans le cadre de la campagne des élections européennes. Nous nous intéressons aux pays du Benelux : Belgique, Pays-Bas et Luxembourg. Membres fondateurs de l'Union européenne, ils comptent près de 30 millions de citoyens. Les Pays-Bas font partie des pays dits "frugaux", qui prônent la rigueur financière et se satisfont des nouvelles règles budgétaires européennes plus austères. Les pays du Benelux sont également soupçonnés d’offrir une fiscalité avantageuse aux multinationales et aux milliardaires. Alors manquent-ils de solidarité envers les autres pays de l’Union européenne ?
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La transition écologique sera au cœur du débat des prochaines élections européennes, affirme la ministre espagnole de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera, également vice-présidente du gouvernement de Pedro Sanchez, que nous recevons cette semaine. Alors que la grogne agricole secoue l’Europe, c’est au tour de l’Espagne de connaître des blocages routiers, les agriculteurs manifestant contre la baisse des prix de leurs produits ainsi que les normes environnementales européennes, jugées trop contraignantes. Une brèche dans laquelle s’est engouffrée l’extrême droite qui, selon la ministre, "joue sur la colère des agriculteurs de manière déloyale".
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En cette année d'élections européennes, les grands groupes européens et les partis nationaux se cherchent des têtes de listes pour affronter ce scrutin, en juin. Selon les affinités politiques, la campagne portera davantage sur la place de l'Europe dans le monde, le pouvoir d'achat des Européens, la transition écologique ou les questions migratoires et de souveraineté. Avec le remaniement ministériel en France, le groupe Renew Europe, celui de la majorité présidentielle, a perdu son chef de file, Stéphane Séjourné, devenu ministre des Affaires étrangères. Il est remplacé par Valérie Hayer, jusque-là peu connue du grand public : 37 ans, fille d'agriculteur, elle a été élue à la présidence de ce très grand groupe central au Parlement européen le 25 janvier dernier, et devra en porter les priorités : "le fameux Pacte vert et la protection de l’état de droit, des libertés fondamentales, des enjeux de compétitivité et de souveraineté européenne".
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Dans le cadre de notre couverture des élections européennes, nous consacrons une série d’émissions spéciales à leurs enjeux dans chacun des grands pays ou grandes régions de l’Union européenne. Cette semaine, nous commençons par l'Allemagne.
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Jeudi 1er février se tenait un Conseil européen extraordinaire au cours duquel les Vingt-Sept ont voté à l’unanimité l’aide à l’Ukraine de 50 milliards d'euros sur quatre ans, malgré la menace persistante de Viktor Orban de faire jouer son droit de véto. Ce sommet a par ailleurs été perturbé par des manifestations d’agriculteurs en colère : normes environnementales du Pacte Vert jugées trop lourdes, accords commerciaux considérés comme déloyaux, prix des carburants... les raisons sont nombreuses. Nous en parlons avec le Commissaire italien à l’Économie, Paolo Gentiloni.
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Depuis le début de l’année, des protestations ont embrasé le monde rural en Europe : trop de normes, d'exigences écologiques, de concurrence déloyale. Des motifs divers et des manifestations qui se multiplient. En 2019 déjà, elles avaient secoué les Pays-Bas et la Belgique, où les éleveurs contestaient les plans de réduction du cheptel pour diminuer de moitié les émissions polluantes d’azote d’ici 2030.
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La Belgique a pris la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne le 1ᵉʳ janvier 2024. Ce petit pays fondateur de 11 700 000 habitants doit fixer l'agenda des divers Conseils du premier semestre de cette année. Pour en savoir plus sur les priorités de cette présidence belge, nous recevons la ministre fédérale des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, Hadja Lahbib. Ancienne journaliste de la RTBF, membre du parti libéral centriste Mouvement Réformateur, qui appartient au groupe Renew au Parlement européen, elle a été nommée cheffe de la diplomatie par le Premier ministre Alexander De Croo en juillet 2022.
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Le Conseil de l’Europe est une institution veillant au respect des Droits humains, particulièrement bafoués et remis en cause sur notre continent récemment. Il fête ses 75 ans en 2024 et rassemble, au-delà des Vingt-Sept, 46 États membres. En cette année d’élections européennes, nous recevons sa Secrétaire générale, la Croate Marija Pejcinovic Buric, qui achève en 2024 son mandat de cinq ans. Elle nous parle de l’exclusion de la Russie du Conseil de l’Europe, de l’aide à l’Ukraine, facilitée par le registre des dommages que son institution a mis en place, de la guerre qui oppose Israël et le Hamas, mais également de la liberté de la presse, qu’il faut "protéger si on veut sauvegarder la démocratie".
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L'année 2024 verra les Européens se rendre aux urnes début juin pour élire les députés qu'ils enverront à Bruxelles. La campagne s'annonce acharnée, avec plusieurs grands thèmes qui occuperont les candidats. Nous nous penchons ici sur la gestion des flux migratoires et de la place de l’Union européenne dans un monde où les conflits se multiplient à ses portes.
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Cette année 2024 est cruciale pour les Européens, qui voteront en juin pour élire les eurodéputés et renouveler toutes les institutions en fin d'année. Dans l'intervalle, les citoyens réclament qu'on s'intéresse à leurs problèmes concrets et quotidiens. Nous en discutons avec le Commissaire européen à l'emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, ancien ministre des Affaires étrangères et du Travail au Luxembourg et membre du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois, d'obédience sociale-démocrate.
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L'année 2024 sera une échéance électorale importante pour l’avenir du continent, mais elle se fera sans Jacques Delors, décédé en décembre dernier à l'âge de 98 ans. Il était l’un des grands architecte de la construction européenne. Les eurodéputés Bernard Guetta (Renew) et Assita Kanko (CRE) évoquent l'héritage politique de celui qui a marqué l'Union de son empreinte.
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